La Lettre A

– Le bonheur consiste-t-il dans la satisfaction des désirs ? Nous venons de voir que d’un côté, la satisfaction effrénée des désirs semblait vouée à l’échec si les désirs se renouvellent sans cesse, si chaque désir satisfait laisse place à un autre désir à satisfaire. Une telle quête risque bien d’être infinie et de nous enfermer dans une frustration permanente, dans un désir qui se complaît dans la tension vers une multiplicité d’objets, un désir qui s’éparpille en désirs. Dans cette perspective

bien suprême, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des époques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire la notion du bonheur, de la définir, afin de pouvoir répondre à la question qui nous est posée. Il s’agira ensuite, dans un second temps, de savoir si « être heureux » dépend de nous

possible? Ne faut-il pas revoir cette définition ? CONSTRUIRE SA PROBLEMATIQUE - Présupposé de la question : On peut satisfaire tous ses désirs. Or est-ce possible ? N’y en a-t-il pas qu’on ne peut pas satisfaire ? N’y en a-t-il pas qu’on ne doit pas satisfaire ? Car ils font du mal aux autres ou non font du mal à nous-mêmes. - Réponse spontanée : Oui. Ceci est renforcé par la définition commune du bonheur (satisfaction totale). Il faut remettre en question cette réponse. Montrer qu’elle n’est

social et économique, et le désir, qui est artificiel. Le désir est également voisin de volonté donc de persévérance. L’« Impossible » est, par définition, inaccessible ; on ne peut difficilement l’obtenir. C’est pourquoi désirer l’impossible reviendrait à rechercher quelque chose que l’on ne pourrait pas avoir. Certains problèmes découlent donc cette question. Et c’est ainsi que nous nous demandons si les hommes ont besoin de toujours avoir un but dans leur vie pour avancer ? D’avoir l’impression qu’ils

votre dernier chef d’œuvre « Bérénice ». Il est si jaloux de vos capacités qu’il a l’audace de déclarer que l’intrigue de votre œuvre est peu interressante et que les personnages n’inspirent que du mépris mais il ne comprend la compléxité de votre ouvrage ! Il a également insinuer que votre fin était faible et décevante. Outré par ces injures, j’ose me présenter à vous pour vous proposer mes humbles services quant à la réalisation de « Bérénice ». Pardonnez mon audace mais j’aurais quelques idées

Besoin et désir. Dans la distinction du "désir" et du "besoin", on peut voir le désir comme une caractéristique de l'individu dans ce qu'il a d'unique. Ainsi le désir est particulier et donc propre à chacun. Tout le mystère de l'humain résiderait dans le fait qu'il existe en lui deux dimensions du désir : l'une animale, poursuivant des objets, des situations, des plaisirs, en vue de la survie et de la perpétuation de son organisme physique et de son génome (procréation), et une autre dimension

2) Renoncer à tous ses désirs Faut-il alors renoncer à tous ses désirs ? C'est cette solution que préconise Schopenhauer. Selon lui, tout dans l'univers (les êtres vivants comme les forces chimiques ou physiques) est animé de volonté. On pourrait rétorquer que la volonté n'est pas le désir, sauf que chez Schopenhauer la volonté n'a rien à voir avec le libre-arbitre mais est une puissance aveugle de vie, sans fondement et surtout sans finalité. L'homme est un jouet inconscient de ce qui l'anime.

bonheur, dans sa définition n'exclu pas le désir. Le désir étant le propre de l'homme, il est dans sa nature profonde de désirer, il serait donc lié a une certaine envie, c'est à dire un rêve, un souhait d'existence qui peut porter sur une réalité. Cette fuite du désir résulte de la distance qui sépare l'homme du seul état en lequel il pourrait se nourrir, a savoir le bonheur. Qui lui, le bonheur est un état de bien être, ou le porc et l’âme seraient en harmonie avec le monde et ne seraient pas troublés

Lettre à Woody Mes salutations à toi mon cher Woody, Deux ans déjà sont passés sans avoir de tes nouvelles et je dois avouer que tu me manquais énormément. Je m’en excuse mon frère. À cause de mon emploie et de l’endroit où je me trouve, je n’ai plus vraiment le temps pour moi-même et encore moins pour les autres. Maman m’a écrit une lettre pour me mettre au courant de ce qui se passait au sein de la famille et je t’écris cette lettre, parce que j’ai appris que tu vivais une période assez difficile

BONHEUR Introduction [Opinion première] L’étymologie nous présente le bonheur comme une chance ou un hasard : « bon », « heur » signifie littéralement le « moment favorable » par lequel l’homme parvient sans qu’il s’y attende, à un état de plénitude c'est-à-dire à un état de satisfaction totale. Cette étymologie rejoint l’opinion selon laquelle le bonheur serait l’accomplissement de tous nos désirs : il faudrait tout avoir pour être heureux. [Objection] Pourtant, cette première approche nous