corrigé corpus
D’abord dans le texte de Madame Bovary, Flaubert décrit un mariage à la campagne normande, et présente les personnages en décrivant leurs vêtements et leurs activités. Aucun détail n’est négligé, « le dos deux boutons rapprochés comme une paire d’yeux » (l.27). Il adopte une focalisation externe, mais il s’inclut, en utilisant le troisième pronom personnel, « on avait » (l.5). Pour montrer l’aspect ridicule des personnages il met en évidence leurs caractéristiques champêtres. Il nous indique d’où ils provenaient : « la robe blanche de sa première communion ». Pour certains ils « étrennèrent ce jour là la première paire de bottes de leur existence » (l.15). Ces vêtements ne sont qu’un masque, cette noce et pour eux une occasion pour s’exhiber, ils portent « des chaînes de montre en or » (l.12), mais sont habillés « à la façon de la ville » (l.11). Ce qui montre bien qu’ils attribuent beaucoup d’importance à leurs habits, est que Flaubert dit sur un ton ironique qu’elles avaient « les cheveux gras de pommade à la rose, et qui avaient peur de salir leurs gants »(l.18-19), évidemment ce comportement ne leur correspond pas, ils devraient prendre simplement soin de leurs vêtements. Les enfants sont la preuve de cette idée, caché par les adultes, car a cause de leur innocence ils ne cachent pas le fait d’être « incommodés par leurs habits neufs » (l.14-15). On sait que