Le Fantôme noir

d'une des maisons que nous pourrions acquérir.» Nous étions dans le taxi qui nous menait vers une colline de granit blanc qui se distinguait de toute cette verdure imposante. Au sommet, je pouvais entrevoir un phare noir foncé , qui me rendit mal à l'aise dés le premier regard. Derrière, j'apercevais une jolie maison blanche, qui contrastait parfaitement avec le phare. La maison comportait trois étage et était surmontée d'un toit rouge vif dont la couleur se reporter

frayeur qui s'enna instantanément jusqu'au paroxysmz-, je contemplai le désolant personnage, en silence. Tout à coup, le prêtre éleva le bras, avec lenteur, vers moi. 1I me présentait une chose lourde et vague. C'était un manteau. Un grand manteau noir, un manteau de voyage. Il me le tendait, comme pour me l'offrir 1. .. je fermai les yeux pour ne pas voir cela. Oh ! je ne voulais pas voir cela! Mais un oiseau de nuit, avec un cri affreux, passa entre nous, et le vent de ses ailes, m'effleuram les

la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus. J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie. Texte C - Paul Eluard : «La Dame de carreau», Les Dessous d'une vie, 1926. Tout jeune, j'ai

CLAUDE SIMON L’Acacia (1989) « Le cadavre noir de l’Histoire » I. Une atmosphère oppressante A. L’immobilité des éléments liée à l’atmosphère d’où le manque d’oxygène * « noir, opaque, impénétrable » + anaphore de aucun=paysage se fige * Impénétrable= suffoquement du à la vue bouchée +manque d’oxygène B. Paysage hostile aux hommes * L’homme va vers sa propre mort * Impénétrable= vue bouchée * Décor invariable =errance des hommes = aucune modification

seule qui compte aujourd'hui pour moi, Je pourrais moins toucher ton front Et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme Qu'il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu'à être fantôme Parmi les fantômes et plus ombre  Cent fois que l'ombre qui se promène Et se promènera allègrement Sur le cadran solaire de ta vie. J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps

Nekuia, c'est-à-dire l'invocation des morts. Après une journée de navigation, Ulysse débarque au pays des Cimmériens, plongé dans une nuit perpétuelle. Comme indiqué par Circé, il procède à un sacrifice chtonien et promet au devin Tirésias un bélier noir s'il accepte de se montrer à lui. Les ombres des morts s'approchent en foule, mais Ulysse leur défend de se nourrir du sang, qu'il réserve à Tirésias. L'ombre d'Elpénor réclame à Ulysse des funérailles convenables lorsqu'il retournera chez Circé. Puis

l’étoile jaune de David (l’étoile juive). En dessous de cette étoile, nous pouvons voir une main presque transparente. Cette main est reliée à un corps, toujours blanc transparent qui flotte au-dessus de cette famille. Il doit représenter un fantôme. Ce fantôme est là pour évoquer la mort à venir des personnes au premier plan. Devant le garçon de droite, on peut voir clairement une main. Cette main tient un fusil. Elle porte un gant et sur ses manches, il y a une tête de mort et des éclairs. Cette

de la Reine Sofia à Madrid. Dans cette œuvre, il représente le village basque de Guernica, bombardé par les forces nazies le 26 avril 1937. I) Je décris et j’analyse l’œuvre : Il s’agit d’un tableau composé de couleurs monochromes (blanc, gris, noir) qui représente une scène intérieure où l’on voit différents animaux et personnages aux traits déformés. La toile est découpée en plans triangulaires : Le centre est occupé par une lampe en forme d’un °il, et qui domine toute la scène. Au-dessous,

l’exposition universelle de Paris de 1937. Cette toile, inspirée du bombardement de la ville de Guernica, le 26 avril 1937, devient le symbole des horreurs de la guerre. Description : Il s’agit d’un tableau composé de couleurs monochromes (blanc, gris, noir) qui représente une scène intérieure où l’on voit différents animaux et personnages aux traits déformés Le centre est occupé par une lampe en forme d’un oeile il, qui domine toute la scène. Au-dessous, la silhouette d’un cheval, dont les violentes

qui inaugure ce roman, c'est la thématique de l'enfance brisée, une thématique qui, couplée avec celle de la folie, va devenir l'objet précis des développements romanesques futurs d'Anne Duguël. En 1994, elle entame une collaboration avec le Fleuve noir et la collection « Frayeur » dirigée par Jean Rollin. Asylum (1994) raconte la vengeance d'un petit garçon surdoué qui découvre qu'il fait l'objet d'expériences génétiques à son insu et que les savants qu'il prenait pour ses parents ont tué ses vrais