La Farce De L Avare

qui s'appelle Gethsémani. Jésus, qui vient de faire un triomphe à Jérusalem au grand dam de la hiérarchie religieuse, vient s'y reposer accompagné de ses disciples. Judas, un de ses douze apôtres, le trésorier de la bande, présenté parfois comme avare, propose aux religieux de leur dénoncer ce trublion qui vient semer la pagaille. En échange de trente pièces d'argent, il leur propose d'amener les soldats là où se trouve Jésus et de le leur désigner en l'embrassant, ce qu'il fait effectivement.

pseudonyme collectif de Paul Dandré. Leurs premiers spectacles remportant un succès mitigé, ils se dirigent rapidement vers la comédie au sens large : le Vaudeville, la Farce, la Pochade et les Revues. Vaudeville : comédie légère fondée sur l'intrigue et le quiproquo, mêlée de couplets souvent composés sur un air connu et populaire. Farce : pièce en un acte, dans laquelle l’intrigue est simple : un mauvais tour est joué à un personnage. Les situations sont inspirées de la vie quotidienne, et sont

vieille fille, à manquer du courage, d'aimer la mort ! Si Dieu m'accordait le calme céleste, aérien, la prière, comme les anciens saints. Les saints, des forts ! les anachorètes, des artistes comme il n'en faut plus ! Farce continuelle ? Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous. *** Assez ! voici la punition. - En marche ! Ah ! les poumons brûlent, les tempes grondent ! La nuit roule dans mes yeux, par ce soleil ! Le cœur... les membres... 8 Où va-t-on ? au combat ?

manquer du courage, d'aimer la mort ! Si Dieu m'accordait le calme céleste, aérien, la prière, comme les anciens saints. - Les saints, des forts ! les anachorètes, des artistes comme il n'en faut plus ! Farce continuelle ? Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous. *** Assez ! voici la punition. - En marche ! Ah ! les poumons brûlent, les tempes grondent ! La nuit roule dans mes yeux, par ce soleil ! Le cœur... les membres... 9 Où va-t-on

- « ruelle » : Espace laissé entre le lit et le mur. Scène 5 : - « mutin » : Vif, éveillé, piquant. - « vilain » : Avare, mesquin. - « je m’avoue un ridicule » : J’avoue être ridicule. Scène 6 : - « palsembleu » : Juron qui était l’atténuation de «par le sang de Dieu».

Alerte, éveillé, frétillant, gai, guilleret, pétillant, vif, vivant. - «mal bâtie» : En mauvais état. - «vapeurs» : Évanouissements. - «ruelle» : Espace laissé entre le lit et le mur. Scène 5 : - «mutin» : Vif, éveillé, piquant. - «vilain» : Avare, mesquin. - «je m’avoue un ridicule» : J’avoue être ridicule. Scène 6 : - «palsembleu» : Juron qui était l’atténuation de «par le sang de Dieu». - «flammes […] feux» : Élans amoureux. - «affaires» : Liaisons. - «poliment» : Élégamment, selon

servent-ils ? Les costumes servent donc de carte d’identité au personnage. Selon que son vêtement soit troué ou doré, que ses cheveux soient gris ou bruns et qu’il porte des bijoux, on peut l’identifier comme un riche, un pauvre, un vieillard ou même un avare. Ils accentuent les traits de caractère des personnages, et installent parfois à eux seuls l’esprit comique ou tragique  de la pièce. Les costumes sont  très importants au théâtre. C’est au metteur en scène de les choisir, n’étant que peu décrits

par le XVIIIe siècle (Marivaux). Les deux premières (La Marmite de Plaute et L’Île des esclaves de Marivaux) sont des comédies. La troisième (En attendant Godot de Samuel Beckett) fait partie du théâtre de l’absurde et peut être considérée comme une farce tragique. Quelles que soient ces différences d’époque et de genre, ces trois extraits mettent en scène une relation complexe entre maîtres et valets, que nous nous proposons d’étudier. Nous pouvons remarquer que dans les trois extraits, il est question

pas visiter mes poches. Fourrer, mettre en grande quantité Brouter, la façon dont les herbivores mangent l’herbe, ici, manger Fi ! quita ! fuera ! Sagouin, marrano Fendre en deux, couper dans le sens de la longueur Ladre, lépreux, ; littér., très avare Visiter mes poches, l’image évoque un enfermement et constitue une menace Conspuer, abuchear 2.-Voyant que ce qu’il propose n’est point accepté, il prend une décision concernant le meurtre du Roi, qui révèle de sa lâcheté. Ainsi, le complot se peaufine……

riposte de Molière et la définition de la « comédie classique ». 1.  a comédie en France avant L’École des L femmes Au moment où Molière donne L’École des femmes, la scène comique est dominée par la farce et la commedia dell’arte, déjà évoquées dans la séquence précédente. La farce, née dans l’Antiquité avec Aristophane et Plaute, et devenue très populaire au Moyen-Âge, est une pièce bouffonne visant à provoquer le rire par les moyens les plus simples, voire les plus grossiers, sans aucun