Le Salon Des Verdurin

révolution française, symbole de la fin d'une époque et de la noblesse. Sans vouloir faire du roman de Laclos un roman "politique" il n'en demeure pas moins que cet éclairage n'est pas à exclure. * Verdurin : Riche bourgeoise parisienne qui règne avec beaucoup d’autorité sur son salon. Ambitieuse, autoritaire et jalouse, elle parvient à réunir autour d’artistes de talent, musiciens, peintres, ses fidèles sur lesquels elle règne sans partage. Calculatrice, souvent cruelle avec les plus faibles

Odette de Crécy, une demi-mondaine, chez les Verdurin, des bourgeois enrichis férus d’art, eux aussi, mais snobs. Très amoureux, Swann rend une deuxième visite à Odette. La suite du roman montrera que Swann " perd son temps " avec cette femme. Le " temps perdu " dont il est en effet question dans le titre de l’œuvre À la recherche du Temps perdu, est à la fois le temps passé qu’on ne peut plus rattraper, mais aussi le temps gaspillé en frivolités dans les salons mondains par ex., le temps que l’on gâche

s’agira ici de justifier le groupement de ces trois textes dans un même corpus. Les trois extraits sont des descriptions de réjouissances : la première lors d’une noce de paysans à la campagne, la seconde d’une noce d’ouvriers et la dernière d’un salon mondain dans le milieu bourgeois. Ces descriptions permettent d’ancrer le récit dans la réalité. Dans l’extrait A, l’auteur cite des villes existantes en Normandie « de Goderville, de Normanville et de Cany » ; dans le l’extrait B l’action se situe

Proust fréquente le salon avec son ami le compositeur Reynaldo Hahn, le livre passe à peu près inaperçu et la critique l'accueille avec sévérité. Il en dit tant de mal qu'il se retrouve au petit matin sur un pré, un pistolet à la main. Ce livre vaut à Proust une réputation de mondain dilettante qui ne se dissipera qu'après la publication des premiers tomes de À la recherche du temps perdu. La fortune familiale lui assure une existence facile et lui permet de fréquenter les salons du milieu bourgeois

imprévu, lors de l’écoute de la « petite sonate de Vinteuil », ainsi que la ressemblance entre Odette et un tableau de Botticelli, mais aussi dans la progression de ce sentiment amoureux, la souffrance va être déclenchée par l’absence d’Odette au salon des Verdurin, le mécanisme de l’imagination va palier la réalité. L’absence d’Odette est l’objet de l’amour qui se dérobe. Passion et Jalousie naissent. Jalousie est indissociable de l’amour, préparation du narrateur à la base, « et de fait », placé en début

net/serie-1086-saison-1-episode-05%20%5BVOST%20FR%5D.html La fortune familiale lui assure une existence facile et lui permet de fréquenter les salons du milieu grand bourgeois et de l'aristocratie du Faubourg Saint-Germain et du Faubourg Saint-Honoré. Il y fait la connaissance du fameux Robert de Montesquiou, grâce auquel il est introduit entre 1894 et le début des années 1900 dans des salons plus aristocratiques, comme celui de la comtesse Greffulhe, cousine du poète, de la princesse de Wagram, née Rothschild, de

ne vous était donc rien ? Je vous croyais parents. » Cependant, j’entendais les pas de mon amie qui sortait de sa chambre ou y rentrait. Je sonnais, car c’était l’heure où Andrée allait venir avec le chauffeur, ami de Morel et fourni par les Verdurin, chercher Albertine. J’avais parlé à 22 celle-ci de la possibilité lointaine de nous marier ; mais je ne l’avais jamais fait formellement ; ellemême, par discrétion, quand j’avais dit : « Je ne sais pas, mais ce serait peut-être possible »

nombreuses allusions artistiques. À la différence de Rodenbach, elles ne font pas office de description à part entière mais servent à décrire un objet encore plus précisément, à se rapprocher au plus possible des sensations ressenties. Odette fonde son salon qui deviendra au fur et à mesure l'un des plus brillants du « Monde ». Ses goûts artistiques, autrefois vulgaires, s’affinent grâce à Swann. À la mort de Swann, elle n’a pas de difficultés à terminer son ascension sociale par son mariage avec le duc

nous faisons toujours passer avant la besogne intérieure que nous avons à faire le rôle apparent que nous jouons et qui, ce jour-là, était celui d’un invité. Mais arrivé au premier étage, un maître d’hôtel me demanda d’entrer un instant dans un petit salon-bibliothèque attenant au buffet, jusqu’à ce que le morceau qu’on jouait fût achevé, la princesse ayant défendu qu’on ouvrît les portes pendant son exécution. Or, à ce moment même, un second avertissement vint renforcer celui que m’avaient donné les

article (avec les notes) a paru dans la revue Alliage 37-38 (1998)   I. Les lunettes de Brichot Partons d’un passage de la Prisonnière où le narrateur croise Brichot, professeur de morale à la Sorbonne, érudit mais pédant, membre malmené du " clan Verdurin " : "Depuis quelque temps son affection de la vue ayant empiré, il avait été doté -- aussi richement qu'un laboratoire -- de lunettes nouvelles: puissantes et compliquées comme des instruments astronomiques, elles semblaient vissées à ses yeux; il