La cathédrale de chartres
BOURASSIN, Emmanuel, Les Chevaliers – Splendeur et Crépuscule (1302-1527), Tallandier, Paris, 1995.
DUBY, Georges, Le chevalier, la femme et le prêtre, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996.
DUBY, Georges, Guillaume le Maréchal, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996.
DUBY, Georges, Guerriers et Paysans, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996.
DUBY, Georges, L’An Mil, in Féodalité, Gallimard, Paris, 1996.
FINÓ, J. – F., La société féodale, Albin-Michel, Paris, 1994, Tome II.
FLORI, Jean, La Chevalerie en France au Moyen Age, PUF, Paris, 1995.
FLORI, Jean, L’idéologie du glaive. Préhistoire de la chevalerie, Librairie Droz, Genève, 1983.
FLORI, Jean, La guerre sainte. La formation de l’idée de Croisade dans l’Occident chrétien, Aubier, Paris, 2001.
FOSSIER, Robert, La société médiévale, Armand-Colin, Paris, 1991.
GAIER, Claude, Armes et combats dans l’univers médiéval, De Bœck Université, Bruxelles, 1995.
GAUVARD, Claude, La France au Moyen Age du Ve au XVe siècles, PUF, Paris, 1996.
La chevalerie – un groupe professionnel d’élite
Le mot chevalerie fait surgir devant nos yeux de belles images : celle de preux et nobles héros défenseurs du droit et de la justice, prompts à tirer l’épée pour se porter au secours des faibles et de affligés, jeunes filles éplorées et orphelins. Cette vision née des romans de chevalerie et nourrie des films de cape et d’épée, n’est certes pas totalement fausse, mais elle confond avec la réalité historique les idéaux combinés de l’Eglise et de l’aristocratie laïque, assez largement divergents, élaborés peu à peu au fil des siècles. L’Eglise a en effet tenté, à l’époque de la féodalité et du déclin du pouvoir central, de faire glisser des rois aux princes, puis aux châtelains et enfin aux chevaliers dans leur ensemble, la fonction qui, jadis, incombait au monarque : protéger le pays et ses habitants, en particulier les églises et les populations sans défense ;