Le Recherche De Légalité Peut Elle être Injuste

parce qu’elle fleurit »[1]. Il en ressort l’idée que ce qui est le plus vrai nous apprend le moins sur le monde. Ce cours est un cours en deux parties : premièrement, un cours d’éthique, plutôt d’ordre épistémologique (« Dans quelles conditions peut-on juger qu’un jugement pratique est bon ou mauvais ? », « Pourquoi doit-on avoir un comportement cohérent ? »). En effet, les juristes n’aiment pas les discontinuités. ( 2ème ?) Il y a deux grands problèmes juridiques qu’on aura toujours à résoudre :

de se mouvoir ou qui ne peut être déplacé par la main de l'homme sans en détruire les fondations ou les racines n'est pas « meuble » Une invention mais aussi « meuble » dans le vocabulaire juridique, cependant il est considéré comme un meuble incorporel. /!\ Attention aux faux amis comme Lésion, Cause ou encore Erreur (qui s'applique dans les termes de contrat) Il est impératif de connaître les droits sur la création d'un document officiel Ex : Un testament doit être écrit de la main, daté

englue. Le lieu tragique est un lieu stupéfié, saisi entre deux peurs, entre deux fantasmes : celui de l’étendue et celui de la profondeur. ------------------------------------------------- La horde Le héros tragique est l’enfermé, celui qui ne peut sortir sans mourir ; la captivité est sa distinction. L’histoire de la horde primitive, c’est tout le théâtre de Racine : * Le père, propriétaire inconditionnel de la vie des fils (Amurat, Mithridate, Agamemnon, Thésée, Marchodée, Joad, Agrippine)

Chapitre introductif : Une synthèse des théories politiques de l'Antiquité jusqu'à nos jours Marguerite Yourcenar : "J'ai cherché la liberté plus que la puissance". Denis de Rougemont : "Il y a deux grandes finalités qui fonctionnent en tout être humain, la puissance et la liberté. La puissance, c'est le pouvoir qu'on veut prendre sur les autres, la liberté, c'est le pouvoir que l'on veut prendre sur soi-même". Nous envisagerons tour à tour deux points, les théories politiques de l'Antiquité

qu’une peine soit prononcée il faut que la justice pénale soit saisie. Procédure va s’intéresser à la façon dont la justice va être saisi, compétence des juridictions. * Juge se demande s’il existe un texte répressif applicable aux faits soumis. Il n’y a pas d’infraction sans texte (Titre 1 : la loi pénale). * Juge se demande si la personne qui lui est déférée peut être déclarée pénalement responsable des faits invoqués (Titre 2 : la responsabilité pénale) * Juge devra prononcer une peine (Titre

comportements. Le droit pénal protège les valeurs comme la vie, l’intégrité physique, la propriété… Tous ce sentent concerner par la juste application de ce droit et comment ce droit s’applique. - En raison de ces enjeux et que le droit pénal peut porter atteintes aux libertés individuelles, le droit pénal est la matière dans laquelle s’exprime avec le plus de force l’idéal de justice. Section n°1 : Première approche du droit pénal I°) : La notion du droit pénal Le droit pénal

l'ancien code pénal de 1811 remplacé en 1994, sur un certain nombre de conceptions philosophiques qui sont remises en cause. Ce sont celles du Siècle des Lumières affirmant que l'homme est un être libre et que ses actes sont le résultat d'un choix. Le droit pénal croyait au libre-arbitre qui postule que chacun peut commettre des fautes parce que tel est son choix, des fautes pénales, qui parce qu'elles sont des fautes, justifient une sanction qui n'est pas une sanction juridique banale mais une sanction

humain n’est pas exclusivement tributaire de normes juridiques, mais peut obéir à des impératifs d’ordre religieux et moraux. Nous aborderons, pour ce faire, dans le cadre d’un premier chapitre, l’objet même du droit puis dans un second temps, nous nous interrogerons sur justifications de la règle de droit. Enfin, est il possible de remettre en cause la règle de droit sachant que celle-ci est une œuvre humaine qui peut ne pas être exempte de critiques ? c’est le problème du fondement du droit.

grande place au confesseur, qui prend alors en charge un tout nouveau condamné, qui se doit désormais d’être consolé. La souffrance est pour le confesseur, une entrave au salut car elle mène trop souvent le condamné à blasphémer ; la douleur physique peut alors menacer la rédemption du supplicié. Cette opposition entre la fonction voulue par la justice et la doctrine religieuse montre que deux justices indépendantes prennent place lors du rituel. L’interaction entre le condamné et le confesseur agissait

d’un dictionnaire juridique est indispensable : il vous faut prendre le réflexe d’y rechercher systématiquement la signification des mots nouveaux rencontrés dans les textes juridiques. - G. Cornu, Vocabulaire juridique, 9ème éd 2011, PUF, coll. Quadrige. - R. Cabrillac (Dir.), Dictionnaire du vocabulaire juridique, Litec, 4ème ed., 2012. Il existe aussi un Dictionnaire de la culture juridique qui pourra vous être utile pour appréhender certaines notions ( Dir. D. Alland, S. Rials, PUF, 2033). III