La Fable Un Recit Plaisant

Les fables sont des apologues c’est-à-dire des récits courts, divertissants, qui se concluent par une morale générale qu’ils illustrent. Jean de La Fontaine est le fabuliste le plus connu en France. Dans la seconde moitié du XVII siècle, il publie plusieurs recueils de fables qui connaîtront un vif succès. D’après lui, la fable est un moyen d’instruire tout en plaisant, ce qui en fait une œuvre fidèle à l’idéal classique. Cette fable est la fable V du livre III. Elle illustre la nécessité de

* « Le chêne et le roseau » est l’une des fables préférées de l’auteur. * Inspirée d’une courte fable d’Esope dont la morale est explicite : « ceux qui ne résistent pas aux circonstances et aux puissants tiennent mieux que ceux qui luttent avec l’effort ». * Ici, La Fontaine montre comment il pratiquait l’imitation des anciens. (personnification du chêne et du Roseau, en entremêlant récit, description et dialogue) il crée une impression de naturel, caractéristique du classicisme. Par

Le projet de Jean de La Fontaine A. A Monseigneur le Dauphin Particularité de la fable : « l’apparence en est puérile mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes ». Le genre de la fable est à la fois utile fonction didactique et « agréable », beau, plaisant fonction poétique B. Préface de La Fontaine Son but est de mettre les fables en vers en respectant la brièveté. Il justifie son projet par l’exemple : ces textes ont passionnés Socrate, Platon, Phèdre, il s’appuie

Séquence 1 : Lecture analytique : « La Cour du Lion » Introduction La fable « La Cour du Lion » est extraite du livre VII des Fables, publié en 1678. A cette époque, Louis XIV règne en monarque absolu et s'entoure d'artistes, qui propagent son rayonnement et contribuent à sa gloire. Les artistes sont rémunérés par des mécènes. Cette vie de cour impose des relations sociales très codifiées. La fable « La Cour du Lion » évoque ce sujet puisqu'elle traite sur la manière de se comporter

un ailleurs, des personnages fictifs, le récit devient tout de suite plus plaisant et plus amusant. Cependant, quand quelque chose nous plais, la leçon à en tirer sera mieux retenu et mieux comprise. Pour ma part, une des fables qui m'a plû et appris quelque chose très jeune, c'est "Le laboureur et ses enfants" de La Fontaine, fable courte, plaisante car nous nous identifions aux enfants et instructive car elle nous apprend la valeur du travail, cette fable m'a réellement marquée.

I- La fable est un récit plaisant fluide et innovant. Ces fables sont inspirées par des modèles antiques. La fontaine innove ces textes en y donnant un aspect poétique. Pour cela il compose des vers hétérométriques accompagnés de rimes ce qui change d’Esope et Phèdre pour la Cigale et la Fourmi. La fable devient alors plus envoûtante. De plus la Fontaine, met en scène des animaux et invente des noms humoristiques pour ses personnages dans un côté enfantin accessible à tous à travers l’originalité

personnage de la  fable de La Fontaine et avec le personnage d'Onuphre dont La Bruyère dresse le portrait. Tout d'abord, les trois auteurs mettent en avant l'attitude religieuse de leur personnage. En effet, Orgon,  dans sa tirade, extraite de l'acte I, scène 5 de la comédie Tartuffe créée par Molière, précise par le complément  de temps « chaque jour » (v.1)le zèle religieux du personnage évoqué également par le complément « ardeur »  (v.4). De même, La Fontaine, dans sa fable intitulée « Le Rat qui s'est retiré du monde »

bienveillance du lecteur par le plaisir du récit. Nous examinerons ensuite les avantages pour l'écrivain de masquer une leçon par une fable. Enfin, nous mettrons au jour les richesses offertes par l'apologue. I. Le plaisir du lecteur 1. Le lecteur est transporté dans un « ailleurs » Si l'écrivain choisit la fiction pour transmettre un message, c'est avant tout pour plaire au lecteur. « Docere et placere », « instruire et plaire », écrivait Horace ; « instruire en plaisant » pourrait-on ajouter. Dans cette

efficace ? * I/Art du récit * A/La concision et la clarté du récit * Présence d’un schéma narratif → texte structuré. * Les étapes du schéma narratif apparaissent clairement. B/Un récit vif et enclavé * Sujet rendu actuel. * Récit accéléré. * Le rythme de la poésie brise la monotonie. C/Un récit plaisant Utilisation d’animaux symboliques qui suscitent l’attention du lecteur. Le lecteur participe inconsciemment au déchiffrement de la fable. L’auteur capte la bienveillance

I/ Efficacité du récit - Exposition en 3 vers : extrêmement simple. Le lieu et les circonstances bous sont donnés. L'enjambement dès le début donne un effet de rapidité. - Harangues inutiles (vers 3 à 14). Transition (vers15). La fable saugrenue mais efficace (vers 16 à 21). Un rebondissement inattendu = reproches au peuple grec. Réveil de l'assemblée (vers 28 à 31). Moralité (vers 32 à 37) II/ Humour du récit A. Satire de la rhétorique classique -Le personnage du parleur qualifié : "orateur"