La Fiction Peut Se Montrer Plaisante

trouble de Silvia se manifestent dans les apartés de celle-ci. L’aparté remplit ici sa pleine fonction dramaturgique (qui relève, comme le monologue, d’une fiction théâtrale) : il révèle en effet les véritables sentiments de Silvia qui découvre que Dorante n’ a ni le physique ni le vocabulaire ni les manières d’un valet. Ce trouble de Silvia montre qu’elle est déjà amoureuse sans la savoir. Son désappointement n’en est que plus fort en voyant qu’Arlequin, qui est officiellement son « futur », se comporte

héros, qui ne respectent pas les valeurs morales, peuvent-ils néanmoins captiver le lecteur ? Nous allons montrer que oui, en exposant d’abord que le personnage immoral peut-être plus complexe que le héros « classique » et que l’histoire prend de l’intérêt notamment grâce à lui. Nous montrerons ensuite qu’il peut être plaisant de s’identifier à ce genre de personnage, et que le lecteur peut aisément trouver motif à les admirer. Le personnage romanesque, malgré un comportement amoral parviendra

surpopulation et les plus pauvres seraient débarrassés des frais envers leurs enfants. De plus, cette proposition est utile au public car « Nul doute que cet aliment attirerait de nombreux clients ». On peut voir dans cette œuvre une vision cannibale de l’humanité : les riches mangent les pauvres.On peut donc conclure que Swift résout par l’ironie, avec un discours cruel et inhumain, le problème de surpopulation ainsi que la famine et la pauvreté.Recherches sur l’auteur : Jonathan Swift,

nos jours comme le genre littéraire dominant. L'auteur d'un roman écrit bien évidemment avec certaines intentions en tête, comme celle d'amuser le lecteur. On peut alors se demander si un roman sert seulement à distraire le lecteur. Y a-t-il d'autres enjeux que l'auteur envisage en écrivant ? Nous étudierons ainsi le divertissement que peut procurer un roman et comment il le fait, puis nous nous intéresserons ensuite aux autres fonctions de ce genre littéraire. Tout d'abord, il ne faut pas perdre

lever le tissu d’injustices et de dénoncer les vices des institutions politiques, religieuses ou militaires qui maculent la société, les philosophes des lumières se donnent pour mission d’éclairer leurs contemporains, notamment par le recours à la fiction. Loin de présenter une vision édulcorée du monde et de la société, le conte philosophique met en scène des personnages bâtis de toutes pièces, confrontés à un kaléidoscope de situations qui cachent une moralité. Alors, le lecteur est invité à délier

sous des formes variées. La volonté de l’homme de lettres est alors d’argumenter afin de faire adhérer ses lecteurs aux thèses qu’il défend. Il est ainsi légitime de disserter de l’efficacité des différentes stratégies argumentatives que l’écrivain peut mettre en œuvre pour emporter l’adhésion, et de s’interroger en conséquence sur les atouts et les faiblesses de ces stratégies. Nous étudierons d’abord la voie de l’argumentation directe, puis celle de l’argumentation indirecte pour enfin nous demander

Dissertation ; La Fontaine écrit dans sa préface aux Fables, « L’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Ames. Le Corps est la fable ; l’Ame, la Moralité. » Le critique Sainte-Beuve, quand à lui, écrit : « La Fable, pour la Fontaine, n’a été le plus souvent qu’un prétexte au récit, au conte, à la rêverie ; la moralité s’y ajoute à la fin comme elle peut. » (Lundis, VII). A quoi tient d’avantage le « pouvoir des fables », et plus généralement des apologues :

perspective, des procédés oratoires… Toutes ces finalités isolées ou combinées donnent naissance à une variété de formes et de tonalités qui rendent chaque tentative d’argumentation très originale et parfois difficile à discerner. Ainsi une argumentation peut paraître lâche ou serrée, courte ou longue, formelle ou informelle, lourde ou subtile, produite avec une économie de moyens ou au contraire donner l’impression de pilonner, classique ou novatrice, un long siège ou un coup d’audace, simple ou

publiées en 1721 se présentent comme un roman épistolaire. Au début du 18ème siècle le roman est un genre mal considéré. Montesquieu choisit la fiction du roman épistolaire pour donner une prétendue authenticité au récit et aux critiques qu’il présente dans cet ouvrage et échapper à la condamnation d’un genre bas. L’exotisme est à la mode Montesquieu peut espérer un succès auprès du public le roman épistolaire permet de multiplier les points de vues et amener le lecteur à adopter le regard de l’étrangers

officiers, notables, petits employés, et surtout les hommes d'affaires...) et tous les milieux (Paris, province, campagne), constituent-ils des objets d'études. Les diverses influences Lorsqu’il conçoit La Comédie humaine en 1841, Balzac veut montrer à voir toute la société de la Restauration. Cette idée lui vient du paléontologue Cuvier : Balzac veut créer des liens entre ses différents romans pour qu’ensemble ils engendrent un tout littéraire et historique. Il veut composer l’histoire naturelle