La Foi Chez Machiavel

quête du pouvoir comme une inclination naturelle de l’Homme. Pour eux, les individus se livrent en fait une lutte sans merci pour s’accaparer les biens matériels et pour assujettir leurs semblables (Hobbes), sans se soucier des préceptes moraux (Machiavel). La morale catholique et les idéologies égalitaires (rousseauisme, marxisme), qui condamnent la poursuite des intérêts privés susceptibles de nuire à autrui et à la communauté, prônent le renoncement au pouvoir, considérant celui-ci comme dégradant

sorte, elle exerce une séduction particulièrement vive sur les auteurs américains chez lesquels le passé compte peu. Cependant, la conception de la science politique, science du pouvoir, n'est ni aussi nouvelle qu'on le dit, ni aussi américaine que certains le croient. On la rencontre déjà dans La République de Platon, formulée par Thrasymaque ; on la retrouve dans toute la tradition que, depuis Le Prince de Machiavel (1515), on peut qualifier de « machiavélienne ». En Amérique, cette doctrine a fleuri

le règne de Justinien) La politique romaine distingue d’abord le Droit de la Nation (jus naturale : ensemble de grands principes qui découlent de la nation humaine) et le droit des gens (jus gentium : ensemble de règles et usages qui s’appliquent chez les peuples organisés et civilisés) Remarque : ce droit de la Nation é été repris au 16ème siècle par Grotius et Pufendorf qui voulaient assurer la protection de la population en se référant à la nature. Grace à elle, on peut voir ce que Dieu a voulu

c’est-à-dire des religions instituées. La théologie y est analysée comme une fausse science, (qui consiste à adapter les philosophies de Platon et d’Aristote à l’Écriture : «je ne vois pas (les théologiens, les docteurs, philosophes serviteurs de la foi) qu’ils aient jamais exposé d’autre, que diverses spéculations aristotélicienne et platoniciennes. Aussi, pour ne pas avoir l’air de se mettre à l’école des païens, ont-ils accommodé l’Écriture à ces doctrines.») Surtout il s’agit de montrer que l’Église

(notamment en amour et en amitié), en rendant commensurables ou adéquates les dispositions et aspirations humaines subjectives les plus profondes et le sort objectif, effectif, des hommes dans le monde. On reconnaît là l’aboutissement républicain, chez le Rousseau du Contrat social et le Kant du Projet de paix perpétuelle 6 pour l’essentiel, du travail de pensée de ce que l’on appelle « l’école moderne du droit naturel » (initiée par Hobbes, Grotius, Locke et d’autres), qui témoigne du souci de «

GARNIER FRÈRES, 1875 DISSERTATION SUR LA POLITIQUE DES ROMAINS DANS LA RELIGION DISSERTATION SUR LA POLITIQUE DES ROMAINS DANS LA RELIGION LUE A L’ACADÉMIE DE BORDEAUX LE 18 JUIN 17161. Ce ne fut ni la crainte ni la piété qui établit la religion chez les Romains ; mais la nécessité où sont toutes les sociétés d’en avoir une. Les premiers rois ne furent pas moins attentifs à régler le culte et les cérémonies qu’à donner des lois et bâtir des murailles2. Je trouve cette différence entre les législateurs

devient-on ? (Liberté) Si nous désirons être libre, qu'est-ce qui nous en empêche ? Suis-je d'autant plus libre que je suis indifférent au jugement d'autrui ? (Liberté) La suprême liberté c'est d'avoir tous les droits. (Liberté) Peut on parler de liberté chez l'animal ? (Liberté) Suis-je libre si je commande ? Etre libres nous fait-il libres ou esclaves ? (Libre) Qu'est ce qu'etre libre ? (Liberté) Changer d'avis est-ce faire acte de liberté ? (Liberté) Peut on concilier liberté et égalité dans la vie sociale

politiques. L’âge du politique. II. Signification de ce mouvement. Nature des passions politiques. III. Les clercs. La trahison des clercs. IV. Vue d’ensemble. Pronostics. Notes. Bibliographie @ 3 La trahison des clercs Le monde souffre du manque de foi en une vérité transcendante. RENOUVIER. 4 La trahison des clercs PRÉFACE à l’édition de 1946 @ Depuis vingt ans qu’a paru l’ouvrage que je réédite aujourd’hui, la thèse que j’y soutenais – à savoir que les hommes dont la fonction est de défendre

Marsile Ficin. Pour finir, l’humanisme apparait aussi au niveau politique, les grands humanistes des villes tout au long du XVIe siècle sont les chanceliers de la Républiques, comme Leonardo Bruni, Ange Politien, Nicolas Machiavel, etc… Les humanistes sont en général pacifistes et cosmopolites. Nous pouvons observer que l’humanisme touche plusieurs couche social comme les Bourgeois, les parlementaires, les avocats ou encore les médecins. Pour conclure, nous observons

pas cessé de soutenir ; La Fontaine la préférait à la notre qui ne possédait encore presque aucun des chefs-d'ouvre qui l'ont enrichie depuis : il se « divertissait mieux, disait-il, avec les italiens, et il eut une prédilection particulière pour Machiavel, non sans doute comme écrivain politique, mais comme l'auteur ingénieux de « Belphégor » et de « la Mandragore » ; il n'en eut pas moins pour l'Arioste et Boccace, qu'il a si agréablement imités, et souvent si heureusement surpassés. La carrière