Langueux

téléphoniques. | 5 juin : « … blessent mon coeur d'une langueur monotone » | La seconde partie de la strophe vient d'être diffusée sur la radio de Londres. Mobilisation générale de tous les réseaux et passage à l'offensive : attaques de dépôts de munitions, de stations de transmission, embuscades sur tout le réseau routier, harcèlement des convois allemands. | Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon coeur d'une langueur monotone. Ces vers de Verlaine furent dits à la BBC les

est langoureuse. Cette expression quasi oxymorique relie le plaisir et l’abattement, le plaisir et la douleur ou la mélancolie. Dans la troisième ariette, le poète n’associe-t-il pas explicitement langueur et tristesse : « Il pleure dans mon coeur / Comme il pleut sur la ville; / Quelle est cette langueur / Qui pénètre mon coeur ? » Ainsi, les deux affects opposés (l’un est euphorique, l’autre dysphorique) fusionnent de façon paradoxale. Cette fusion est facilitée par le chiasme lexical : « extase

vive, Que j’abhorre le monde et que, par ton secours, La prison soit brisée où mon âme est captive. Desportes Philippe, Les Premières Œuvres, 1573. Chanson d'Automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà Pareil à la Feuille morte. Verlaine, Poèmes saturniens, 1866. Heure

viens-tu, téméraire ? Tes adieux sont-ils prêts ? T'es-tu bien consulté ? Ton coeur te promet-il assez de cruauté ? Car enfin au combat qui pour toi se prépare C'est peu d'être constant, il faut être barbare. Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ? Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes, Attachés sur les miens, m'accabler de leurs larmes, Me souviendrai-je alors de mon triste devoir ? Pourrai-je dire enfin : «Je ne veux plus

éternellement chaud (personnification) Champ lexical de l’exotisme : « mousson, charmant climat, rivages, azur tropical, musc, coco… » Champ lexical maritime : « port, océan, voilures matures, roulis… » ; harmonie du bercement : liquide[l] «  langueurs, roulis, longues » Un espace d’harmonie, à laquelle participe la musicalité :allitération en [f] mariant  « l’atmosphère, le parfum, les fruits, les feuilles…et la peau humaine » : harmonie des parfums hommes/ nature C-Un peuple exotique (diversité

Mes plaintes sont funèbres, Et mes membres transis Mais je ne puis mourir, Et si ne puis guérir. La fortune amiable Est ce pas moins que rien ? O que tout est muable En ce val terrien ! Hélas, je le connais Que rien tel ne craignais. Langueur me tient en laisse, Douleur me fuit de près, Regret point ne me laisse, Et crainte vient après Bref, de jour, et de nuit, Toute chose me nuit. La verdoyant’ campagne, Le fleuri arbrisseau, Tombant de la montagne, Le murmurant ruisseau,

puis nous montrerons en quoi ce poème est comique. Problématique : En quoi avons-nous un éloge paradoxal de la paresse? I) Approche originale de la mélancolie A) Fatigue physique et morale - champs lexical de la mélancolie : "paresse", "oisiveté", "langueur"... - fatigue physique : "accablé" qui est le premier mot de ce poème accentue sa situation. Il y a aussi "sans os", "s'enfler", "yeux entrouverts" => Destruction physique. - champs lexical de l'enfermement : "âme", "dormant", "ensevelie"... => Destruction

rapproche de Mme Arnaux car il veut la réconforter de l'infidélité de son mari. Et aussi grâce à ça, son amour grandit de plus en plus de jour en jour avec ce passage. « Les dîners recommencèrent, et plus il fréquentait madame Arnaux plus ses langueurs augmentaient. »(l.12) Il est obsédé par madame Aunaux parce que dés qu'il voit une femme qui lui ressemble très légèrement, il l'a voit à travers elle. Ça peut me laisser penser que madame Arnaux est devenue le centre du monde de Frédéric.

nous faire apprendre.Ainſi dit, ainſi fait. Les mains ceſſent de prendre ;Les bras d’agir, les jambes de marcher.Tous dirent à Gaſter, qu’il en allaſt chercher.Ce leur fut une erreur dont ils ſe repentirent ;Bien-toſt les pauvres gens tomberent en langueur :Il ne ſe forma plus de nouveau ſang au cœur :Chaque membre en ſouffrit, les forces ſe perdirent.    Par ce moyen les mutins virentQue celuy qu’ils croyoient oiſif & pareſſeux,A l’intereſt commun contribuoit plus qu’eux.Cecy peut s’appliquer

Chanson d’automne de Paul Verlaine Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleur ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Comment l’auteur met il en exergue l’ambivalence entre son état psychique et la nature ? I) Mélancolie exprimée par le poète a) par la tristesse de l’automne - rejet