La Folle Allure De Bobin

s'est substitué le mot d'ordre postmoderne et narcissique, « il faut être absolument soimême » • Les écrivains proposent une écriture éclatée et maximaliste, faite d’un mélange de tout ce qui a existé (Beigbeder), ou très personnelle et minimaliste (Bobin, Delerm) Caractéristiques formelles • Écriture minimaliste (ou maximaliste) • Souci de reconstruire la vie plutôt que de construire une intrigue • Écriture subjective (personnelle, souvent au JE) • Interpellation du lecteur • Rupture dans le fil

COMMENTAIRE Christian Bobin est un auteur contemporain français qui publia en 1995 le roman La folle allure. Cet extrait, qui est le début de ce roman, nous dévoile une scène qui a probablement touché l'auteur, dont il était le témoin : l'amour attendrissant d'une petite fille de deux ans et demi envers un loup. Le loup ainsi considéré n'est plus la « bête effrayante » vue par de nombreux enfants ou représentant le danger comme dans « Le petit chaperon rouge » ; il est le véritable « premier

la terre et l’oiseau, Frank Andriat. Face à Frank Andriat, il est bon, aussi, de laisser parler le silence. Ainsi cet auteur belge, poète, nouvelliste, romancier, essayiste et traducteur aux 11 romans et plus de 40 livres. Frank Andriat a des allures d’éternel adolescent un peu fragile. Ses lunettes rondes accentuent son côté intello. Il ne possède plus qu’une minuscule mansarde à Schaerbeek, à l’instar de Verlaine et Rimbaud qui louaient une chambre dans le centre de Bruxelles. Mais là s’arrête

insouciamment ses innombrables productions, c’est le bistre italien dans sa plus fauve intensité ; les Théophile Gautier – La toison d'or (treizième édition, 1879) 12 bourreaux, colosses à formes d’éléphant, ont des mufles de tigre et des allures de férocité bestiale ; le Christ lui-même, participant à cette exagération, a plutôt l’air d’un Milon de Crotone cloué sur un chevalet par des athlètes rivaux, que d’un Dieu se sacrifiant volontairement pour le rachat de l’humanité. Il n’y a là de

développent les éducations mal assorties à l'existence future, inévitable. » Pensez-vous comme elle que la lecture de Madame Bovary est moralement édifiante ? 3 ) George Sand décrit ainsi Emma Bovary : une femme « dédaigneuse du réel », « folle et méprisable ». Ce jugement vous paraît-il rendre compte de la totalité du personnage d'Emma ? 4) Sainte-Beuve écrivait : « Madame Bovary est un livre avant tout, un livre composé, médité, où tout se tient, où rien n'est laissé au hasard

Paris populaire tira longtemps gloire de ce refrain que l’on entend encore parfois, mais dont le sens échappe désormais quelque peu. Ava nt le XVIe siè c le © Groupe Eyrolles 27 « Bien sais, si j’eusse étudié Au temps de ma jeunesse folle. Et à bonnes mœurs dédié J’eusse maison et couche molle ! » François Villon, Testament, XXVI, 1461 ? Citations littéraires expliquées Bachelier, puis licencié et maître ès arts de l’université de Paris en 1452 autour de l’âge de vingt ans, Villon

donnée à son fils. Or le vieil homme ne se soucie pas de le revoir, mais suit, au fil des jours, dans les rues de la ville, un parcours qui semble répondre à une obsession. Cependant, il disparaît et c'est le détective lui-même qui est emporté dans une folle spirale où il prend différentes identités. Commentaire Paul Auster jouait avec les conventions du roman policier, posait des questions sur l’identité humaine qui sont accentuées par le cadre ambigu qu’offre New York. ____________________________________________________________

toutes ce métier-là en naissant ! dit la cousine. — Non ; il y a des femmes qui aiment et qui restent égoïstes, et c’est ton cas !… La cousine avait baissé la tête, et son regard eût fait frémir celui qui l’aurait reçu, mais elle avait regardé sa bobine. Lisbeth finit par avouer que son amoureux est un réfugié polonais, placé par le grand-duc Constantin (103) comme professeur de beaux-arts dans un gymnase dont les élèves ont commencé la révolte. Il est arrivé en France en 1833 après avoir parcouru

 Trois souvenirs de ma jeunesse NOS ARCADIES RELEVE DE TEXTE du 13-02-2015 Why Not Productions 3 rue Paillet, 75005 Paris T. 01.48.24.24.50. BOBINE 1 1. Ext/int. Appartement – JOUR IRINA « Mon ami a travaillé à l'ambassade de France. Là il rentre à Paris. Oui. Paul Dédalus. » « Мой друг работал во французском посольстве. Сейчас он возвращается в Париж. Да. Paul Dédalus. » IRINA . « Il n'a pas beaucoup d'affaires

préférés. Pas le genre à rouler des mécaniques, toujours prêt à plaisanter. Il doit avoir une vingtaine d’années mais ne paraît pas vraiment plus vieux que moi. Un je-ne-saisquoi, dans son sourire, dans ses cheveux roux en bataille, lui donne une allure presque enfantine. — Tu n’as pas un train à prendre ? me demande-t-il. — Si. On passe me chercher à midi. — Tu vas vraiment y aller comme ça ? Sans rien, sans même un ruban dans tes cheveux ? Il donne une pichenette sur ma natte. Je repousse