La Fierté des nôtres

aimé pour lui-même, plutôt que simplement en raison de l'utilité ou du plaisir qu'on retire de lui. « On veut bien amuser, mais on veut aussi être sûr de plaire sans amuser17. » Et tous les esprits le moindrement généreux mettront surtout leur fierté dans l'amour désintéressé dont ils savent, ou du moins s'imaginent, faire preuve. Sans doute à proportion de sa capacité à accueillir de l'amour gratuit, chacun voudrait tellement pouvoir faire éprouver à l'autre qu'il est capable de l'aimer pour

possible le splendide et merveilleux singe rouge. Ce fut pour moi un instant triste mais aussi troublant. Aucune commisération de la part de cette foule. Des lazzis et de cruelles moqueries fusaient de tous cotés. Et que de grimaces ! Plus laides que les nôtres. Mais cela fit naitre en moi, en de fugitifs instants, un sentiment d’orgueil. J’étais quand même intéressant ! J’étais après tout assez extraordinaire avec une si belle couleur rouge ! Malgré tout je fus bien soulagé quand, mon exhibition terminée

quelle est la cause qui détermine mon jugement: car il est clair que ces deux causes n’en font qu’une; et si l’on comprend bien que l’homme est actif dans ses jugements, que son entendement n’est que le pouvoir de comparer et de juger, on verra que sa fierté n’est qu’un pouvoir semblable, ou dérivé de celui-là; il choisit le bon comme il a jugé le vrai; s’il juge faux, il choisit mal. Quelle est donc la cause qui détermine sa volonté? C’est son jugement. Et quelle est la cause qui détermine son jugement

Japonais comme un peuple homogène, mais la population Aïnou, sur les terres d’Ezo (actuelle île d’Hokkaïdô), a su préserver ses traditions et son histoire, tout comme le peuple de l’ancien royaume des Ryûkyû (actuel archipel d’Okinawa) entretient avec fierté une culture ancestrale originale. Population des principales villes japonaises Villes Yokohama Nagoya Osaka Tokyo Kyoto Kobé Okinawa Population (en millions) 3,426 2,171 2,598 12 2,466 1,493 1,349 Source : http://www-1.expo2005.or.jp/fr/visitingjapan/basic_info/basici

420 jusqu’à la révolution de 1789, Paris, 1821-30, t. 9, p. 252 « De la rédaction des coutumes 125. - Charles... Savoir faisons... que les parties en jugement, tant en notre cours de Parlement que devant les autres juges de notre royaume, les nôtres aussi bien que les autres, proposent et allèguent plusieurs usages, styles [de procédure] et coutumes, qui sont divers selon la diversité des pays de notre royaume et qu’il leur faut prouver, à cause de quoi les procès sont bien souvent fort allongés

Dans la fiction, Madame. Le Conseiller. − Je me suis bien douté qu'ils n'étaient pas réellement petits. L'Acteur. − Cela ne se pouvait pas, Monsieur, à moins que d'aller dans l'île où on les trouve. Le Chevalier. − Ah, ce n'est pas la peine : les nôtres sont fort bons pour figurer en petit : la taille n'y fera rien pour moi. Le Marquis. − Parbleu ! tous les jours on voit des nains qui ont six pieds de haut. Et d'ailleurs, ne suppose−t−on pas sur le théâtre qu'un homme ou une femme deviennent invisibles

avec des lois qui ne seraient pas celles dont j'ai envie mais celles qui constituent les piliers d'une Nation. Pourquoi cette envie d'appartenir à un autre pays dont j'épouserais une culture, des lois, une histoire ? Tout simplement parce que les nôtres ont été annihilées par une mauvaise compréhension de la citoyenneté de responsabilité. La racine du problème est dans la définition que tout un chacun donne à la citoyenneté, la nationalité. Je ne me sens plus vraiment « citoyen » de ce pays, parce

enchantée, Les jeux d’enfants dans les bocages de Cythère, Le vallon des aveux, la maison des péchés, Et toutes les amies perdues dans la pensée, Les soeurs plaintives et les femmes étrangères, Le bonheur féeerique et la douce fierté Qui posait des baisers à leur front solitaire. Et ils reconnaîtront, sous des masques de folles, À travers Carnaval, dansant la farandole, Leurs plus beaux vers enfin délivrés du sanglot Qui les fit naître. Alors, satisfaits

lui marche dessus sans réagir. Elle est indocile dans son refus de « toute intention plasticienne » (l.16), elle ne se laisse pas manier ou manipuler. Elle répond aux attaques en « gicl[ant] au visage de ses contempteurs » (l.16) dans un geste de fierté outragée. La boue, fière et rebelle malgré le mépris qu’on lui porte, devient ainsi un symbole du prolétariat, une allégorie du peuple. Le boue est peut-être même révolutionnaire dans sa combativité : dans l’’évocation de la boue qui s’ « agrippe

après ce long voyage. Albert Camus, Les justes. Pièce en cinq actes (1949) 18 STEPAN Je ne suis jamais fatigué. Silence. Dora va s'asseoir. STEPAN Tout est-il prêt, Boria ? ANNENKOV, changeant de ton. Depuis un mois, deux des nôtres étudient les déplace- ments du grand-duc. Dora a réuni le matériel nécessaire. STEPAN La proclamation est-elle rédigée ? [19] ANNENKOV Oui. Toute la Russie saura que le grand-duc Serge a été exécuté à la bombe par le groupe de combat