La Famille Thénardier

Hugo, Les Misérables, 1862. [Dans ce roman, Fantine, modeste couturière à domicile, rencontre de plus en plus de difficultés financières pour nourrir sa fille Cosette, qu’elle a été obligée de confier à un couple de gens malhonnêtes et rusés, les Thénardier. Pour payer les frais d’une maladie inventée par ces derniers, Fantine doit vendre ses cheveux, puis deux dents. C’est ainsi que Marguerite, une collègue de travail, la découvre un matin.]  Fantine depuis la veille avait vieilli de dix ans.

processus psychosociaux basés sur la personne dans la planification et le développement social. Les interventions comprennent donc les fonctions suivantes : • le conseil, • le travail social clinique, • le travail social pédagogique, • l’aide à la famille, • la thérapie familiale. Une aide aux personnes en difficultés pour l’obtention des services et ressources est disponible dans les communes. Dans ce large spectre des travailleurs sociaux, nous nous arrêterons uniquement aux acteurs de la protection

décortiquer la scène et de quadriller cette misère. Son rôle permet de cerner le personnage. La focalisation est interne et permet de révéler le caractère du personnage. La vue se jette sur tout ce qui bouge : « son public d’agonie remonte par ici », « la famille d’en bas vient voir », « des gens venu de loin entre en surnombre ». Il observe les flux de badauds monter tout en associant leurs intentions : « si par ici ça allait se terminer aussi mal que chez eux ». Il observe cette misère avec distance, s’attache

exemple, Victor Hugo dépeint une famille représentative de la médiocrité perverse et vulgaire de la misère. Ceux-ci ne font preuve à aucun moment de qualités rédemptrices : ils sont menteurs, fourbes et criminels dès le début du roman, exploitant sans pitié la pauvre et innocente Cosette. S’il existe des hommes d’une nature similaire dans la vraie vie, il est difficile de croire à l’existence de créatures aussi dépourvu d’intégrité morale et d’humanité. Les Thénardier restent ainsi des êtres fictifs

qui lui apportait la | | |- Fouroulou retourna au village. |bonne nouvelle. | | |- Toute la famille était triste. | | B \ Activité 2 page26  : Zig et Zag |Situation initiale |Evénements

« mauvais garçon » qui piquent la curiosité du lecteur. Maupassant est coutumier de ce type de regard sur les personnages : ainsi, sous couvert de décrire une simple partie de pêche dans l’incipit de Pierre et Jean, il trace le portrait d’une famille qui va à vau-l’eau et n’hésite pas à faire du père la cible d’une ironie discrète et d’une cruauté grinçante. Ici, le « mauvais sujet des romans populaires » va semer le désordre dans les riches sphères de la bourgeoisie. Corrigé sur le corpus

corseté dans ses bonnes manières : en témoigne la puissance poétique de la première phrase de Salammbô. 3 – Rédiger la réponse p. 472 (ES/S) p. 592 (L/ES/S) Les comparaisons donnent une deuxième personnalité aux deux personnages : le Pharaon et Madame Thénardier. En cela, ils sont des monstres, êtres composites. Le Pharaon est, par le biais de comparaisons qui renvoient à des objets ou des matières, déshumanisé : – casque allongé en mitre ; – la conque de l’oreille ; – un semis de points semblables à des

corseté dans ses bonnes manières : en témoigne la puissance poétique de la première phrase de Salammbô. 3 – Rédiger la réponse p. 472 (ES/S) p. 592 (L/ES/S) Les comparaisons donnent une deuxième personnalité aux deux personnages : le Pharaon et Madame Thénardier. En cela, ils sont des monstres, êtres composites. Le Pharaon est, par le biais de comparaisons qui renvoient à des objets ou des matières, déshumanisé : – casque allongé en mitre ; – la conque de l’oreille ; – un semis de points semblables à des

eût fait pitié l'été et qui faisait horreur l'hiver. Elle n'avait sur elle que de la toile trouée; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l'on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l'avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l'autre, son regard, son

homme. Elle ne veut pas la justice : certains veulent simplement assister à un spectacle qu’ils attendent avec fièvre et joie ; d’autres le haïssent sans même savoir ce qu'il a fait. La violence faite au prisonnier est doublée de celle faite à sa famille : sa mère, qui a soixante-quatre ans, mourra ; sa femme mourra ou deviendra folle ; sa fille, vivant sans parents, l'oubliera ou aura honte de lui : «J'admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu'ont-elles fait? N'importe ; on les déshonore