La Rebelle Charles Baudelaire

rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco. Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs. Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris.

Lecture analytique : C. Baudelaire, « Un Hémisphère dans une chevelure » (Le Spleen de Paris, 1869) Introduction : - Charles Baudelaire : précurseur du symbolisme ; auteur des Fleurs du mal et du Spleen de Paris. - Le poème : « Un Hémisphère dans une chevelure » est la réécriture en prose d’un poème versifié, « La Chevelure », qui apparaît dans la section « Spleen et idéal » des Fleurs du mal (1857). Ces deux poèmes font partie des textes inspirés par Jeanne Duval avec laquelle le

hémisphère dans une chevelure (1862) Problématique: En quoi ce texte est poétique? Comment passe t – on de l'intimité du couple à un ailleurs exotique? Plan: I/ Célébration sensuelle de la femme aimée. II/ Le voyage immobile. Introduction: Charles Baudelaire, dandy bohème au carrefour de son temps, se place au croisement du romantisme, du Parnasse et du symbolisme. Contrairement aux partisans de " l 'art pour l'art ", il pense que " le Beau est toujours bizarre ", il n'y a pas de Beau unique, éternel

ÉTRANGERS SÉRIE ES / S Objet d'étude : La poésie. Textes :  Texte A : Joachim du Bellay, " France, mère des arts ...", Les Regrets, sonnet IX, 1558. Texte B : Alphonse de Lamartine, "L'automne", Méditations poétiques, 1820. Texte C : Charles Baudelaire, " Un hémisphère dans une chevelure", Petits Poèmes en prose (posthume, 1869). Texte D : Jules Supervielle, "Les chevaux du Temps", Les Amis inconnus, 1934. Texte A : Joachim du Bellay, " France, mère des arts ...", Les Regrets, sonnet IX

déplacements avant que sa mère ne s’installe à Paris. Destiné à la carrière militaire, l'adolescent préfère la poésie. Son talent prodigieux est rapidement remarqué. Il se découvre une passion pour le théâtre et les romans historiques. Il se lie avec Charles Nodier et publie ses premiers romans qui lui valent la célébrité. Il se marie à l'âge de vingt ans avec Adèle Fourcher. Il provoque la célèbre bataille d'Hernani. Après les recueils poétiques Odes et Ballades (1828) et les Orientales (1829), il travaille

réductibles à ses thèses comme : Paul Verlaine (1844-1896) , Stéphane Mallarmé (1842-1898) ou encore Charles Baudelaire (1821-1867) cependant celui reste a part car il est sera rattacher au mouvement uniquement par son recueil poétique Les Fleurs du mal (1857) dans lequel il rend hommage à Théophile Gauthier. Sans appartenir au Parnasse, dont il condamnera le culte exclusif de la forme, Baudelaire poursuit une méditation esthétique ou s’exprime une mystique de l’art et de la beauté. Le mouvement

Saltimbanque, Baudelaire, petits poèmes en prose Premières impressions sur le texte : Escamoteur : illusionniste Saltimbanque : Personne qui fait des tours d’adresse, d’acrobatie en public Caduc : Corps affaibli Le texte est la description d’une fête foraine (Joie, Bonheur). Le poète regarde et observe la fête. On remarque plusieurs contrastes entre la foule et le Saltimbanque, notamment que tous les gens semblent gais contrairement au Saltimbanque qui parait malheureux. Baudelaire pose son regard

tragique avec George Sand. Charles Baudelaire ne parle pas de ses voyages dans les « Bohémiens en voyage » extrait des Fleurs du mal en 1857, lui, a voulu montrer les voyages des plus pauvres, et non de lui-même. Ce poème développe en réalité une allégorie dans ce même recueil figure également « l'appel du large », qui exprime le thème de l'ailleurs, du départ, du voyage parcourt le XIXe siècle, comme l'obsession de la fuite et le refus répété du réel. Baudelaire décrit ici les courageux voyageurs

Pour nous remercier de ces verres de menthe Il nous épellera le nom de son amante Charles CROS (1842-1888) A la plus belle Nul ne l'a vue et, dans mon coeur, Je garde sa beauté suprême ; (Arrière tout rire moqueur !) Et morte, je l'aime, je l'aime. J'ai consulté tous les devins, Ils m'ont tous dit : " C'est la plus belle ! " Et depuis j'ai bu tous les vins Contre la mémoire rebelle. Oh ! ses cheveux livrés au vent ! Ses yeux, crépuscule d'automne ! Sa parole qu'encor

Commentaire C. Baudelaire, « Un Hémisphère dans une chevelure » (Le Spleen de Paris, 1869) Charles Baudelaire (1821-1867), qui est l'auteur des Fleurs du mal et du Spleen de Paris (recueil de poème en prose ), est aussi un précurseur du symbolisme. Son poème Un Hémisphère dans une chevelure (1869) est la réécriture en prose d’un poème versifié, La Chevelure , qui apparaît dans la section Spleen et idéal des Fleurs du mal (1861). Ces deux poèmes font partie des textes inspirés par Jeanne Duval