La Politisation De La Justice

juge dans les systèmes politiques en Afrique Publié en juin 2003 Quelle que soit la manière dont on envisage le problème du juge en Afrique, on ne peut éviter de partir d’un constat malheureusement bien amer : le juge africain, et par là même la justice en Afrique, est « en panne » [1]. Ce constat n’est pas nouveau et a déjà été établi par de nombreux observateurs qui ont cherché, par de remarquables études [2], à découvrir les causes et à tenter de trouver des remèdes à ce phénomène. Si nous envisageons

L’Orestie d’Eschyle montrant le rôle de l’Aéropage. Cependant la présence des Dieux et du fait religieux se manifeste toujours tacitement par le fatalisme qui imprègne les pièces d’Eschyle ce qui amena J. de Romilly à parler de « la tragédie de la justice divine ». Son rejet de l’hybris pourrait sous-tendre un rejet du goût pour la démesure des tyrans et ainsi profiler une touche politique, lui qui exprimait un besoin d’ordre intérieur. Quoiqu’il en soit, le rejet de l’hybris est un thème récurrent

saisine du Conseil par soixante députés ou soixante sénateurs. Ce sont surtout les parlementaires de l’opposition qui ont fait usage de ce nouveau droit, et si cette réforme constitue la première pierre du statut de l’opposition, elle participe à la politisation du Conseil, qui est alors saisi à propos de lois qui divisent la majorité et l’opposition. Cet assouplissement de la saisine a également eu des conséquences qualitatives et quantitatives, puisque le nombre de décisions portant sur la conformité

est dotée de compétences politiques importantes. Elle a aussi des compétences économiques comme pour la levée des impôts. Le système fédéral s’organise en deux chambres - Sénat et Parlement. Etats et citoyens. On ajoute à ce dispositif une cour de Justice Européenne. Ces inspirations ne concernaient qu’une minorité de personnes en ces temps là. Parmi les pères fondateurs de l’Europe, peu étaient en faveur de la mise en place d’institutions supra-nationales. De Gaulle par exemple n’est pas pour ce type

l’Ancien Régime. Une clé capitale est la haine tenace portée à l’esprit de privilège et aux particularismes pouvant évoquer (réalité ou métaphore) l’ancienne société de corps, de hiérarchie et de morgue. On peut citer le Code civil, la conception de la justice, l’école laïque, la République et sa trilogie (Liberté, Égalité, Fraternité), la décentralisation si longtemps demandée (au moins durant tout le xixe siècle) et si longtemps refusée (jusqu’en 1982, lois Defferre). Nos institutions et nos passions

absentéisme dans l’administration La réforme de l’administration Le rôle de l’Etat 45 45 49 51 53 III.- Démocratie 1. Adhésion aux principes démocratiques 2. Fonctionnement de la démocratie 3. Les Dakarois et la politique : participation, politisation et orientation politique 56 56 60 64 IV.- Gouvernance, démocratie et lutte contre la pauvreté : une mise en perspective 1. Les causes du sous-développement 2. Les priorités du développement pour les années qui viennent 73 73 75 Bibliographie

droits et de leurs intérêts. * Quels sont les risques et les limites de l’ingérence humanitaire : Etablir une limite entre l’ingérence humanitaire et l’intervention politique ou militaire est plutôt difficile, en effet il existe un risque de politisation du secours et de l’assistance. L’ingérence peut faire alors l’objet de négociations, de marchandages ou de détournements. Ce qui en conclusion entraîne une réduction de l’espace de liberté dans lequel l’aide peut alors s’exercer. * Donnez

concerne des personnes qui s’intéressent à la politique mais qui utilise une nouvelle forme d’expression de leur avis. Ils s’inscrivent dans une évolution plus globale de redéfinition d’un nouveau modèle de citoyenneté et de nouvelles formes de politisation et d’expression démocratique. Ce sont des électeurs plus exigeant à l’égard de l’offre politique, plus affranchit et pouvant utiliser l’abstention au même titre que le vote pour se faire entendre et peser sur l’élection. Cette abstention « dans

enjeu de luttes et comme espace d’activités sociales spécifiques. A) Une approche constructiviste du politique Le politique est un processus de politisation ou de dépolitisation. Le politique est tout ce qui relève des activités politiques. C’est un domaine social plus ou moins vaste selon les sociétés et qui dépend de la politisation ou non de faits. = Ensemble de phénomènes sociaux beaucoup plus large que les institutions politiques. = Ce que les agents sociaux s’accordent pour dire

caractéristiques de la médiatisation de l’immigration en soulignant sa dépendance à l’égard des débats politiques, d’autant que de nombreuses études portant sur la perception publique de 1’immigration tendent à montrer un lien fort entre médiatisation et politisation de l’immigration. L’étude de Schorr [9] sur l’intérêt que les étrangers ont suscité dans l’opinion publique française durant la période de l’entre-deux-guerres nous a montré la diversité des sentiments que nourrissaient les Français à l’égard