Le Salon Des Verdurin

Marcel Proust nous présente Madame Verdurin, une bourgeoise peu distinguée bien que cherchant à l’être, qu’il utilise afin d’exposer une critique de la vie mondaine de cette époque. Le passage étudié décrit cette femme, mêlant subtilité et ironie dans la description de celle-ci et de la vie bourgeoise. Nous allons donc étudier les procédés utilisés par Proust dans le but de critiquer cette société du XXème siècle, en débutant par le portrait de Madame Verdurin, et en terminant par la description

fréquente le salon de Madame de St marceaux, 100 bd Malesherbes. Geneviève Straus (veuve de Bizet) un des modèles de la duchesse de Guermantes demeure 104 rue de Miromesnil. Elle tient un salon pour être entouré, se faire aimer et lutter contre la dépression. Proust y rencontre Maupassant et Degas. L’appartement est décoré de toiles de Corot, Monnet, Fragonard, Boudin, Quentin de la Tour. Charles Haas fréquente ce salon. Au 35 rue de Monceau, Madeleine Lemaire qui inspira Mme. Verdurin. QUARTIER

il nous montre le milieu où il ne devrait pas aller, le salon de Mme Verdurin. Nous verrons tour à tour le portrait de la famille Verdurin, puis plus précisément celui de la maîtresse des lieux, Mme Verdurin. I) Le portrait de la famille Verdurin 1) Aspect critique du portrait - Répétition de l’adjectif « petit » (ligne 1 et 2) : « petit noyau », « petit clan » : cette anaphore nous révèle l’aspect moralement étriqué de ce salon. - Le milieu se réduit, il devient de plus en plus

1) LE RÉSUMÉ : Swann tombe amoureux d’Odette de Grécy, voue une passion infinie à cette demi- mondaine au passé mystérieux et sur laquelle ne connait rien ni de sa vie ni de ses activités de la journée. Il fréquente le même salon qu’elle, celui des Verdurins, bourgeois parvenus, de véritables entremetteurs qui forment autour d’eux « un clan » et dont les réunions seront le socle de la relation naissante de Swann et Odette. Ces sentiments ravageurs entretiennent chez Swann le feu de la

du « petit clan » des Verdurin, une condition était suffisante mais elle était nécessaire: il fallait adhérer tacitement à un Credo dont un des articles était que le jeune pianiste, protégé par Mme Verdurin cette année-là et dont elle disait: «Ça ne devrait pas être permis de savoir jouer Wagner comme ça ! », « enfonçait » à la fois Planté et Rubinstein et que le docteur Cottard avait plus de diagnostic que Potain. Toute « nouvelle recrue » à qui les Verdurin ne pouvaient pas persuader

à lui-même. Dans cet extrait Proust nous partage la visions de Swann le Héro qui méprise Les Verdurins mais qui se rend a cette soirée pour suivre son amour Odette. Il se lance alors dans le portrait de la maîtresse de maison Mme Verdurin. Problematique : De quels manière Proust fait-il la critique d'une haute société qu'il juge superficielle à travers le personnage de Mme Verdurin ? L1 « Mme Verdurin [...] ciré » :Nom en début de phrase, premier occupe déjà le centre de la scène + « Était assise

 Après le salon de la comtesse d’Haussonville, un prétexte pour aborder les questions politiques et philosophiques par la personnalité et l’œuvre du mari, Marcel Proust continue d’explorer l’univers de la « noblesse intellectuelle » née dans les salons français des XVIIe et XVIIIe siècles avec l’humour discret que lui permet la forme journalistique. La comtesse Potocka est une des invitées en 1899 de la soirée littéraire donnée chez Proust au cours de laquelle on fait honneur à la poésie d’Anna

Commentaire : Marcel Proust, du cote de chez Swann Axe 2 : Madame Verdurin est aussi le chef d'un clan fermé sur lui-même qui se livre à d'odieux combats et dont l'arme est l'hypocrisie. Le portrait de madame verdurin est pour l’auteur l’occasion de faire le portrait d’un chef d’un clan fermé sur lui-même qui se livre a d’odieux combats et dont l’arme est l’hypocrisie.

«ricanaient, en se montrant du coin de l’œil les femmes nues » (l.13). Enfin Proust évoque un salon de la bourgeoisie et critique la société en montrant que la bourgeoisie veut grimper plus haut dans la hiérarchie et s’éloigner des autres classes, mais dans ce cas, la description de ce salon montre que c’est ridicule. Proust, ce sert des vêtements pour critiquer mais il dit a une reprise que le groupe de Madame Verdurin n’a pas le droit de s’habille en noir, « L’habit en noir étai défendu » (l.36), c’est

l'agrégation ou des concours d'entrée dans les Ecoles normales supérieures, si l'on en croit certains examinateurs de ces épreuves. 3 4 Proust a souvent été présenté comme un admirateur de Tarde, par des auteurs qui voyaient dans les mœurs de salon une illustration de la théorie de l'imitation. Zima applique à La Recherche la “méthode structuraliste-génétique”, théorisée par Goldmann (1964). Si Goldmann mentionne deux courants de pensée appliquant cette méthode, la psychanalyse et le marxisme