La Peur Gouverne T Elle Nos Croyances

lucidité que produirait la raison critique quant aux croyances communes irrationnelles, politiques et/ou religieuses, serait la condition pour affronter sereinement les difficultés de la vie et pour s'en rendre moins dépendants. Mais pour beaucoup de non-philosophes, en pratiquant le doute systématique, dans l'ordre des principes fondamentaux du bien-vivre, elle serait dangereuse en cela qu'elle compromettrait radicalement le jeux des croyances collectives, nécessairement supra rationnelles, voire

contemporain, qui est celui d'un système de croyances privées relatives à l'existence d'un Dieu. Comme l'affirme l'article 1 de la Constitution Française, la France est une république laïque, qui garantit cependant la liberté des croyances religieuses (ce qui suppose qu'un système de croyances soit qualifié de religion, et non pas par exemple de secte). En revanche le droit français ne peut accepter de prêter son concours pour faire respecter une croyance religieuse qui serait contraire aux droits

elle correspond à une émancipation considérable. Ensuite la modernité se caractérise par le positivisme scientifique du XIXème siècle Nul n’a mieux défini l’ambition de la modernité que Renan : « L’ouvre moderne ne sera accomplie que quand la croyance au surnaturelle , sous quelle forme que ce soit, sera détruite. » Au XXème siècle, la modernité correspond à la mondialisation. Cette dernière s’accompagne du réveil de l’identité culturelle et religieuse. 2. Sécularisation. « Les hommes naissent

I/ La marque des républicains A/ L’évolution de l’idéologie républicaine 1/ Durant la Restauration : Un héritage qui fait peur Au lendemain de la Restauration, peu de libéraux n’osent évoquer la république, la majorité préférant s’attacher à la défense des libertés. La mémoire commune continuait d’associer l’idée républicaine aux exactions de la Terreur (« La République, une guillotine dans un crépuscule, l’Empire, un sabre dans la nuit. »). La tradition républicaine survit de façon diffuse

par l’Etat sous le modèle des collèges. Le latin et le français y sont les matières dominantes, auxquelles s’ajouteront l’histoire, la géographie et les mathématiques. = l’éducation française est forgée sur les lettres. Les établissements sont gouvernés par un proviseur (toujours aujourd’hui), et s’adressent à des élèves choisis (pas de règle d’équité). Ces élèves formeront les futurs cadres de la nation. Particularité de l’enseignement secondaire qui va suivre : payant et onéreux (toujours réservé

Polybos et Périboéa. L'enfant trouvé fut prénommé Oedipe. Devenu adulte, il apprend que des rumeurs circulent sur ses origines et va donc consulter l'oracle de Delphes (la Pythie) qui lui répète la prédiction faite des années auparavant à Laïos. Pris de peur, Oedipe décide de ne pas revenir à Corinthe, où résident ceux qu'il croit être ses parents. Il part dérouté en direction de la ville de Thèbes... ... En chemin, Oedipe voit venir un équipage, une querelle éclate et Oedipe tue les voyageurs, dont le

philosophique ? C’est qu’être libre c’est pouvoir vouloir, c’est viser quelque chose sans y être poussé par quoi que ce soit d’étranger à ma volonté. C’est en cela que consiste le libre-arbitre, ce qui revient au fond à attribuer à l’homme le pouvoir de gouverner son existence et de fonder sa propre destinée. Le librearbitre de ma volonté s’oppose donc aux forces contraignantes du monde pour choisir ce qui convient à mon destin que je détermine moi-même. C'est cela la liberté de la volonté et sa décision

fébrile et affolée afin de trouver des signes ou de chercher dans des rites des moyens de se rassurer en implorant l’intervention de la providence. Préjugés/superstition/sectarisme : haine de tous ceux qui ne partagent pas sa croyance (insupportable relativisation de sa croyance pour le sectaire) et il y en a forcément du fait de la pluralité humaine irréductible. Mise en danger le la paix civile par l’instrumentalisation théologico-politique de la crainte naturelle des hommes (celles qui découle

la Rome antique et l'Angleterre notamment. Mais autrefois, c'était une dispute qui opposait le souverain à ses sujets, ou à certaines classes de ses sujets. Par liberté, on entendait protection contre la tyrannie des souverains ; gouvernants et gouvernés tenaient alors des positions nécessairement antagonistes. Le pouvoir était aux mains d'un individu, d'une tribu ou d'une caste qui avaient acquis leur autorité soit par héritage, soit par conquête, mais John Stuart Mill (1859), De la liberté

plus de mystère dans une éclipse que dans mon ombre par terre. Idée nette, virile, bienfaisante, du mécanisme des phénomènes, car tous les dieux sont souillés de sang humain ; et ce n'étaient que les plus redoutables passions sauvagement adorées. La peur faisait les sorciers, et puis les brûlait. La colère inventait quelque dieu vengeur, et puis faisait la guerre en son nom. Le fou est ainsi ; ses passions font preuve ; il leur donne la forme d'objet, et il agit d'après cela. De même toujours, dans