La Féodalité Et L état

L'ancien régime et les fondements de la monarchie Française. Chapitre 1 : L'organisation politique et social de l'ancien régime. Section 1 : Le monde féodale et les seigneuries. Absence de pouvoir central.Avant la monarchie absolue, la féodalité est caractérisé par une pyramide qui part du plus petit seigneurs local qui va jusqu'au grand seigneurs, qui eux sont au sommet de la pyramide et règnent de vastes terres. Ces grandes autorités seigneuriales, qui sont au sommet, sont représenté par

le Nouvel Empire : 1580-1200. Entre les périodes de splendeur, dites aussi périodes d’apogée, l’empire à été remis en cause à trois reprises : il s’agit de période de crises, de troubles, appelées périodes intermédiaires, pendant lesquelles la féodalité s’est installée : première période intermédiaire (PPI) : 2400-2065, deuxième période intermédiaire (DPI) : 1785-1580 et troisième période intermédiaire (TPI) : 1200. Périodes pendant lesquelles le pouvoir est confisqué par les princes, un pouvoir

 sociaux à  travers toute la France. Ils existèrent dès le XVe siècle et ils représentaient les revendications et  les plaintes émises au niveau local par chaque ordre (noblesse, clergé et tiers état) lorsque le  roi décidait de faire appel aux Etats Généraux. Les plus nombreux étaient ceux du tiers état : en  fait, il y avait deux niveaux de rédaction des cahiers. Chaque paroisse rurale ou chaque corps  de métier en ville rédigeait un premier cahier lors d'une assemblée de paroisse ou de métier

Dès la fin du VIe siècle, les pouvoirs de l'empereur, qui siégeait à Nara, puis à Kyoto, furent limités par le développement de la féodalité: un ou plusieurs chefs militaires détenaient la réalité du pouvoir et leur autorité était déléguée en province à des gouverneurs, les daimyô. Jusqu'au XVIe siècle, plusieurs familles se partagèrent ainsi le pouvoir: les Fujiwara, les Taira et les Minamoto. En 1600, le daimyô d'Edo (aujourd'hui Tokyo), Tokugawa Ieyasu (1543-1616), défit tous ses opposants à

sociale est établie politiquement et juridiquement. Cette domination éco et sociales se traduit par une société en ordre. Les individus sont classés en fonction de leur ordre, en fonction de l'ordre auquel ils appartiennent (noblesse, clergé et Tiers Etat). Parmi ces ordres = ordres privilégiés (= Clergé + Noblesse). Privilèges fiscaux pr noblesse (pas impôts), privilèges judiciaires (jugés par leurs pers), privilèges politiques (+ hauts fonctions leur sont réservées). A la fin de l'ancien régime, une

Emmanuel, Les Chevaliers – Splendeur et Crépuscule (1302-1527), Tallandier, Paris, 1995. DUBY, Georges, Le chevalier, la femme et le prêtre, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996. DUBY, Georges, Guillaume le Maréchal, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996. DUBY, Georges, Guerriers et Paysans, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996. DUBY, Georges, L’An Mil, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996. FINÓ, J. – F., La société féodale, Albin-Michel, Paris, 1994, Tome II. FLORI, Jean, La Chevalerie en France au

sur un principe d’égalité, « un ordre social […] qui avait l’égalité des conditions pour base. » En effet, en abrogeant les privilèges, la France est devenue un territoire plus « simple », « uniforme », égalitaire, qui enterre définitivement la féodalité. Cet argument, bien que noble apparait pour notre perception actuelle de l’égalité, comme inexact. Effectivement, l’entière uniformité et égalité de la France ne sera pour ainsi dire complète qu’en 1944, pour le droit de vote des femmes. B] une

nous passons de l’état ante-étatique à l’état post-étatique. Il y a plusieurs manières de concevoir la chose : par exemple nous pouvons imaginer que l’humain avant l’État vit dans un état de nature a-juridique dans lequel il ne peut pas exercer ses facultés, sa liberté etc. (état de nature solitaire – Rousseau, état de nature sociétal mais antagonique – Hobbes etc.) On pourrait aussi dire que l’humain avant la constitution de l’État vit dans une société organisée qui produit du droit mais cela

équilibrée notamment par le respect qu’accorde la royauté aux principes de gouvernement ainsi qu’à certaines normes constitutionnelles. C’est également au XVIème siècle que s’installe l’expression « res publica » qui glissera le sens moderne du mot « Etat ». Le roi est le cœur, la tête ou l’esprit de la respublica, dans le but d’insérer un ordre dans le royaume d’où ressort le bien commun du corps. A côté de la personne du roi, le royaume prend donc la physionomie d’une institution autonome sous le

puis libéré par la suite. Il mourra en 1190 après avoir fondé deux abbés. Dans son ouvrage a caractère juridique Traité des lois et coutumes d'Angleterre publié en 1188, il nous fait part de l'évolution de l'hérédité du fief provenant de la féodalité qui a vu le jour à la fin du 9ème siècle et qui est un système politique visant à affaiblir le pouvoir central royal en le décentralisant, ce qui donna naissance à un ordre décentralisé fondé sur les relations directes et personnelles entre les titulaires