La Vie au bout des doigts

ont glissé contre son épaule, c’est encore la nuit, Brassens chante. …O vous, les arracheurs de dents, tous les cafards, les charlatans, les prophè-è-è-è-tes… Il s’étire. - On est où ? - On arrive. La vitre est pleine de buée. Il l’enlève, du doigt. - Arrête ! ça marque. - Pardon. On est dans un chemin creux, avec des tiges des deux côtés, et des cailloux qui craquent sous les roues. Quelques feuilles mortes, tournées par le vent, dans le trait des phares. La voiture est comme une bulle, avec

Aujourd’hui, c’est le jour du test d’aptitudes, qui va m’indiquer pour quelle faction je suis faite parmi les cinq qui existent. Et demain, à la cérémonie du Choix, je déciderai de celle à laquelle je veux appartenir. Je déciderai du reste de ma vie. Je déciderai de rester auprès de ma famille ou de l’abandonner. — Non, dis-je. Le test n’a pas à modifier nos choix. — C’est vrai, acquiesce-t-elle en souriant. Allons prendre le petit-déjeuner. — Merci. De m’avoir coupé les cheveux. Elle m’embrasse

Investigation policière Séance 6 Etude des empreintes digitales : la dactyloscopie Une empreinte digitale ou dactylogramme est le dessin formé par les lignes de la peau des doigts, des paumes de la main, des orteils ou de la plante des pieds . L’empreinte digitale fait partie des dermatoglyphes. Elles apparaissent dès la vie intra-utérine entre la 7ème et la 11ème semaine. Elles ont un caractère inaltérable et immuable, elles persistent jusqu’après la mort de l’individu à un stade avancé de la putréfaction

Ambroisie Et la nuit avait déposé sur la ville toute son aura, sa lueur gris-argenté. Au travers des fenêtres filtraient les clameurs des étoiles, étouffées par les murs, étranglées par la vie. La chair secouée par les tremblements de l’attente, assise à mon bureau je regardais l’ange. Nannerl, vaporeuse, à demi endormie. « Qu’es-tu sinon l’oubli? », les questions restées sans réponse. Son souffle emplissait mon air, son odeur puissante mes poumons. Les mains crispées à en entailler la chair des

connu ça » avec des signes avant-coureurs « acidité de l’ananas, du citron dans le poisson », des changements d’habitudes « je prends le bus de l’entreprise d’habitude, ce jour-là j’ai pris la voiture » mais surtout les picotements ressentis au bout des doigts envahissant les deux bras l’ont poussé à consulter aux urgences. Là, pour soulager ses souffrances, elle est placée dans un coma artificiel de 48 heures d’où elle ne se réveillera pas. Elle se retrouve « prisonnière de son corps » dans le noir

et l'espérance de vie d'un harnais. Conception ergonomique et durée de vie vont souvent de pair: le bon positionnement des coutures et des sangles limite leur usure et réduit les déformations en conjuguant maintien et liberté de mouvement. Et quand la chute survient, une bonne répartition sur le corps de la force choc combinée à l'utilisation d'un absorbeur vient stopper l'utilisateur en douceur. Les fabricants s'efforcent depuis toujours d'améliorer la résistance, la durée de vie et la légèreté de

soleil. Cette partie pourrait représentée la vie ou du moins, ses débuts. L'homme au centre est comme un fœtus et les couleurs donnent un aspect de bien-être et de confort. Dans la partie de droite, les mêmes formes et ombres du personnage se retrouvent pour représenter, cette fois, une main de marbre, tenant un œuf d'où née une Narcisse.Pour mieux comprendre la composition de ce tableau et la présence de cette main sculptée, il faut aller chercher dans la vie du peintre espagnol quelques références

mesure va contrôler continuellement les besoins de l’organisme et adapter l’activité de ces deux organes, de façon à maintenir à un chiffre constant le pourcentage des acides dans l’organisme. Ce taux est très précis et ne doit pas varier, sans quoi la vie ne serait pas possible. Tout cela se fait de façon automatique sans que nous puissions intervenir (on n’arrête jamais de respirer). Cependant, le poumon est aussi le seul organe du corps sous l’influence à la fois de ce système de régulation automatique

houle l'engrosse. Et mon père souriait. Je ne me souviens pas de l'avoir vu sourire ; il n'était pas dans ses habitudes de laisser transparaître sa satisfaction - en avait-il eu vraiment?... Forgé par les épreuves, le regard sans cesse aux abois, sa vie n'était qu'une interminable enfilade de déconvenues ; il se méfiait comme d'une teigne des volte-face d'un lendemain déloyal et insaisissable. Je ne lui connaissais pas d'amis. Nous vivions reclus sur notre lopin de terre, pareils à des spectres livrés

quelque part. — Tobias,  l’appelé-je. A-t-il desserré sa prise ? En me tordant, je me retourne et lui balance un coup de pied qui l’atteint   à   la   jambe.   Dès   qu’il   me   lâche   les   cheveux,   je   plonge   sur   l’arme   et   mes   doigts   se   referment sur le métal froid. Je roule sur le dos et je le vise. — Tobias. Je sais que tu es là. Mais  s’il   l’était,   il  ne  se  jetterait  pas  sur  moi  comme  ça,  comme  s’il   voulait   vraiment   me   tuer. Je me relève, la tête