Le Philosophe Est Celui Qui Dit En Y Pensant

notre vie, on ne devient pas pour autant un autre individu: nous gardons la même identité. C’est cette identité qui fait de nous des sujets de droit responsables. Pourtant, il arrive que le caractère d’un homme se modifie au point que l’identité de celui-ci soit altérée: on parle alors d’aliénation, littéralement le fait de devenir un autre. L’homme devenu fou perd sa capacité juridique: il n’est plus un sujet. Amener la problématique: Pouvons-nous parler d’une permanence du sujet (énoncé de la question

nature, mais c’est un roseau pensant ». Le terme penser est aussi lié à soi-même, un pronom utilisé pour parler d’une seule et même personne en excluant les autres ; il se définit par l’opposition aux autres. Du latin, ego, il renvoie à la réalité qui constitue qui je suis, se construit avec des sensations, des expériences vécues, c’est un lieu de quête d’identité personnelle, de rapport aux autres et de confrontation avec la réalité extérieure. Chez les philosophes, pour Descartes le je s’acquiert

possédait quelques terres. Après ces études secondaires à Naples, il entre à 17 ans dans la plus grande université de la ville et entreprend des études générales puis de théologie. Lors de son enseignement, deux autorités dominent l’époque : le philosophe Aristote et Thomas d’Aquin. Il est ordonné prêtre en 1573 et pris le nom de Giordano. En 1575, il soutient une thèse sur Thomas d’Aquin et deviendra, à 27 ans, docteur en théologie. Il pense que l’univers est infini et qu’il existe plusieurs étoiles

Dans son Introduction à la lecture de Hegel, le philosophe, Alexandre Kojève, définit l'homme par la conscience de soi. « l'homme -écrit-il- est conscient de soi. (...) et c'est en ceci qu'il diffère essentiellement de l'animal ». Cependant, cette conscience de soi, propre à l'homme est-elle donnée, innée, immédiate ou bien est-elle acquise et à supposer qu'elle s'acquiert, comment s'acquiert-elle? Dans ce passage tiré de l'Esthétique, Hegel, philosophe allemand du XIXème siècle, développe la thèse

jai conscience dtre, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce nest pas un problme pour moi. Dautre part, si je ne suis quun tre pensant, comme le prcisait Descartes , dire que je sui un tre diffrent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un ddoublement de ltre, entre celui qui est, et celui qui se contemple travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. tre, cest exister, cest tre prsent au monde

conscience d’être, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n’est pas un problème pour moi. D’autre part, si je ne suis qu’un être pensant, comme le précisait Descartes , dire que je sui un être différent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dédoublement de l’être, entre celui qui est, et celui qui se contemple à travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c’est exister, c’est être présent

inquiétant pour la société, déstabilisant pour l'individu. Or, opposé au dogme et à la croyance, le doute est est au contraire, pour les philosophes, un élément constitutif de la pensée humaine; par ses questionnements, ses interrogations, ses critiques, il permet le développement de nouveaux savoirs, de nouvelles théories, de nouveaux champs d'exploration. Comme le dit Descartes: « Le doute, l'erreur, les pensées, sont des épreuves de mon existence ». Il s'agit d'un doute théorique. Il est soumis à l'appréciation

départ absolu de la pensée philosophique. C’est parce qu’est mise en doute l’existence des choses qui me sont extérieures et que « je » suis la seule chose certaine qu’autrui devient un problème et ce d’autant plus que lui aussi doit être une chose pensante. C’est donc tout simplement parce qu’ils n’avaient pas pensé le sujet comme les classiques et les modernes, que les Grecs (et les médiévaux) ne pouvaient thématiser autrui. Mais ce n’est pas dire qu’ils concevaient uniquement l’autre comme une catégorie

d’être, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n’est pas un problème pour moi. D’autre part, si je ne suis qu’un être pensant, comme le précisait Descartes , dire que je sui un être différent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dédoublement de l’être, entre celui qui est, et celui qui se contemple à travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c’est exister, c’est être

« 346 - Pensée fait la grandeur de l'homme. 347 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut