Le Passant La Passante Victor Hugo

Corpus : • Document A : Victor Hugo, Les Rayons et les ombres, 1840. • Document B Théophile Gautier, « Le Pin des Landes », Emaux et Camées, 1852. • Document C Charles Baudelaire, « L'Albatros », Les Fleurs du mal, 1857. • Document D : Arthur Rimbaud, « Ma Bohème », Poésies, 1870. Questions (6 points) 1. À travers une étude de ces différents textes, expliquez quelle image leurs auteurs donnent du poète et de la création poétique. (3 points) 2. Relevez les différentes images (métaphores ou

pour quelque chose de peu cruelle, et essai de lui démontrer qu'il y a pire dans la vie. Biographie Victor Hugo : Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l'un des plus importants écrivains romantiques de langue française. Victor Hugo occupe une place importante dans l'histoire des lettres françaises et celle du XIXe siècle, dans des genres

maritime, l’homme est le centre de poèmes tels que « L’Homme et la Mer » de Charles Baudelaire, « Brise Marine » de Stéphane Mallarmé, ou encore « Une nuit où on entendait la mer » et « d’Océano nox » sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le « L’Homme

pouvoir absolu de Charles X, la bourgeoisie et ses privilèges, et de libérer l’esprit créatif, de laisser la place à l’imagination et à la sensibilité dans la littérature, l’art, la musique. Il faut « tordre le cou à ce grand niais d’alexandrin » Hugo La valeur de l’individu et l’exaltation du moi Le malaise romantique s’exprime par le besoin d’affirmer son « moi » et sa subjectivité. Il y a une prise de conscience de l’incompatibilité entre l’être et son environnement social, prise de conscience

Victor HUGO (1802-1885) J'aime l'araignée J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait ; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ; Ô sort ! fatals noeuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit

l’expression du lyrisme amoureux ? Lectures analytiques : 1) Du Bellay, L’Olive (1550), LXXXIII, « Déjà la nuit en son parc amassait… » 2) Ronsard, Second Livre des amours (1578), Sur la mort de Marie, V « Comme on voit sur la branche … » 3) Victor Hugo, Les Contemplations (1856) « Elle était déchaussée » 4) Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou (1915), « Si je mourais là-bas… » 5) Paul Eluard, Capitale de la douleur (1926), « La courbe de tes yeux » (manuel p.59) Textes et documents complémentaires :

Les sept vieillards A Victor Hugo Fourmillante cité, cité pleine de rêves, Où le spectre en plein jour raccroche le passant ! Les mystères partout coulent comme des sèves Dans les canaux étroits du colosse puissant. Un matin, cependant que dans la triste rue Les maisons, dont la brume allongeait la hauteur, Simulaient les deux quais d'une rivière accrue, Et que, décor semblable à l'âme de l'acteur, Un brouillard sale et jaune inondait tout l'espace, Je suivais, roidissant mes nerfs

Pour Pablo Neruda, poète chilien exilé en raison du régime totalitaire de son pays, « la poésie est une insurrection ». Présente depuis l’antiquité grecque, on la retrouve dans certaines fables de La Fontaine, mais surtout dans Les Châtiments de Victor Hugo, recueil engagé contre la dictature de Napoléon III ou les oeuvres des poètes résistants comme Aragon ou Eluard pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle sert à célébrer des exploits. Elle met en valeur un héros dont les actions sont données comme

d’un accident qui ressemblait à un attentat : il reçut une poutre sur la tête en passant sous un échafaudage – Edmond Rostand reprend cet événement dans la fin de Cyrano. Il mourut l’année suivante des suites de cette blessure. Le romantisme et le néo-romantisme Rostand, le néo-romantique Edmond Rostand est ce qu’on pour- rait appeler un néo-romantique. Après l’échec des Burgraves de Victor Hugo en 1843, le romantisme au théâ- tre semblait condamné. Mais il connut un dernier

conflagration des tonalités et des codes servait à la représentation d’un monde en crise » (Florence Naugrette) La pièce Mangeront-ils ? est une comédie en vers et en deux actes, écrite entre janvier et avril de 1867 pendant la période de l’exile de Victor Hugo. La pièce a été une année après la mort de l’écrivain dans un recueil intitulé Théâtre en Liberté. Et elle n’a pas été représentée que 40 ans après sa création. L’ensemble des pièces dans le recueil Théâtre en Liberté sont difficilement jouables