La Folie Le Fantastique L Angoisse

bourgeoise. Il ne tarda pas à s'introduire dans le monde des revues et des théâtres, qui était assez actif ces années-là à Berlin. Hoffmann peignit, dessina, composa un opéra-comique, “Le masque” qui traitait de double personnalité, d’occultisme, de folie, de faute héritée, et du diable, qu'il dédia à la reine Louise. Mais le directeur des spectacles, Iffland, refusa l'œuvre. Nommé assesseur, Hoffmann fut renvoyé en province, à Posen, une petite ville de garnison dont la population était polonaise

l’écrivain américain Richard Matheson choisis à la fois pour leur unité générique – la nouvelle – et thématique – la solitude de l’individu confronté à l’hostilité du monde –, et pour la diversité des registres qu’ils mettent en œuvre : suspens, fantastique, policier, tons grave ou humoristique… L’écrivain est un auteur populaire, né en 1926 aux États-Unis, qui s’est fait connaître en publiant ses premiers textes dans des magazines de fantasy et de sciencefiction de grande diffusion, à la mode dans

Pierre Bayard                          Soutenue le mardi 28 juin 2011    Jury :  Denis Bertrant (Université Paris 8)  Alain Pagès (Université Paris 3)  Alain Trouvé (Université de Reims)  Résumé de la thèse  Zola est un grand écrivain de la folie. Ses œuvres décrivent les processus psychiques et inconscients de l’esprit humain. Il a dépeint les forces archaïques qui traversent le corps et ravagent le psychisme de ses personnages. On pourrait s’attendre à ce que ces puissances correspondent

vers la fin de sa vie dans la solitude et l’angoisse de la mort. Il termina son existence dans un hôpital psychiatrique, après plusieurs mois de paralysie et une tentative de suicide. Ces débuts difficiles et cet enfoncement progressif vers la folie peuvent ainsi nous aider à comprendre sa fin troublante. II) ECRITURE A/ Tendances A l’opposé du romantisme, et de sa « vision déformée, surhumaine, poétique », et du symbolisme, qu’il accuse d’être trop phycologique, Maupassant se situe dans un

mérites d’un mauvais machiniste, incapable de comprendre le sens profond d’une œuvre, incapable d’en recréer la magie, pour finalement mieux vanter le poète et le compositeur, capables de créer eux-mêmes l’illusion théâtrale. II) Hoffmann et le fantastique a) Un mélange des genres Dès le premier conte, Les souffrances musicales on a le sentiment de lire une autobiographie ainsi qu’une biographie du personnage de Johannès Kreisler tout comme dans Pensées extrêmement éparses, nous avons la sensation

introduit au siècle dernier et correspond à l’allemand Psychosis, qui représentait une maladie de l’esprit en général. Il a remplacé le mot vésanie* et est devenu, en psychiatrie, synonyme de folie, d’aliénation mentale. Curieusement, dans le langage usuel, psychose ne revêt souvent pas la notion de folie. Le terme se dit couramment d’une obsession collective (psychose collective) ou d’une peur irraisonnée (psychose de la guerre, de l’attentat...). De ces sens communs dérive le verbe récent psychoter

« le supplice valait mieux que cette atmosphère de folie » (lignes 57-58) ; des interrogations, des alternatives sur les façons de procéder au meurtre « le rasoir était plus sur ,mais Tchen sentait qu'il ne pourrait jamais s'en servir;le poignard lui répugnait moins  » (ligne 36); une conscience en crise représentée par des phrases, du vocabulaire et des figures expressives (voir les analogies (comparaisons et métaphores) « Secouée par son angoisse, la nuit bouillonnait comme une énorme fumée noire

4 Le registre fantastique Le fantastique est défini comme « l'intrusion de l'irrationnel, de l'inexplicable dans la vie réelle » (selon Tzvetan Todorov dans Introduction à la littérature fantastique). Le mot « fantastique » renvoie à des oeuvres qui racontent des événements irrationnels se produisant sans explication logique. On peut citer les contes de Théophile

procurent aisance matérielle et reconnaissance sociale. Maupassant romancier : son admiration pour Flaubert (mort en 1880) le pousse à écrire des romans dont les principaux sont Une vie en 1882, Bel-Ami en 1885, et Pierre et Jean en 1888. Maladie et folie : pour combattre ses maux de tête, Maupassant utilise de l'éther, drogue puissante, et parallèlement sa maladie entraîne une paralysie latente qui le handicape dès 1885. Il publie sa célèbre nouvelle, Le Horla, en 1887. En 1892, il est interné à Passy

sait très bien comparer les deux et les analyser. La plupart de ses œuvres sont expressionniste, souvent elle sont négative. C'est quelqu'un de déprimer, personne ne veut de ses œuvres. Ses coup de pinceaux sont rapide et vif ce qui traduit ses angoisses. Freud va recevoir plusieurs artistes et va donc écrire sur l'art Il voit l'artiste comme un névrosé parce qu'il est perpétuellement insatisfait. Il a des frustrations qu'il refoule dans ses œuvres. Elles viennent de fait que l'artiste rêve