La Fonction Des Didascalies

distingue tout d'abord de la littérature classique par de nombreuses différences : la cadre spatio-temporel, la situation énonciation...En effet, différents types d'énonciations peuvent être représentés par la typographie et la mise en page. Comme les didascalies qui indiquent au lecteur : le lieu dans lequel se déroule l'action dans Rhinocéros de Eugène Ionesco où Bérenger « se précipite dans l'escalier » mais aussi d'autres informations que le lecteur n'aurait pas pu avoir (« bruits, la porte de la salle

avoir de l'estime l'un pour l'autre se retrouvent devant une toile blanche d'un peintre nommé Antrios. L'un y voit du génie et l'autre une simple toile blanche. I) Une exposition peu ordinaire ou peu conventionnelle 1) Structure originale - Didascalie initiale - 4 mouvements : monologue / dialogue / monologue/dialogue 1 er monologue : Marc présente Serge et le tableau 1 er dialogue : Discussion question/réponses sur le tableau 2 ème monologue : Serge présente Marc et son « arrogance » 2 ème

onomatopée : « c’est » « pas » « par » « là » « c’est »  « par » « i » « ci ! » Cette déstructuration met en valeur la difficulté de la communication entre des êtres qui ne s’écoutent pas entre eux. Dans le nouveau théâtre, ce langage peut avoir une autre fonction visible dans la Leçon de Ionesco : le langage est puissance, le professeur fait un cours magistral qui ne permet aucune communication avec l’élève et cette puissance est plus physique qu’orale : cette domination va jusqu’aux pulsions destructrices

texte proposé à notre analyse est la scène d’exposition de la pièce Rhinocéros écrite en 1959. Nous nous demanderons à quoi tient l’originalité de cette scène d’exposition. Nous montrerons dans un premier axe que cette scène cherche à remplir les fonctions traditionnelles d’une scène d’exposition théâtrale pour les cadres spatial et temporel , dans un second axe nous étudierons le système des personnages et, dans un dernier axe nous verrons que cette exposition s’ éloigne de la tradition soulignant

est la première pièce de théâtre d’Ionesco. Il s’agit d’une œuvre courte composée de 11 scènes mettent en scène 6 personnages dont le couple principal, M. et Mme Smith. Sans intrigue véritable, la pièce parodie les règles du théâtre classique et fonctionne sur le non-sens et l’absurde. Extrait : L'extrait que nous étudions est la scène d’exposition de l’œuvre, dans lequel un certain nombre d’informations vont être délivrées. Mais il s’agit surtout pour Ionesco, dès les premières répliques, d’introduire

l'état de souffrance, l'alarme, le désarroi des personnages. Le champ lexical de la souffrance, les interjections, les phrases exclamatives, justifient le registre pathétique (textes A,B,C,D), mais aussi lyrique surtout pour Angélique et Chimène. Didascalies (texte D) qui témoignent d'une souffrance à l'annonce de la mort : « elle recule, elle a un sursaut, silencieuse... » L'utilisation de la négation qui exprime une souffrance (texte B « je n'y pourrai survivre ») ou un déni, un refus de croire à

personnages, la narration, le récit. Comme seules les répliques font avancer l’action, on dit qu’au théâtre, la parole est action. 2- Le texte théâtral est aussi le langage non verbal, indiqué généralement par les didascalies (= indications scéniques) qui informent sur : · Les gestes/ l’intonation / les déplacements/ mouvements· Les objets/accessoires/ décors/ les lieux· Le nom du personnage qui parle/ les personnages présents dans une scèneCe langage

cheminée (!) : cf. didascalie qui clôt la scène précédente « on entend un grand bruit dans la cheminée, par laquelle on voit tomber tout à coup un homme, enveloppé d'un manteau déguenillé, qui se précipite dans la chambre » : le comique naît du contraste entre la tonalité tragique de la scène précédente et l'entrée fracassante de DC. – L'aspect déguenillé du personnage ajoute à la tonalité comique : cf. accumulation « Effaré, essoufflé, décoiffé, étourdi » dans la première didascalie de la scène

Samuel Beckett, Fin de partie, 1957 (Scène d’exposition - l’oeuvre n’est cependant pas découpée en scènes) constituée d’une longue didascalie dans laquelle le sens est transmis par les éléments de la mise en scène. La parole apparaît ensuite, secondaire, entrecoupée de silence et lacunaire. L’ouverture s’apparente à une scène de mime où les personnages n’engagent pas de véritable action. On a, de plus, le sentiment d’assister à une fin. On peut déjà établir des liens entre ces choix et les

la famille d’Ibsen n’a pas été épargnée par celle-ci. Ibsen écrit quelques pièces puis devient conseillé artistique à Bergen où il restera 6 ans. Il devient ensuite directeur artistique d’un théâtre à Christiania (Oslo). Mais ce théâtre ne fonctionne pas et ces quelques années sont difficiles pour Ibsen. Il finit par sortir de cette période de crise et écrit sa première grande œuvre, « La comédie de l’amour ». Hélas, cette pièce est mal reçue par le public et Ibsen le vit mal. Sa pièce