Le Comique Chez Ionesco

enregistré la lecture de plusieurs poèmes. Textes dramatiques: RACINE MOLIÈRE Bérénice (Paris, Bordas) Le malade imaginaire (Paris, Bordas) 13 IONESCO BECKETT Textes narratifs: LAFAYETTE VOLTAIRE FLAUBERT PROUST Attention ! La Princesse de Clèves (Paris, Gallimard/Folio) Candide ou l’optimisme (Paris, Folio) Les trois contes (Paris, Bordas) Du côté de chez Swann (Paris, Gallimard/Folio) La Cantatrice chauve; La Leçon (Paris, Gallimard /Folio) En attendant Godot (Paris, Minuit) FRC3703/101 Nous

Revue Proteus – Cahiers des théories de l’art Le rire par l’absurde étrange surréaliste, rire existentialiste et absurde contemporain Des photographies de Man Ray jusqu’aux morceaux des Rita Mitsouko, en passant par les pièces d’Eugène Ionesco, cet article propose un parcours qui suit le phénomène de l’absurde dans l’art et les productions culturelles à travers des périodes socio-historiques marquantes du XXème siècle. En effet l’absurde est considéré ici comme une réponse-réaction moderne

Comme je l´ai déjà mentionné, l´existentialisme a conçu la mort comme la situation limite. Pour mon analyse j´ai choisi deux pièces de théâtre, l´une de Jean-Paul Sartre qui s´intitule Huis clos (publiée chez Gallimard en 1947), l´autre d´Eugène Ionesco dont le titre est Le Roi se meurt (publiée chez Gallimard en 1963). Pourquoi un tel choix ? Parce que je crois que c´est justement dans ces deux oeuvres qu´apparaît le plus visiblement cette conception existentialiste de la mort comme situation limite

Analyse : Situation du passage Ce sont les dernières pages de l’acte 2, tableau 2 Avant : Bérenger va chez Jean pour s’excuser de leur dispute du jour d’avant, il le trouve soufrant dans son lit. Bérenger veut aider Jean car ce dernier n’a vraiment pas l’aire bien, il est vert, a une voix rauque et une grande bosse lui pousse sur le front. Bérenger essaie de comprendre pourquoi Jean est dans cet état, mais on remarque vite qu’il n’y a aucune explication. Après : C’est le début du troisième acte

rire. D'abord intéressons nous au comique de gestes. Ce type de comique dont les procédés résident en des gestes pouvant frôler le grossier du type coups de bâton ou chutes rappelle bien souvent la Commedia Del Arte. En effet, dans ce théâtre populaire italien l'un des personnages prénommé Pierro ne cesse de chuter de sorte que lors de chacune de ses entrées en scène, le public est dans l'attente de cette cascade. Par ailleurs, Molière utilisa régulièrement le comique de gestes dans ses pièces, ainsi

propres techniques pour divertir le spectateur. La comédie dispose de « comiques » variés, comme le comique de gestes (résulte des farces gestuels de l’acteur, comme la maladresse, les grimaces …), le comique de caractère (trait de caractère excessif chez un personnage) ou le comique de mots (le quiproquo, les jeux de mots, le niveau de langue), ou bien des tons comme les burlesque, la satire, ou l’ironie entraîne le rire chez le spectateur. Du côté de la tragédie, les spectateurs sont touchés par

ridicule des êtres et des choses, elle en souligne le caractère insignifiant; elle cherche à faire descendre l'homme de son piédestal (la tragédie visant le but inverse). Cependant, la comédie, malgré son effet rafraichissant et son ton enjoué et comique, n’a pas pour seule fonction que de faire rire. En effet, elle possède d’autres fonctions. Ainsi, la comédie théâtrale ne doit-elle servir qu’à faire rire ? Afin de répondre à cette question, nous développerons à travers une première partie, la fonction

conscience que l'homme doit prendre sur lui-même ses valeurs et son existence. Dans un ouvrage, Sartre affirme notamment : L'existentialisme athée, qu'il représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept... cet être, c'est l'homme. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence? «Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre

parfois, un acteur prend soudain à parti le public, l’effet de surprise qu’il crée, montre bien à quel point il s’agit d’une transgression des conventions. Selon les cas, cela produit un effet comique ou un malaise. Ex : L’Avare III, 7 Harpagon s’adresse au public pour savoir qui lui a volé sa cassette (effet comique). Le spectateur sait que le théâtre est par nature un « artifice Mais il est un autre type de conventions qui peuvent nous conduire à nous interroger sur l’acceptation et l’approbation du

beckettien caractéristique des pièces de cet auteur, dans le but de provoquer un effet de surprise pour les spectateurs. Au contraire, Jean-Luc Lagarce, en 2009, dans sa mise en scène de La Cantatrice chauve, en respectant les indications fournies par Ionesco, notamment la didascalie initiale avec la pendule, les costumes de M. et Mme Smith et l’univers anglais qu’il fonde, a permis un triomphe de la pièce, merveilleusement reçue par les critiques et les spectateurs. En respectant la volonté du dramaturge