La Farce De Maître Pathelin

spectateur peut mal comprendre le message de l'auteur, voire ne pas du tout le saisir. L'argumentation étant implicite, il est possible qu'elle demeure sous-jacente à l'intrigue et que le public ne la détecte guère. Les pièces telles que La Farce de Maître Pathelin, provoque généralement le rire franc_lié aux comiques de gestes, de mots ou de situations_ et le spectateur laisse toute la dimension satirique inexploitée. Dans Le Révizor de Nicolas Gogol, le public retiendra sans doute le risible comportement

cette image du diable peut aussi faire référence au côté farcesque du texte. En effet, ce personnage est topique des farces du Moyen-Âge et de la Renaissance (comme dans les farces Tabariniques) et il est développé de manière récurrente : dans la farce du retraict par exemple, l’amant sortant des commodités et aillant des excréments sur le visage est considéré comme étant le diable. La côté farcesque de cette nouvelle se dénote également dans le choix des personnages. Ces-derniers ne sont pas nommés

spectateurs aiment aussi la farce, dont le succès perdure. Jusqu’en 1560 on écrit des farces en vers et on les publie, elles sont jouées dans les rues, sur les marchés, dans les foires et même à l’hôtel de Bourgogne. Elles comportent une part d’improvisation, et subissent l’influence de la Comedia dell’arte. La farce est une pièce courte autonome ou incluse dans un mystère (par exemple la Farce du brigand est incluse dans le Mystère de Saint Fiacre, au milieu du XVe siècle). La farce est une forme carnavalesque

Alcofribas lui est toujours acquise - il reste réfractaire à l’éducation humaniste - refuse de cesser de jurer malgré les instances de Ponocrates - massacre son prochain avec un enthousiasme qui ne se dément jamais Il dispense un des maîtres mots de l’enseignement de Saint Paul : la joie, que Rabelais a mis en exergue de son ouvrage « Vivez joyeux ». Il incarne une vision comique du monde, une force à la fois destructrice et constructrice. Il réhabilite le corps, une joie de vivre

désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). La comédie est un genre protéiforme, donc difficile à saisir. Il y a quand même des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose et destiné à provoquer le rire (l'humour peut être aussi bien

et de l’argent de ses patients. Voici par exemple l’un de ses procédés favoris : «  Je les mets au lit, et je regarde ce qui va pouvoir en sortir  : un tuberculeux, un névropathe, un artérioscléreux... » La satire psychologique se joint alors à la farce, en raison de l’absence (ou presque) de résistance à son succès. Même le dénouement est présenté sous la forme de bouffonnerie, à travers de nombreux 4Knock effets de mise en scène : « Jusqu’à la fin de la pièce, l’éclairage de la scène prend peu

religieuses, le peuple se rassemblait et trouvait dans ces rites, une forme de divertissement. Nous pourrions également aborder le genre de la farce. Très prisée au Moyen-âge, ce genre privilégie les gestes, les mimiques et les jeux de scènes. L’action consiste à jouer un tour à un personnage antipathique. La plus connue est sans aucun doute La Farce de Maître Pathelin qui illustre parfaitement le thème de l’arroseur arrosé. Le seul but de ce spectacle joyeux est de détendre. D’autres préfèreront s’émerveiller

Inconnu : Tristan et Iseult Inconnu : Légende du roi Arthur Littérature populaire & bourgeoise Narrative : Inconnu : Les fabliaux (on veut faire rire) Inconnu : Le roman de Renart Dramatique Inconnu : La Passion (du Christ) Inconnu : Farce de maître Pathelin Poésie lyrique  auteur parle de ses sentiments intimes, parle d’amour, de mort, de pouvoir, de nature, etc. Rutebeuf : La complainte de Rutebeuf (1 des 1ers à parler de ses émotions) François Villons (obsédé par la pendaison) : La Ballade

Personnage qui se coule dans un moule préexistant : l'avare, le jeune premier, le vieillard jaloux, le valet habile ... (M&T p. 121) Exemple : Scapin, dans les Fourberies de Scapin, est le type littéraire du valet joyeux, habile et rusé dont le maître a besoin. Le chœur : Dans l'Antiquité, le chœur était composé de plusieurs personnages anonymes qui intervenaient pour commenter l'action, dans la comédie et dans la tragédie. Le texte du chœur était chanté, parfois accompagné de danses, au

mille ans plus tard. Dans ce cas, le rire naît lorsqu'il y a décalage entre la réponse attendue et la réponse réelle. Au début d'une histoire drôle, notre cerveau anticipe naturellement l'issue logique. Dans notre exemple, on s'attend à ce que le maître s'excuse du comportement de son chien. Mais la chute de la blague est illogique. Notre cerveau est un instant perplexe ; il cherche une nouvelle solution... et comprend le décalage. De là naît l'humour, et donc le rire. Comment le cerveau reconnaît-il