La Rebelle Charles Baudelaire

fleurs, et marchait près de moi. Je gravis une pente et m'assis sur la mousse A ses pieds. Devant nous une colline rousse Fuyait sous le soleil jusques à l'horizon. Elle dit : "Voyez donc ce mont, et ce gazon Jauni, cette ravine au voyageur rebelle !" Pour moi je ne vis rien, sinon qu'elle était belle. Alors elle chanta. Combien j'aimais sa voix ! Il fallut revenir et traverser le bois. Un jeune orme tombé barrait toute la route ; J'accourus ; je le tins en l'air comme une voûte Et, le

moral.  Cependant, des poètes (Gautier, Baudelaire, Villiers de l’Isle Adam) affirment à contre-courant que le beau et l’utile sont incompatibles, que l’art n’a rien à faire avec le progrès.  Grands auteurs et grands ouvrages du siècle des lumières : o René de Chateaubriand, Atala 1801 o Honoré de Balzac, la Comédie humaine, 1829-1848 o Victor Hugo, Les Contemplations (1856), Les Misérables (1862) o Flaubert, Madame de Bovary (1857) o Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857) o Emile Zola, les

I – Spleen (« Quand le ciel bas et lourd ») de BaudelaireIntro :· Baudelaire (1821-1867) : poète de la modernité, se situe au carrefour de toutes les influences du 19s (romantisme, symbolisme, parnassien)· Spleen : 1857, poème, extrait du recueil Les Fleurs du Mal (la plus grande œuvre de sa vie, et aussi la plus connue), section Spleen et Idéal, dernier des 4 Spleen, poème angoissant et mélancolique, parle d’une des périodes la plus sombre de la vie du poète (dépression), associe la beauté de son

littérature pour laquelle "Ecrire, c’est une certaine façon de vouloir la liberté" (Sartre) : D’Aubigné, Rabelais, Marot, Théophile de Viau, La Fontaine, Molière, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau, Beaumarchais, Dumas, Hugo, Sue, Sand, Zola, Baudelaire, Rimbaud, Barbusse, Breton, Vian, Camus, Eluard, Aragon, Césaire... Même Villon, Montaigne, Régnier, Corneille, Racine, Flaubert, Balzac et d’autres ne manquaient pas d’intérêt dans cette histoire. Nous serions-nous trompés en glissant La Fontaine

D'origine hispanique, comme on le voit dans Hernani, il est séparé de son père en bas âge et orphelin de mère à 19 ans, son enfance n'est pas facile c'est pourquoi il est d'un naturel triste, nostalgique. Il est victime de ce que l'on appelera avec Baudelaire le spleen, cette mélancolie, aussi appelé diable bleu qui caractérise les auteurs romantiques. Il deviendra d'ailleurs quelques temps plus tard celui que l'on nommera "le chef de fil" du romantisme. Il est d'une ambition sans précédent: il veut

un terme définitif aux longues et influentes années 60. Nouveau conflit générationnel, le mouvement se heurtera de plein fouet à un mur d’incompréhension, décuplant sa rage et l’obligeant au Do It Yourself. Bouillonnants et créatifs, ces jeunes rebelles feront leurs preuves. Tant et si bien qu’ils seront vite récupérés par l’industrie, le show business flairant le bon filon. Peu à peu assimilé, miné par ses propres faiblesses et contradictions, le mouvement rentrera dans le rang tout en donnant

et c’est en dedans qu’il était seulement possible de le trouver. Pour moi, le romantisme est l’expression la plus récente, la plus actuelle du beau. Il y a autant de beautés qu’il y a de manières habituelles de chercher le bonheur. » Ch. Baudelaire – Le salon de 1846 Comment la nature duale du romantisme a pu inspirer sur le plan politique une telle diversité de mouvements, des initiatives paneuropéennes, aussi bien des repliements intérieurs comme le nationalisme ? I. Le romantisme

enfance sans histoire à Pantin (act. Seine-St-Denis), dans la banlieue nord-est de Paris. Au collège Chaptal, il suit une scolarité "moderne" (sans latin ni grec), se fait remarquer par son professeur de rhétorique qui lui fait découvrir Charles Baudelaire et Joris-Karl Huysmans, et par son professeur de philosophie qui lui oppose le positivisme ("Ordre et progrès") aux pensées "hégéliennes" ("Liberté de la conscience de soi") qu'affectionne le jeune homme.[1] Il se lie d'amitié avec Théodore

Les réécritures (pour les textes 1 & 3, et "La Chevelure"/"Un hémisphère dans une chevelure") Œuvre complète : Les Fleurs du Mal, Baudelaire, édition de 1861 1. A une passante 2. Obsession 3. Une charogne

Parnasse (1850 - 1870) Les principaux poètes du Parnasse sont Théophile Gautier (1811 - 1872), Charles Leconte de Lisle (1818 - 1894) et José-Maria de Heredia (1842 - 1905). Ce courant est en réaction contre le romantisme, il s'attache à la théorie de "l'art pour l'art" selon laquelle l'art n'a pas d'autre but que lui-même. C'est après 1830, quand le romantisme commence à s'apaiser que de jeunes rebelles affirment cette idée que l'œuvre d'art trouve en elle-même sa propre fin. Le Parnasse est une