Le Despotisme éclairé

politique, autrement dit le pouvoir d’agir sous la protection des lois et non de veiller au bonheur de ses sujets. L’amour de l’Etat pour le peuple est, au premier abord, séduisant. Mais l’histoire montre que le paternalisme est, au fond, l’alibi du despotisme. Le bonheur est une affaire personnelle. Il appartient à chacun de le chercher dans la voie qui lui semble être la bonne, pourvu qu’il ne nuise pas à la liberté d’autrui. Le bonheur étant une chose subjective, l’Etat ne peut décider en quoi consiste

lumière. Tant il est dangereux de semer des préjugés ! car ils finissent par retomber sur leurs auteurs ou sur les successeurs de leurs auteurs. Le public ne peut donc arriver que lentement aux lumières. Une révolution peut bien amener la chute du despotisme d'un individu et de l'oppression d'un maître cupide ou ambitieux, mais jamais une véritable réforme dans la façon de penser ; de nouveaux préjugés serviront, tout aussi bien que les anciens, à conduire les masses aveugles. La diffusion des lumières

en laisse la liberté, à peu près inévitable. Car on rencontrera toujours quelques hommes qui pensent de leur propre chef, parmi les Argum ent : Argument tuteurs patentés (attitrés) de la masse et qui, après avoir eux-mêmes secoué le joug de Tuteur éclairé = sauveur la (leur) minorité, répandront l’esprit d’une estimation raisonnable de sa valeur propre de la «  masse »  m asse » et de la vocation de chaque homme à penser par soi-même. Notons en particulier que le public qui avait été mis auparavant

principes de l’absolutisme II. Les limites de l’absolutisme b. Le Despotisme éclairé c. La Monarchie anglaise 2. La dimension sociale a. Société d’ordres et d’ordre b. La situation du paysan c. La pauvreté endémique Chapitre 2 : Les Lumières ou la contestation de l’Ancien Régime 1. Introduction 2. Les combats des philosophes a. La politique I. Montesquieu et la séparation des pouvoirs II. Voltaire et le despotisme III. Rousseau et la démocratie b. L’économique I. Critique du

prestige nouveau de l’homme de lettres, mais obligés pour survivre de rédiger des libelles scandaleux). LES LUMIERES COMME SYSTEME DE PENSEE Les Lumières ne sont pas des hommes, mais des philosophes DES Lumières. Lumières = parler du savoir, hommes éclairés = hommes cultivés, savants, règlent leur vie sur la raison. XVIIIème siècle : sens plus précis, les Lumières, le mouvement et la diffusion des Lumières, apparaissent comme un ensemble qui regroupe des idées et les hommes qui les proposent. 1730-1740 :

de Louis XVI (1774-1792) • 1778 : Louis XVI décide l’intervention de la F dans la Guerre d’Indépendance américaine → dépenses → désorganisation financière augmente • Crise économique et sociale : Louis XVI renonce au principe du despotisme éclairé, cher aux Philosophes des Lumières, en cédant aux pressions de la noblesse • Aristocratie traversée de contradictions : ouverte aux idées nouvelles mais socialement conservatrice → développement des valeurs et du pouvoir de la bourgeoisie ;

siècle, elle est "audace critique" (Déjà, au XVII°, Descartes et son "rationalisme cartésien" avait préparé les esprits). -Refus des traditions : Le droit de critique, l'esprit d'examen s'étend à tous les domaines, en vue de construire un monde éclairé : il s'agit de perfectionner les méthodes qui permettent d'atteindre la vérité. -Rôle important de l’Encyclopédie. 2) Mais une critique qui s'impose des limites. -Refus de s'attarder sur des discussions jugées vaines car touchant au spéculatif

On emploie l’expression de « siècle des Lumières » pour désigner le 18ème siècle. En Europe et surtout en France, des penseurs (écrivains et savants) expriment des idées nouvelles. On les appelle philosophes des « Lumières » car ils souhaitent «éclairer toutes choses à la lumière au profit de la raison » et permettre aux hommes de vivre dans un monde meilleur. Influencés par les modèle britanniques, ils portent un regard critiquent sur la Société (d’Ancien régime) dans laquelle ils vivent ,les

philosophes. Ce mouvement des lumières n'est pas strictement français il s'est répandu en Angleterre, en Allemagne et en Italie. Citations: Bayle (XVII°s) précurseur des philosophes des lumières: « Le prochain siècle sera de jours en jours plus éclairé en comparaison, tous les les siècles précédente ne seront que ténèbres. » Emmanuel Kant (XVIII°s) philosophe Allemand: « Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Le mouvement de contestation c'est

l’agriculture est le « cœur » du corps économique et irrigue les différentes classes de la société en revenus. Ceci nous amène à aborder la théorie de la primauté de l’agriculture, et de cette primauté découlera celle de la propriété foncière et du despotisme éclairé. C. La primauté de l’agriculture Selon Quesnay, seule la terre restitue à l’Homme des quantités supérieures à celles qu’il lui fournit (en effet, pour un grain de blé par exemple on peut en obtenir dix), d’où une sacralisation de la