Le Poison De Medee

sont un alexandrin qui est dissocié en deux moitiés égales mais antithétique (opposé). « Les vaches y paissant » = image plutôt calme et apaisée et au vers suivant « Lentement s’empoisonnent » avec cette image péjorative et qui introduit le thème du poison dans le texte que l’on trouve dans ce verbe du vers 3. Donc 2 vers qui fonctionnent en antithèse un peu comme les deux hémistiches (moitié d’un vers, marquée par une césure), les deux moitiés du premier vers. On observe que s’il y avait un appui poétique

INTRODUCTION : La mythologie grecque inspire depuis toujours de nombreux artistes. Certains mythes sont intemporels et nous touchent, nous lecteurs, sans pareil. C’est le cas du mythe de Médée, qui a éveillé l’inspiration de nombreux artistes au cours des siècles. L’expression des sentiments complexes dans ce mythe permet un large champ d’interprétations et de variations, au grand plaisir des artistes.  Ce mythe a été repris au fil des siècles et chaque fois modifié au gré de la fantaisie des

jusqu'au bout, Phèdre redoutait, en prononçant son nom, de redonner à la passion une force qui l'empêche de poursuivre. Le choix du poison comme agent de sa mort joue un double rôle. L'allusion à Médée, elle aussi criminelle (meurtre de sa rivale, Iole, et de ses propres enfants) place Phèdre dans la lignée mythologique des monstres criminels. Il fallait aussi un tel poison pour que sa mort soit à la hauteur de sa faute et permette ainsi l'expiation par une lente agonie : “par un chemin plus lent descendre

Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée. 1635 J'ai voulu, devant vous exposant mes remords, Par un chemin plus lent descendre chez les morts. J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes. Déjà jusqu'à mon coeur le venin parvenu 1640 Dans ce coeur expirant jette un froid inconnu ; Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage Et le ciel, et l'époux que ma présence outrage

Aveu de Phèdre qui se sent coupable Elle boit un poison qui entraîne une mort progressive : elle meurt sur scène en faisant son aveu Situation de l’extrait : Nous assistons en effet à un dénouement hors du commun qui présente au spectateur une mort en direct. L’héroïne, Phèdre, livre un aveu qui s’avère

jusqu’au bout, Phèdre redoutait, en prononçant son nom, de redonner à la passion une force qui l’empêche de poursuivre. Le choix du poison comme agent de sa mort joue un double rôle. L’allusion à Médée, elle aussi criminelle (meurtre de sa rivale, Iole, et de ses propres enfants) place Phèdre dans la lignée mythologique des monstres criminels. Il fallait aussi un tel poison pour que sa mort soit à la hauteur de sa faute et permette ainsi l’expiation par une lente agonie : « par un chemin plus lent descendre

jusqu’au bout, Phèdre redoutait, en prononçant son nom, de redonner à la passion une force qui l’empêche de poursuivre.  Le choix du poison comme agent de sa mort joue un double rôle. L’allusion à Médée, elle aussi criminelle (meurtre de sa rivale, Iole, et de ses propres enfants) place Phèdre dans la lignée mythologique des monstres criminels. Il fallait aussi un tel poison pour que sa mort soit à la hauteur de sa faute et permette ainsi l’expiation par une lente agonie : « par un chemin plus lent descendre

aurait déjà tranché ma destinée ; Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée : J’ai voulu, devant vous, exposant mes remords, Par un chemin plus lent descendre chez les morts. J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes. Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenu Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu ; Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuage Et le ciel et l’époux que ma présence outrage ; Et la mort, à mes yeux dérobant la

les effets du poison : la représentation de la mort (châtiment de Phèdre)V1633-34 :· Le fer = synecdoque qui fait référence à la volonté du suicide ; « Fer » et « vertu » personnifiés· La mort cerne le personnage (avec la métonymie de l’épée qui rappelle l’acte II où

tragique 1) Omniprésence de la mort a) Récit d'une agonie par Phèdre elle-même ( v23 à v32) " poison , venin , coeur expirant , la mort.." b) Mort physique " brulante veine " ( la pasion ) s'opposent à " un froid inconnu " ( la mort ) + cécité progressive ("Déjà je ne vois plus..." ) après la révélation de la vérité. c)Autres mortes évoquées : Oenone (v19.20) / Hippolyte " ce qui reste "(V40) + référence à Médée , l'infanticide + l'Achéron ( descendre chez les morts) et les mânes d'Hippolyte = référence