La Culture Humanise T Elle L Homme

géographie, bien sûr, qui peut nous apprendre comment les paysages se construisent et se transforment, mais également la littérature, la peinture ou la philosophie, qui elles, nous disent plutôt quels sont les paysages qu'affectionnent particulièrement un homme ou une époque, et comment nous Page 218 DOCUMENT 1 (suite) 50 % 55 60 pouvons essayer de comprendre ces attachements. Cela permet de prendre la mesure des enjeux importants que la question des paysages recoupe. Associés à l'histoire de nos sociétés

essentielle de se constituer déjà en tant que personne « responsable » (notion « d’homme libre et de bonnes moeurs », par exemple), et citoyenne, pour être un maillon solide de la chaîne des Hommes… Le danger, l’échec de la Société est de « produire » un Homme non intégré, en état d’assistanat permanent, les accidentés de la vie, cela existe….c’est de les laisser sur le bord de la route. L’assistanat est nécessaire et dangereux (ambiguïté, dualité) en ce qu’il peut parfois conduire à l’isolationnisme

Société est son objet et l’espace devient un outil d’appréhension de phénomènes sociaux. Ces définitions sont problématiques : - géographie n’a pas toujours été spatiale : géographie moderne = construite au XIXe siècle sur l’étude des rapports homme/milieu naturel. - Géo = lgtps pensée comme la discipline charnière entre les sciences de l’homme et celles de la nature. Années 1950 = idée que la géo étudie les rapports de la société à son espace. Années 1960-70 = espace devient véritablement

jamais seul. C’est d’abord un rapport de l’homme aux choses, c’est une réalité artificielle produite. La nature c’est l’ensemble des réalités qui ne sont pas transformées par l’homme comme par exemple, l’herbe, elle est verte et pousse au sol, un homme ne peut pas changer cela. Pour Marx, le rapport entre le moi et le réel, c’est le travail. Il y a trois caractéristiques de la réalité : on a tout d’abord la subsistance, qui dépend intégralement de moi ; il y a ensuite l’existence et enfin la résistance ;

nature hostile, il souffre de la chaleur, tombe de fatigue. Tous les combats deviennent des combats intérieurs, les rêves de gloire cèdent la place à des ambitions plus modestes. Gilgamesh est humanisé. Sa grandeur apparaît comme étant plu intérieure, il finit par accepter la volonté divine. C’est en homme plein de sagesse et d’expérience qu’il revient à Uruk où il règne sagement. C’est une épopée édifiante à portée morale et politique. Certains mythes peuvent avoir une dimension pertinente, même

mentale. Si tu es venu écouter un homme supposé transmettre la sagesse, tu t’es trompé de chemin car la réelle sagesse ne se transmet ni par les livres, ni par les discours ; la réelle sagesse est au fond de ta conscience comme l’amour véritable est au fond de ton cœur. Si tu es venu, poussé par les calomniateurs et les hypocrites, écouter cet homme pour utiliser ce que tu écoutes comme argument contre lui, tu t’es trompé de chemin ; en effet, cet homme n’est pas ici pour te demander quoi que

de la pensée et de l’humain. La Nature d’un côté, la culture de l’autre. Du coup, l’idée qu’il puisse y avoir une « nature humaine », comme il y a une nature de la plante ou de l’animal fait problème. L’homme n’est pas comme un objet utilitaire ou une moisissure, explique Sartre. Seul sa pensée prescrit ce qu’il peut être. L’homme n’est pas « naturel ». L’homme est laissé à lui-même dans la nature en ayant à charge, à travers sa propre culture, de former une humanité que la nature ne peut pas former

travaillé de manière indépendante depuis 2002 et vit en Provence. Ses voyages l'ont amené à plus de 80 pays. Son travail personnel célèbre les vestiges vivants d’un passé disparu, avec un intérêt plus particulier pour les rites et traditions, les cultures tribales et les sites en périls parrainés par l’UNESCO. STEPHEN FERRY RÉMI BÉNALI Stephen Ferry est né à Cambridge. Il

retour à l'Antiquité gréco-romaine, d'un retour vers une culture (politique, juridique, éthique, etc.) qui fit la gloire de la civilisation occidentale. Les humanistes sont ceux qui ont fait de ce retour à l'Antiquité gréco-romaine le cœur du programme de la Renaissance. Érasme (1469-1536), celui que l'on appelait "le prince de l'humanisme", définira dans une formule très simple toute la perspective humaniste : "l'homme ne naît pas homme, il le devient". Pour eux, l'homme doit développer sa puissance

cette perspective, il ne suffit pas d’être homme pour être humain : l’humanité se conquiert. Elle n’est pas le lot de tous les hommes, car certains s’humanisent, d’autres non. On distingue principalement deux voies de l’humanisation. Pour un certain courant, illustré par des auteurs comme Ermolao Barbaro, Rabelais ou Alberti, c’est par la culture que l’homme s’humanise. Il peut exister des différences sur ce qu’il convient d’entendre ici par «culture». Pour Ermolao Barbaro, il s’agit avant tout