Le Poinçonneur Des Lilas

dans ses idées Que le temps, le vent, les amis, l’écologie Font partie de la vie Et c’est pour ça que j’ai pas choisi De travailler plus Pour gagner plus On n’a pas voté pour travailler plus Paroles Le Poinçonneur Des Lilas Serge Gainsbourg Je suis le poinçonneur des lilas Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste Les extraits du Reader's Digest Et dans ce bouquin y a ecrit Que des gars

Gainsbourg, du chant a la une !, Le poinçonneur des lilas 1958 Gainsbourg, auteur provocateur du XXème siècle, se déclarera a plusieurs reprise fort inspiré d'Apollinaire, de Verlaine et d'autres auteurs de la fin du XIXème. Pourtant, la ou Apollinaire se dévouait a l'éloge du progrès, Le poinçonneur des lilas, véritable Temps modernes de la chanson, s'attaque frontalement a la tache répétitive, sans fin, de l'homme-machine. Je suis le poinçonneur des Lilas Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde

avec comme documents: « La porte » de Guillaume Apollinaire. - « Le Laboureur et ses Enfants » de Jean de La Fontaine »La cuisson du pain » D’Émile Verhaeren - « La France est-elle coupée en deux? » de Gérard Fromanger. - Le « poinçonneur des lilas » de Serge Gainsbourg. « C U I S S O N D U PA I N » D ’ É M I L E V E R H A E R E N Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches

voyage. Culturel : les années 50 en France, le métro, Paris… Durée/nombre de séances : 2 séances d’1h30 Supports : 1) Un extrait de Zazie dans le métro de Raymond Queneau ; 2) Deux planches de Zazie dans le métro de Clément Oubrerie ; 3) Le Poinçonneur des Lilas interprété par Serge Gainsbourg. « On roule un peu, puis Gabriel montre le paysage d’un geste magnifique. – Ah ! Paris, qu’il profère d’un ton encourageant, quelle belle ville. Regarde-moi ça si c’est beau. – Je m’en fous, dit Zazie

habitués du métro » dont parle Blaise Cendrars dans Bourlinguer. On pénètre grâce à lui dans un espace souterrain aux frontières clairement définies. Pour Zazie, c’est l’univers du monde des adultes ; pour le poinçonneur des lilas, c’est l’aliénation d’un monde sans lumière. Le poinçonneur de Gainsbourg est peu à peu remplacé par des machines qui avalent le ticket et y apposent leur marque, synecdoque de l’homme englouti dans le ventre de la terre et qui en ressort marqué de son sceau. Le ticket

Doc 1 : La Porte des Lilas, un quartier aux marges de Paris Le quartier de la Porte des Lilas et de ses abords peut être considéré comme symbolique des relations urbaines entre Paris et les communes qui lui sont riveraines, en l’occurrence Les Lilas, Le Pré Saint Gervais et Bagnolet. ème ème Situé au nord-est de Paris, à cheval sur les 19 et 20 arrondissements, ce secteur comme l’ensemble de la couronne parisienne, a connu de profondes modifications tout au cours du XIXe siècle avec la destruction

classe. Pour la seule année 1900, 17 millions de passagers l’utilisent. Jusqu’au système actuel des tourniquets, établi en 1973, le ticket est soumis à perforation : un poinçonneur  vous autorise à entrer sur le quai  après avoir fait « un petit trou », devenu célèbre par la chanson  de Serge Gainsbourg, Le  Poinçonneur des lilas. Beige brun, violet, jaune, vert pour finir actuellement blanc et muni d’une bande magnétique,  le ticket sera peut-être un jour appelé à disparaître, suivant l’exemple

| |- La javanaise (Serge Gainsbourg) | |- Le poinçonneur des lilas (Serge Gainsbourg) | |

hasard que Michèle et Francis découvrent avec stupéfaction les compositions de Gainsbourg en allant chez lui voir ses toiles. Le lendemain, Francis Claude pousse Serge sur scène. Mort de trac, il interprétera son propre répertoire (dont Le Poinçonneur des Lilas)22. Puis Claude le présente dans son émission sur les ondes de Paris-Inter le 5 janvier 1958. Michèle Arnaud (et plus tard, en 1966, son fils Dominique Walter) sera d'ailleurs la première interprète de Serge21. Il commence à déposer ses titres

hasard que Michèle et Francis découvrent avec stupéfaction les compositions de Gainsbourg en allant chez lui voir ses toiles. Le lendemain, Francis Claude pousse Serge sur scène. Mort de trac, il interprétera son propre répertoire (dont Le poinçonneur des lilas)14. Puis Claude le présente dans son émission sur les ondes de Paris-Inter le 5 janvier 1958. Michèle Arnaud (et plus tard, en 1966, son fils Dominique Walter) sera d'ailleurs la première interprète de Serge13. Il commence à déposer ses titres