Langueux

de s'endormir le contour de ses seins,Sur le dos satiné des molles avalanches,Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,Et promène ses yeux sur les visions blanchesQui montent dans l'azur comme des floraisons.Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,Elle laisse filer une larme furtive,Un poète pieux, ennemi du sommeil,Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil. 2. Clair de lune La

mais pas directement. Il s’agit d’une contemplation sensuelle (et visuelle) : c’est le visage qui est scruté. Marie Arnoux incarne la féminitité en général. « Énervait » suggère l’abattement de Frédéric au contact de Mme Arnoux : il connaît des langueurs, il est anéanti par cette femme. L’expression « comme l’usage d’un parfum trop fort » appartient au registre de l’intoxication, l’image est imprécise : Frédéric se trouve à la frontière du physique et du moral ; sa douleur morale touche le physique

la cause. On peut l'aborder comme une sorte de réponse aux interrogations de Verlaine. En conclusion, ce poème est la description d'une tristesse dont les causes sont cherchées par la poète mais qui est constituée principalement de douceur, de langueur, et l'angoisse n'est finalement que minoritaire. Les rimes, ainsi que la répétition des mêmes termes à plusieurs reprises tels que « coeur » , « oecoeure » crée une certaine musicalité dans les mots. Vous ne trouvez pas? Essayer de relire le poème

civile de 1570. La reine invite Ronsard à composer autour de 130 sonnets pour essayer de laconsoler. I] L'amour souffrant. Si on se penche sur madrigal, le vocabulaire de la souffrance et de la maladie est omniprésent, en effet, on retrouve «langueur» (v10), «fièvre» (v12) et «souffir»(v14), on pourrait penser que l'amour le rende fou. Les nombreuses antithèses renforcent cette idée de folie et de déséquilibre mental:«Bonheur qui me fuit» (v5) «chaud, froid» (v12). Les sentimentssont intenses

mélancoliques, d'hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l'éternelle chaleur. Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes. Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du

est langoureuse. Cette expression quasi oxymorique relie le plaisir et l’abattement, le plaisir et la douleur ou la mélancolie. Dans la troisième ariette, le poète n’associe-t-il pas explicitement langueur et tristesse : « Il pleure dans mon coeur / Comme il pleut sur la ville; / Quelle est cette langueur / Qui pénètre mon coeur ? » Ainsi, les deux affects opposés (l’un est euphorique, l’autre dysphorique) fusionnent de façon paradoxale. Cette fusion est facilitée par le chiasme lexical : « extase

Expert-comptable associé et tuteur de stage, pour m’avoir si bien accueilli au sein de son entreprise. Je remercie également SOMMAIRE INTRODUCTION Dans le cadre de la formation en qualification directe : Gestionnaire de paie à l’AFPA de Langueux, j’ai effectué un stage en entreprise de 6 semaines. Il s’est déroulé dans la société AUDACC, cabinet d’expertise comptable à Trégueux. Le cabinet est composé de 22 personnes, dont quatre experts ; M. Alexandre RAULT s’occupant plus spécifiquement

cumul des déficits budgétaires et hausse du nombre de pays qui ne respectent pas les limites fixées par le traité de Maastricht pour de grandes économies de la zone euro (20/27 pays en procédure pour déficit excessif) B- sous-partie : La langueur de la croissance européenne renforce le recours à des stratégies budgétaires non coopératives des États → Nationalisme budgétaire versus politique monétaire européenne → L’absence de maîtrise des déficits par les États en raison de la faiblesse

s'endormir le contour de ses seins, Sur le dos satiné des molles avalanches, Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons, Et promène ses yeux sur les visions blanches Qui montent dans l'azur comme des floraisons. Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, Elle laisse filer une larme furtive, Un poète pieux, ennemi du sommeil, Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil » (1). Rien de

Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Paul Verlaine (1844-1896 ) : Chanson d'automne, Poèmes saturniens (1866) Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine (1844-1896) : Colloque Sentimental