Le Sacre Les Châtiments Hugo

légère, ailée » (Platon) : apparemment positif, mais cette légèreté fait que Platon interdit au poète d’entrer dans sa cité idéale… Individu imprévisible, potentiellement subversif, démobilisateur, sapeur d’énergie. – Hugo : vision plus noble ; cependant décrit le poète comme un « rêveur sacré », « homme des utopies », entre rêve et réalité, « Les pieds ici, les yeux ailleurs » (Les Rayons et les Ombres). 2. De quelle réalité nous éloigne-t-elle ? Pourquoi ? S’éloigner d’un lieu bien réel qui n’apporte

GROUPE HUGO Equipe de recherche "Littérature et civilisation du XIX° siècle" Sylvie Aprile : Victor Hugo et la politique en exil réflexions historiennes autour de Napoléon le Petit Mon propos n'est pas aujourd'hui de vous assener un cours d'histoire sur l'exil de Victor Hugo qui ne serait qu'une pâle copie de travaux déjà menés et de la contribution donnée ici cette année par Guy Rosa[1]. C'est essentiellement à partir de Napoléon le petit, que je me propose de réfléchir avec vous à la pratique

nombre de leurs œuvres Un nouveau statut pour l'écrivain. La place des écrivains dans la société est loin d'être négligeable : qu'ils soient considérés comme des faiseurs d'opinion, des leaders politiques (Lamartine), voire des symboles vivants comme Hugo, une collectivité se reconnaît en eux. L'école d'ailleurs contribue à forger dans les mentalités l'image de l'"écrivain grand homme". Les écrivains sont admirés. Une époque difficile à vivre : Ce mal de vivre ou mal du siècle, en germe dans le

sur les textes de l’ancien et du nouveau testament. Profane ≠ Sacré Le théâtre va devenir profane dans la comédie à partir du XIVe siècle. Emergence de la farce (genre théâtral

l'Allemagne nazie. Cependant, cette notion de « poésie engagée » peut être élargie et l'on se rend compte que c'est une pratique littéraire très ancienne. Les poètes romantiques : introduction Au XIXeme siècle le poète romantique (Lamartine, Chateaubriand, Hugo...) se considère volontiers comme un prophète1 chargé de sauver le monde. A cela, s'ajoutent des préoccupations sociales, souvent d'inspiration chrétienne : il faut que l'humanité se débarrasse des injustices et de la misère. Cependant, en réaction

leur soutien à une cause et leurs sentiments de la plus belle façon rédigée qui soit. Je vous propose donc une anthologie composée de six poèmes d'auteurs différents, de Théodore Agrippa d'Aubigné à Boris Vian, en passant par Louis Aragon, Victor Hugo, Jean de La Fontaine ainsi qu'Aimé Césaire, dans le but d'étudier la poésie de ces auteurs depuis le XVIème Siècle jusqu'à nos jours. Si l'on me demande pourquoi j'ai choisi de réunir ces différentes poésie, c'est en premier lieu car elles proviennent

pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,

de lyrisme. Pour autant, la poésie est-elle seulement l’expression des sentiments personnels ? N’y a-t-il pas un risque à la réduire à une sorte de confidence, ou à un soliloque narcissique ? Assurément la tâche qui a été confiée à un art presque sacré doit aussi dépasser l’individu. Si la poésie a une parenté avec la formule magique, avec ce que les Anciens appelaient le « carmen », le chant charmant au sens fort, on peut à bon droit penser qu’elle véhicule aussi d’autres expressions que celle de

une histoire fictive en Espagne au XVIe siècle, se rapportant au genre du drame romantique, par un récit orienté vers un registre mêlant le tragique et le comique. Elle fut publiée en 1830, après le succès fulgurant de Cromwell du même auteur, Victor Hugo (celui-ci est né en 1802 et mort en 1885). Hernani est une protestation contre le système dramatique. Pas d'unité de lieu, la scène est tantôt à Saragosse (actes I, II et V), tantôt dans les montagnes d'Aragon (acte III), tantôt à Aix-la-Chapelle

surtout de crimes particulièrement odieux comme les meurtres après viol. Trois arguments essentiels sont évoqués par les défenseurs de la peine capitale : la nécessité de la vengeance et du châtiment, le problème de la récidive et celui Tout d’abord, les non abolitionnistes considèrent la peine de mort comme le châtiment. Pour eux, il s’agit du meilleur moyen pour « rendre justice » : toute personne qui a tué doit être tuer. Cela établit une relation simple : l’homme qui a ôté volontairement la vie de