Le Morne-Rouge

province se situe dans la lignée de Balzac et de ses scènes de la vie de province. Mais, à la différence de l’univers balzacien, ici rien ne se fait et tout se défait. Flaubert décrit ce qui se passe quand il ne se passe grand-chose dans une province morne ou les jours s’écoulent, monotones pas grand-chose dans la vie d’une femme qui va de déception en désespérance. I/PRESENTATION DE L’AUTEUR 1/Biographie Né le 12  décembre 1821, après une sœur et deux frères décédés en bas âge, dans une famille

contradictoirement » (on pourrait ajouter à la série le bleu et l'orange). IV.2.1.6. Illustration de la distinction entre sujet de l'énonciation réel et contenu de l'énoncé irréel En 1931, Louis Aragon, de retour d'URSS, publie un poème lyrique intitulé Front rouge qui adopte la ligne révolutionnaire du parti communiste. On peut y lire des expressions métaphoriques comme « les journées de feutre » ou « les hommes de brouillard ». Mais on y trouve aussi des énoncés nettement plus provocateurs comme « Camarades

les Hutu et les Tutsi en portant leur attention sur leur nez. Dans la deuxième partie, Gabriel exprime son dégoût pour la vie qu’il mène en France. Il n’arrive pas à trouver sa place. Les seuls moments où il parvient à s’échapper de son existence morne, c’est lorsqu’il est avec des femmes ou lorsqu’il boit. Il est nostalgique de la période où il était enfant lorsqu’il était au pays. Il idéalise l’Afrique et rêve d’y retourner. Le jour de son anniversaire, alors qu’il fête ses trente-trois ans, on

confidentielle, un recueil de poèmes : Éveils et commence à rédiger, seul, un autre recueil qui s’intitulera : la Chanson des Hommes. Lors de l’exposition universelle de 1889, encore adolescent, il est « traîné de force » à Paris. Il regarde d’un œil morne la grande cité qui lui paraît sinistre de laideur et il est satisfait de rentrer en sa ville natale. On n’échappe pas à son destin ; il est dit que tous les grands poètes naissent en province et meurent à Paris. L’adage se confirme une nouvelle fois

artistique. L’atmosphère est propice aux rêves, empreinte d’idéaux. La vérité prime sur l’aspect collectif. La sensibilité tourmentée s’exprime de manière lyrique et l’imagination est mise en avant, au détriment de l’existence quotidienne jugée trop morne. La rêverie porte l'homme à la méditation face au grand spectacle de la nature  En peinture, l’exaltation du moi est un trait essentiel du romantisme. Le courant se distingue par une homogénéité de l’œuvre contrairement au néoclassicisme qui le

amoureuse, n’est-ce pas ? » Je fais quelques tentatives maladroites d’aborder Philippe. « Est-ce ce vous aimez votre travail ? » Il éclate de rire : « Ça va ! Et toi ? », s’adresse à Jean, son petit 2 Monteur de chapiteaux collègue au visage rouge : « Elle me demande si j’aime mon travail ! ». Une heure passe dans des tourments infernaux. Enfin le miracle se réalise : Jean reconnaît mon accent de l’Est, fait signe à Philippe et se retire, nous laissant seuls dans la clairière. - Viens, on va

textes remplis d'humour et décadence. Les entrailles de la terre,  Des os de Noël,  Des veines de marbre, Une âme de soufflet. ..…......... François Tristan L'HERMITE   (1601-1655) L'ABSENCE DE PHILIS Élégie pour un roman Frêle Démon, morne prince des Songes,  Qui n'entretiens l'âme que de mensonges,  Si c'est de toi de qui je dois tenir  Tout le bonheur qui me doit advenir,  Si ton pouvoir d'une erreur favorable  Peut adoucir l'ennui d'un misérable,  Si la froideur et l'ombre du sommeil 

suffisait pour se comprendre et s'estimer.         A l'automne, vers la fin du jour, quand le ciel, ensanglanté par le soleil couchant, jetait dans l'eau des figures de nuages écarlates, empourprait 7 le fleuve entier, enflammait l'horizon, faisait rouge comme du feu entre les deux amis, et dorait les arbres roussis déjà, frémissants d'un frisson d'hiver, M. Sauvage regardait en souriant Morissot et prononçait : "Quel spectacle !" Et Morissot émerveillé répondait, sans quitter des yeux son flotteur

soucieuse au moindre battement, Je veillerai à ce que rien ne la tourmente. A ma muse je promets un amour infini, Où gouverné par elle comme la voile par le vent, Je m'approcherai d'elle au moindre soufflement Comme pour la sauver d'une trop morne vie. A ma muse je promets d'être honnête et sincère, Non sans être parfois arraché ou déçu, Je me ferai l'écho de ce qu'il faudrait taire. A ma muse je promets trop de choses peut-être, Les promesses sont faites pour être tenues, Ainsi sera

deux mots. Ah ! très bien ! très bien ! très joli ! Et des gravures !… Ah! c’est trop fort ! »3 2- La désillusion de l’amour : Mais le désenchantement arrive bien vite et Emma se retrouve prisonnière d’un mariage avec un homme médiocre et d’une vie morne loin des fastes parisiens auxquelles elle aspirait. ______________________ 1 2 FLAUBERT, Gustave, Madame Bovary, Livre de poche classique, Librairie Générale Française, 1999, p. 55. Idem., p. 106 3 Idem., p. 77. . 10 Là commence la descente