Le Poète Est Toujours Notre Contemporain

plus d’un homme de talent s’est essayé à cet art si difficilement descriptible qui ne souffre d’aucune barrière et où « la vie est encore plus que la vie même » selon Bielinski. Le rôle de la poésie varie, prend une dimension différente selon le poète mettant sa plume au service de ce genre et peut tout aussi bien relever de l’écriture engagée que de la simple ballade amoureuse ayant pour but de charmer une femme. Mais est-ce que la poésie peut éclairer son lecteur quant au monde qui l’entoure

esthétiques dans l’interprétation d’une œuvre faisait concevoir l’œuvre d’un poète comme l’expression de sa personnalité ; ainsi Schlegel voyait-il chez Euripide une double personnalité : le poète et le sophiste. Euripide en effet est connu pour avoir été un esprit « éclairé » et avoir fréquenté les grands penseurs de son temps, notamment le sophiste Protagoras mais aussi Socrate. On peut retenir donc que le théâtre d’Euripide a toujours été vu comme un théâtre novateur (que ce soit du point de vue du contenu

27 mars 1787 à Loches, Alfred Victor comte de Vigny était un poète, dramaturge et écrivain français. Contemporain de Victor Hugo, il est une figure du romantisme. Il écrira aussi bien des poèmes que des nouvelles, des romans ou encore des drames comme notamment Chatterton. La maison du Berger, publié en 1864 dans Les destinées, est un poème romantique, le seul parlant d’amour écrit par Alfred de Vigny. Ce texte en est la fin. Le poète présente un discours lyrique composé de septains dont les vers

propre au vers. Dans cette lignée nous pouvons convoquer Baudelaire, Mallarmé, Valéry, ... - ensuite à la conception de ceux pour qui le poète est le prêtre d’un art quasi divin, chargé de révéler aux hommes des vérités essentielles sur le monde et sur eux-mêmes : les romantiques tels Hugo, Vigny, certains symbolistes comme Rimbaud pour qui le poète est un voyant. Pour eux la poésie a un domaine à part, un domaine quasi métaphysique : le secret du monde, le « moi » le plus intime. Introduction :

d'interroger le plus secret de nos existences. « La poésie de Reverdy part d'une obsession et d'une blessure mais tout dans ces poèmes s'emploie à les éluder ou à les masquer. Il fut avant tout un poète pour les poètes, et son œuvre peut être considérée comme une quintessence de la poésie contemporaine, dont la plupart des "tendances" y trouvent leurs racines » écrit Gil Jouanard. Pierre Reverdy est né à Narbonne le 13 septembre 1889. Descendant d'une famille de sculpteurs, de tailleurs de pierre

né en 1844 et mort en 1896, s’intéresse rapidement à l’art et la littérature. Il lit la poésie de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier. Il rédige des critiques littéraires à 21 ans, ses premiers poèmes paraissent dans Le Parnasse contemporain. Sa poésie reste inclassable, mélangeant l’esthétique parnassienne et le romantisme. Marié à Mathilde Mauté en 1870, il aspire à une vie ordonnée et bourgeoise mais fait scandale par une grande passion avec Arthur Rimbaud, qui finit mal lorsqu’il

expression différente aussi d'un poète à l'autre. Le mot « poésie » vient du grec ποιεῖν (poiein) qui signifie « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Le poète, héritier d'une longue tradition orale, privilégie la musicalité et le rythme, d'où, dans la plupart des textes poétiques, le recours à une forme versifiée qui confère de la densité à la langue. Le poète recherche aussi l'expressivité

légitimes. On fait l'éloge du commerce. La société des Lumières s'ouvre au monde et s'enthousiasme pour les grands voyageurs. On discute des idées nouvelles dans les salons et les cafés. Certains philosophes, comme Rousseau, mettent en garde leurs contemporains contre les vices qu'entraîne la civilisation, et crée le mythe du bon sauvage, être humain encore non perverti par les fausses valeurs de la société civilisée. Néanmoins, tous s'accordent pour donner une place centrale à l'éducation pour tous,

passion, consument l'énergie humaine, lui fournissent des clés pour interpréter le fonctionnement d'une société qu'il observe avec une cruelle lucidité. BARBEY d'AUREVILLY (Jules, 1808-1889). Issu d'une famille de récente noblesse, ce dandy restera toujours attaché à son Cotentin natal et aux valeurs de l'ancienne société disparue. Ce romancier et polémiste catholique a un faible pour les êtres révoltés, marginaux, sataniques, hors de toute mesure et de toute norme, pour les climats de violence paroxystique

la vie ou l'inventer. 8  Un éditeur contemporain présente ainsi une collection d'ouvrages littéraires : « La modernité n'a rien à voir avec la date de parution. Des textes écrits il y a plusieurs siècles sont résolument modernes. Ils répondent parfois mieux que des œuvres plus récentes à nos préoccupations et à notre soif de beauté. »   Partagez-vous cette opinion ? Vous appuierez  votre réponse sur des analyses tirées de vos lectures. 11  Un auteur contemporain écrit : «Apporter un message aux hommes