Le Poete Mourant

De son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son corps maigre et galeux ; L’âme d’un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d’un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée, Cependant qu’en un jeu plein de sales parfums, Héritage fatal d’une vieille hydropique, Le

Clarisse Imitation d’un poète écossais. Oui, je me plais, Clarisse, à la saison tardive, Image de cet âge où le temps m’a conduit ; Du vent à tes foyers j’aime la voix plaintive Durant la longue nuit. Philomèle a cherché des climats plus propices ; Progné fuit à son tour : sans en être attristé, Des beaux jours près de toi retrouvant les délices, Ton vieux cygne est resté. Viens dans ces champs déserts où la bise murmure Admirer le soleil, qui s’éloigne de nous ; Viens goûter de ces bois

du poison. Mais j'ai la joie au coeur. Tenant la reine embrassée et levant les yeux au ciel. Permettez, ô mon Dieu, justice souveraine, Que ce pauvre laquais bénisse cette reine, Car elle a consolé mon coeur crucifié, Vivant, par son amour, mourant, par sa pitié ! La Reine. Du poison ! Dieu ! C'est moi qui l'ai tué ! – je t'aime ! Si j'avais pardonné ? ... Ruy Blas, défaillant. J'aurais agi de même. Sa voix s'éteint. La reine le soutient dans ses bras. Je ne pouvais plus vivre. Adieu

précise, sur la ruine et les ruines et la civilisation romaine. La connaissance livresque de la grandeur de Rome qui suscitait son admiration d’humaniste se trouve ainsi confrontée au spectacle vivant de l’anéantissement de la Rome antique, que le poète avait déjà évoqué bien avant son voyage en Italie en des termes que l’on va retrouver dans le sonnet XIV.2 Les quatre strophes du sonnet XIV répondent à une composition tétragonale. Une seule phrase occupe tout le sonnet sous la forme d’une comparaison

détruit l’équilibre ». Les vers renvoient au titre du recueil, Le temps déborde, et à l’épigraphe, qui lui donne son sens, le « jour en trop ». La séparation est rendue plus visible grâce à l’opposition que produit le « Mais » de début de vers. Le poète exprime sa souffrance selon nombreux procédés. Ni le mot souffrance ni le mot douleur ne sont employés dans ce poème qui dit pourtant la souffrance profonde de la mort et de la séparation. Paradoxalement, l’insupportable constat de la disparition s’exprime

Analyse : On dirait que le temps s'est arrêté, seul le personnage d'Eurydice mourant semble en mouvement. C'est le point central de perception du tableau, par qui passe la ligne de découpage de la composition et pourtant personne dans le tableau ne semble prêter attention à sa mort, pas même Orphée. Poussin exacerbe ici la tragédie d'Eurydice et redonne une nouvelle lecture du mythe : Orphée le poète et musicien est si absorbé par son art qu'il ne voit pas Eurydice. D'ailleurs tous sont

son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son corps maigre et galeux; L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d'un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée Cependant qu'en un jeu plein de sales parfums, Héritage fatal d'une vieille hydropique,

certainement le meilleur auteur des lettres françaises durant le XIV siècle. Le 1er avril 1868, il est né à Marseille, où il suit tout d'abord des études au Collège Stanislas de cette ville. Venu à Paris pour étudier le droit, bien vite, il choisit d'être poète et fait ses premiers essais littéraires. Il écrit également plusieurs pièces qui ne verront jamais le jour. Ces premiers écrits passent inaperçus. En 1888, il écrit Le Gant Rouge. La pièce obtient un certain succès, mais reste sans suite. Pendant

romantiques, le spectacle de la Nature ramène d'abord à l'Homme lui-même: l'automne et les soleils couchants deviennent dès lors des images du déclin de nos vies, alors que le vent qui gémit et le roseau qui soupire symbolisent bien entendu les émotions du poète lui-même. Même en musique, notamment dans la Pastorale de Beethoven, c'est bien moins une description de paysages champêtres qu'il faut entendre que l'écho de la sérénité ou de la colère vécue par un homme. La Nature, enfin, est un lieu de repos,

cerveaux »), Baudelaire désigne dc l’humanité ds son entier (lui compris) ; ds le dernier quatrain, on a « mon âme » et « mon crâne », ce glissement - de l’humanité au poète seulement - correspond au passage de l’Ennui (éprouvé par tous, cf. "Au lecteur") à l’absence totale d’espoir (expérience personnelle, ressenti singulier du poète) alors que jusque-là les quatrains établissaient un // entre l’extérieur et l’intérieur, l’environnement et le psychisme, le dernier quatrain est consacré à l’évocation