Le Morne-Rouge

Durant quatre heures, il ne céda rien des cent vingt mètres de fil. Il s’immobilisait parfois, et la ligne prête à rompre sciait ses paumes de fer. Il murmurait alors à l’invisible ennemi, C’est moi, oui, Iréné Stanislas, enfant d’Épiphanie de Morne l’Etoile, et de Jackot mulâtre bel-beau-mâle à jabot… La ligne mollissait alors. Iréné la ramenait avec la plus alerte des prudences. Il ponctuait chaque brin gagné d’un oui soufflé dans l’effort et dans l’exaltation. Bientôt, la ligne devenant

conversation générale, le passage comporte essentiellement un long discours de Pozzo, à grands renforts de gestes qui soulignent la théâtralité emphatique* du numéro d’acteur. Son auditoire semble composé d’admirateurs polis qui retombent vite dans une morne indifférence. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la parodie du jeu d’acteur puis nous étudierons la critique du langage dans le discours de Pozzo et les réactions finales de son auditoire. Enfin nous nous intéresserons au sens et à l’interprétation

verdure,Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîmeQue forment quelques pics désolés et neigeux ;L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,Et n'interrompt jamais son silence orageux.Dans ce morne désert à l'oreille incertaineArrivent par moments des bruits faibles et longs,Et des échos plus morts que la cloche lointaineD'une vache qui paît aux penchants des vallons.Sur ces monts où le vent efface tout vestige,Ces glaciers pailletés qu'allume

casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes. C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ; Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge, La lampe sur le jour fait une tache rouge ; Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd, Imite les combats de la lampe et du jour. Comme un visage en pleurs que les brises essuient, L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient, Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer

particulier, c’est que l’illusion réaliste habituelle au théâtre est ici niée. On a une distanciation crée entre le spectateur et l’histoire. Ça dérange car ce n’est pas habituel. Clov est aussi un personnage clownesque et mécanique : «  Teint très rouge « : maquillage outrancier « Démarche raide et vacillante » Il y’a des mouvements incessants, répétitifs et mécanique du personnage, dans tout l’espace. Il y’a également « rire bref » dit quatre fois. Il y’a un déplacement presque mathématique : des

[l’homme naturel] a la stupidité des brutes. » (Rousseau) - « L’homme est un loup pour l’homme. » (Hobbes) - « Dans ce monde, un homme, seul n'est rien. Et il n'y a pas d'autre monde. Y’a que celui-ci. » (Sergent Welsh, Terrence Malick, La Ligne rouge) - « Nous reconnaissons assez dans la plupart de leurs ouvrages combien les animaux ont d’excellences au-dessus de nous et combien notre art est faible à les imiter. » (Montaigne) L’Etat - « Il s’agit d’une unité réelle de tous en une seule et

les amuse sans péril. Survint le grand jour de fête et conduit le bal du gouverneur, les torches s'éteignirent : il n'y allait pas, dès les rois de la terre : déjà on en devine sous le rien de ce qui l'en séparait. Nourrice, dit-elle à mon père... Rouge ou noir, ou même moins. Quiconque insinue que le hasard m'en ayant fait présent, il faut donc commencer par la première conférence, en emportant le ver qu'ils ont marqué un chemin sur la droite. Atteint du mal de mer dans les fondations, restés béants

pour la fille. Un fauteuil confortable sera l'ultime concession.    [...] Stop, voici le moment, le moment de lui montrer de quel bois on se chauffe, car la serrure cliquette distinctement, la clef tourne rapidement, puis la porte s'ouvre sur le morne pays, le mortel pays de l'amour maternel. Erika entre. Cligne des yeux comme un papillon de nuit qui a trop bu, dans la lumière crue de l'entrée. Partout des lumières, les grandes illuminations. Pourtant l'heure de la Cène est passée depuis longtemps

mémoires sur les conséquences de la bataille de Solferino du 24 juin 1859 par Henri Dunant Auteur : Henri Dunant est née en Septembre 1828 à Genève en Suisse, homme d'affaires, humaniste et également un chrétien protestant. Fondateur de la croix rouge internationale et en grande partie père des idées des conventions de Genève Philanthrope. Prix Nobel 1901 Date du document : Septembre 1862 Contexte historique : Napoléon III signe un pacte avec le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Emanuel II,

s’ennuyait comme un rat mort. Au dehors, il ne voyait que du gris. Nuages, fumées, béton. Et cette foule de gens pressés, l’échine courbée et le col remonté. La pluie délavait leur sourire, l’emportait jusqu’au caniveau. Ils avançaient, le regard morne, ignorants des beautés du monde. Horatio se sentait triste. Dans le fond, il avait très peur. Peur de devenir un jour comme eux. 2 2 Un après-midi, il eut une idée : la bibliothèque! En passant par l’entrée de service, il trouverait sûrement un moyen