Le Poilu Victorieux Monument Aux Morts

publié une première fois en 1943 puis de nouveau en 1944, cette fois avec la dédicace suivante : « A Gabriel Péri et d'Estienne d'Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru ». Quatre hommes. Deux communistes et deux catholiques. Tous des résistants, tous morts fusillés par les Allemands. Appel au rassemblement pour la liberté, hommage aux résistants emprisonnés et tombés pour la France, ce poème très célèbre est porteur aussi d'espoir : celui de retrouver un jour la joie dans les foyers.   . Louis Aragon

nombreux traumatismes. En effet, les combattants (les soldats qui allaient en guerre) ont vécu de près ces deux conflits mais les civils (les personnes qui ne combattaient pas) ont dû subir cette cruauté. La première guerre mondiale a fait 10 millions de morts entre 1914/1918 et la seconde en compte 50 millions, de 1939 à 1945. De plus ces guerres ont été totales, c'est-à-dire que toutes les forces de chaque pays ont été mobilisées, qu’elles soient militaires, économiques ou psychologiques, dans le but

les photographies des soldats, les objets fabriqués : obus ciselés. - La violence du front, les tranchées : un habitat enterré comme des animaux. - La première guerre industrielle : l’ampleur des pertes est visible sur les monuments aux morts. 1 350 000 Français « morts pour la France », soit 27% d’une classe d’âge entre 18 et 27 ans. Destruction dans toute l’Europe. - La première guerre de la République : elle est meurtrière, comme les guerres des gouvernements autoritaires. - Plus que la

mondiales et celui des totalitarismes. La première guerre mondiale (1914-1918) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) sont les pires conflits de toute l’histoire de l’humanité. Par l’ampleur des destructions humaines et matérielles – 10 millions de morts pour le premier conflit, 50 millions de victimes pour le second, l’Europe et l’Asie totalement ou partiellement détruites – par la nature de la violence qu’elles engendrèrent – en particulier les génocides arméniens, juif et tzigane – ces deux guerres

projet allemand faillit être un succès car il fit perdre à Joffre la « bataille des frontières » → 2 offensives françaises se heurtèrent à la puissance de feux adverses et conduisirent à 2 défaites françaises qui coutèrent 40 000 morts entre le 20 et le 23 août (27 000 morts le 22 août 1914 → jour le plus sanglant de toute l’histoire de France) → caractère totalement inadapté de l’offensive à outrance. • C’est une défaite mais non une déroute. 29 août → l’opinion publique française a connaissance de

tranchées sont peu à peu creusées. Les hommes n'en sortent que pour des offensives meurtrières qui ne permettent souvent qu'une avancée de quelques kilomètres (300 000 morts lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916 ; 52 000 morts en un mois lors de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. • La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont pilonnées par l'artillerie

tranchées sont peu à peu creusées. Les hommes n'en sortent que pour des offensives meurtrières qui ne permettent souvent qu'une avancée de quelques kilomètres (300 000 morts lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916 ; 52 000 morts en un mois lors de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. • La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont pilonnées par l'artillerie

fleur des preux et la gloire de France, Victorieux et hardi combattant, Sage en vos faits et bien entreprenant, Souverain homme de guerre, Vainqueur de gens et conquéreur de terre, Le plus vaillant qui onques fut en vie, Chacun pour vous doit noir vêtir et querre : Pleurez, pleurez, fleur de chevalerie. O Bretagne, pleure ton espérance, Normandie, fais son enterrement, Guyenne aussi, et Auvergne or t'avance, Et Languedoc, quiers lui son monument. Picardie, Champagne et Occident Doivent

de la démarche historique à la construction de l’esprit critique. Les processus de patrimonialisation et de mémorialisation consistent dans l’attribution d’une valeur contemporaine à une sélection de traces matérielles ou immatérielles du passé : monuments, objets, pratiques culturelles, souvenirs… Cette valeur est attribuée dans le cadre d’un jeu d’échelles qui part de pour atteindre l’humanité entière. Cette attribution construit des récits. Lorsque l’un de ces récits est porté par un groupe suffisamment

tranchées sont peu à peu creusées. Les hommes n'en sortent que pour des attaques meurtrières qui ne permettent souvent qu'une avancée de quelques kilomètres (300 000 morts lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916 ; 52 000 morts en un mois lors de l'offensive Nivelle en 1917, etc.). L'objectif est alors de faire le maximum de morts chez l'ennemi plutôt que de gagner du terrain. La vie sur le front devient vite insupportable. Lors des combats, les tranchées sont bombardés par l'artillerie