La Fête De Gervaise

Fiche sur la fête de l’oie Introduction : Le 19eme siècle est l’âge d’or du roman, c’est particulièrement grâce à des auteurs comme Emile Zola. Ce dernier comme tous les romanciers naturalistes estime que le comportement de l’homme est déterminé par le milieu social où il vit mais aussi par l’hérédité. Dans l’Assommoir roman publié en 1877, l’auteur met en scène la déchéance d’une famille ne pouvant échapper à la misère et à l’alcoolisme. Le texte objet de notre analyse est extrait du chapitre

Gervaise Macquart, le personnage principal, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur auquel

Jacques Voisenet, revue Sénéfiance, Publications Université de Provence, 1996. „„   Document 2 : « La fête de Gervaise », L’Assommoir, Émile Zola, 1877, réédité par Éditions Gallimard, Collection Folio, 1978. „„   Document 3 : « Les femmes dans les banquets politiques vers 1848 », article de Jacqueline Lalouette, revue semestrielle CLIO, Éditions électroniques, 2006. „„   Document 4 : « La fête comme excès », L’Homme et le Sacré, Roger Caillois, Éditions Gallimard, 1938. Avertissement : le barème

Commentaire composé – L’ASSOMMOIR d’Émile Zola, 1877 « Le festin de Gervaise » La littérature française du XIXe siècle témoigne la succession d’un triumvirat romanesque dans son Histoire littéraire mouvementée dans la mesure où elle assiste aux naissances réactionnelles des courants relativement modernes qui ont enrichi l’époque et ont laissé des chefs d’œuvres littéraires dont l’influence demeure indélébile. Après l’avènement du Romantisme qui nourrit toute la première moitié du siècle, advient

RÉSUMÉ Gervaise Macquart, une Provençale originaire de Plassans, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur qui lui avait toujours fait la cour. Ils auront une

Résumé Venue de Plassans en Provence, Gervaise Macquart arrive à Paris et vit avec Auguste Lantier à l’hôtel Boncoeur, un garni de la Goutte d’Or. Lantier quitte Gervaise pour vivre avec Adèle, une ouvrière des métaux. Au lavoir, Gervaise se heurte à Virginie, sœur d’Adèle. Virginie reçoit une fessée de Gervaise qui se retrouve sans aucun bien après le départ de Lantier. Au chapitre 2, Gervaise travaille comme blanchisseuse chez Madame Fauconnier. Elle se met en ménage avec Coupeau, ouvrier

l’anormalité : Gervaise avec sa tare physiologique (elle boite), et Nana sa fille avec sa tare psychologique : elle veut conquérir tout Paris en le corrompant par le corps. Ces représentations sont si peu réjouissantes et elles ne font guère appel à notre sentiment d’apitoiement en tant que lecteurs. C’est que le personnage féminin est représenté comme la source de toutes les corruptions. Mais cette nature dénaturée ne fut-elle pas un exemple de vertu et d’honnêteté ? En fait Gervaise est avant tout

l'histoire de la vie de Gervaise Coupeau à Paris. Quelles sont les différentes étapes de l'ascension sociale à la déchéance du couple Coupeau? Tout d'abord, Gervaise et Coupeau se marient. Tous deux sont assez pauvres et doivent également élever Claude et Etienne les deux fils de Gervaise. Quelques années plus tard, on apprend que le couple s'est installée dans un appartement à la Goutte d'or où règne un certain confort. Tout le monde mange à sa faim et Coupeau et Gervaise travaillent dur

Par une démarche scientifique : il insère une circonstance pour étudier les répercussions sur les personnages (l’accident de Coupeau et les répercussions successives sur Coupeau et Gervaise et sur Nana ensuite) ; effets de l’hérédité ( si Gervaise est handicapée c’est que son père battait sa mère lorsque Gervaise était in utero) ; effet du tempérament (faiblesse de caractère) ; lois de la misère ouvrière (engrenages de la descente : les dettes qui entraînent de nouvelle dettes, la promiscuité

réédité en 1978 par les éditions Folio Gallimard. Ce passage du roman, intitulé, la fête de Gervaise, est de type descriptif. L'écrivain décrit les ravages causés par la misère et l'alcoolisme.L'auteur décrit certains comportements que l'on pourraient qualifiés de déplacés, voir vulgaire, de la part des personnes issus de la classe ouvrière lors d'un repas donné par l'une d'entre elle, Gervaise, à l'occasion de sa fête. Zola montre des ouvriers fiers de leur ouvrage mais il dénonce l’impasse sociale