Le Fantôme de la liberté

la scène. Au dessous, un cheval blessé, hurle. Il représente le peuple républicain et la victime innocente. A droite du tableau, une femme essaye tant bien que mal de traîner son genou, elle tente de marcher vers la liberté et tout ses membres sont démesurés. Au dessus, une femme fantôme semble faire apparition en brandissant une bougie. Une femme dans les flammes est représentée totalement à la droite du tableau, levant les bras au ciel. L'artiste a fait référence au tres de mayo de Goya. Ce tableau

que j'ai à voir moi, c'est que je suis perdu, et que les hommes n'en profiteront pas plus qu'il ne me comprendront. » Lorenzo prend consience de son acte inutile. PS s'oppose au pissimisme de Lorenzo. « je crois à la vertu, à la pudeur, et à la liberté » « si tu n'as vu que le mal....je ne puis te croire » PS croit au bien et au mal (manichiéisme). Il idéaliste la chose. Comme il pourrait le faire avec ses fils. Lorenzo porte un regard sombre sur l'humanité (référence à Satan et Brutus, un

paysage de collines de pierres, de routes, de ponts, avec le lit de galets poussiéreux du fleuve, et l'usine de crémation qui laisse flotter son nuage âcre et lourd au-dessus de la vallée. Ici, on est loin de la mer, loin de la ville, loin de la liberté, loin de l'air même, à cause de la filmée de l'usine de crémation, et loin des hommes, parce que c'est une cité qui ressemble à une ville désertée. Peut-être qu'il n'y a personne en vérité, personne dans ces grands immeubles gris aux milliers de fenêtres

pour « rentrer en contact avec les morts ». Cette pratique dit « chamanique » est considérée comme un contact avec le démon dans l’église catholique. Or, la croyance des fantômes est très ancienne. Les Européens ont généralement une vision du fantôme comme créature immatérielle. Il semble, d'après Claude Lecouteux que les fantômes à l'origine aient été des morts, si l'on peut dire, bien vivants ; ils avaient une matérialité indéniable : les sagas islandaises, avec leurs défunts qui reviennent pour

irrationnel. Elle engendrerait une liberté excessive chez l’homme qui lui ferait perdre le chemin de la raison. Il croit que l’homme démocratique à aucun ordonnancement, à aucune nécessitée, qu’il est imprévisible et instable. C’est dans cette idée qu’il dit dans la république que : « l’homme démocratique est celui qui ne parvient plus à distinguer en lui-même les désirs superflus des désirs nécessaires.» En d’autre mots, il affirme que dut à une trop grande liberté, la démocratie mènerait l’homme

Baudelaire, après avoir joué à interpréter la scène qu’il avait sous les yeux, rend hommage à ces fantômes parisiens et au rapport intrinsèque qu’entretiennent la muse, le langage et le poète. En effet, il revient sur la seule partie de l’anatomie qui soit le reflet de l’âme, sans considération du temps qui passe ; les yeux. Il les compare aux « puits

pêche, et qui maintenant, par le jeu de la «mémoire» se superposent à la route bien réelle qu’il parcourt. On peut observer que les circonstances du récit inspirent une métaphore analogue à la l. 19, « la dynamo ouvre toujours le chemin d’une liberté à déguster […] » à laquelle font écho ces «routes de mémoire». Par ailleurs, la dernière phrase du texte est riche d’autres ambiguïtés poétiques qui préparent subtilement l’image des « routes de mémoire ». La dynamo, par exemple, devient comme

fait qu'on désire et qu'on aime, c'est une force douce et terrible, plus puissante que la beauté. - Anatole France La nuit est propice à la réflexion, au silence, à la peur aussi. C'est dans l'obscurité qu'on dort, qu'on se tait, qu'on voit les fantomes. - Simone Piuze Avec le talent, on fait ce qu'on veut. Avec le génie, on fait ce qu'on peut. - Dominique Ingres Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on ose pas, c'est parce qu'on n'ose pas que tout devient difficile. - (Lucius Annaeus Seneca)

règle sauf les siennes. Celui qui agit sans contraintes avec les femmes, séduite puis abandonnées, avec la société, sa famille et qui va même jusqu'à remettre en cause les dogmes sacrés de son époque au nom d'une liberté de pensée sera puni. Pour cette pièce, Molière prend de la liberté avec l'utilisation des règles des trois unités et de bienséance. Nous pouvons donc voir en quoi le dénouement de la pièce est spectaculaire et en quoi il obéit à une visée morale. Dans une première partie, nous

d'anéantir, mais de mettre à distance le monde qui se donne à lui, de s'en déprendre, de le mettre en question en s'y opposant et en s'en distinguant par là même. On dira que la conscience "néantise" le monde. Cette capacité de "néantisation" définit la liberté ontologique, qui est le propre de la conscience de l'existant humain. En ce sens, Sartre peut dire, après Heidegger, que "le néant reste la structure constitutive de l'existant". Ce "néant" est la source même de la capacité qu'a l'existant de se nier