La Conscience vengeresse

proposant une illustration en expliquant la stratégie qu'elle mit en oeuvre pour séduire un certain Belleroche (lettre 10). Cependant, Mme de Tourvel repousse avec horreur les avances du libertin, qui, comme chez elle la passion est en lutte avec la conscience, doit user de sa plus fine stratégie, lui faisant ainsi croire qu'elle a à sacrifier sa vertu pour sauver son âme à lui qui simule une violente passion. De lettre en lettre, elle paraît céder peu à peu, mais sa conduite reste irréprochable. Or il

Analyse 5. On dira que la situation est tragique dans la mesure où le conflit entre l’honneur et l’amour s’avère insoluble. Que Rodrigue venge son père, il perd Chimène. Qu’il sauve son amour en refusant le duel, il perd l’honneur. Mais il prend conscience que renoncer à son honneur ne lui permettra pas de vivre son amour avec Chimène : la seule issue sera donc de venger son père. Si le conflit peut être ainsi dépassé, on parlera d’une situation dramatique plus que tragique. 6. Comme on l’a déjà remarqué

qui n’existait pas pour lui. S’il ne l’embrassait pas devant tous, c’est qu’il craignait de ne pouvoir revenir. Cette seule conséquence l’arrêtait. Autrement, il se serait parfaitement moqué de la douleur de Camille et de sa mère. Il n’avait point conscience de ce que la découverte de sa liaison pourrait amener. Il croyait agir simplement, comme tout le monde aurait agi à sa place, en homme pauvre et affamé. De là ses tranquillités béates, ses audaces prudentes, ses attitudes désintéressées et goguenardes

qui n’existait pas pour lui. S’il ne l’embrassait pas devant tous, c’est qu’il craignait de ne pouvoir revenir. Cette seule conséquence l’arrêtait. Autrement, il se serait parfaitement moqué de la douleur de Camille et de sa mère. Il n’avait point conscience de ce que la découverte de sa liaison pourrait amener. Il croyait agir simplement, comme tout le monde aurait agi à sa place, en homme pauvre et affamé. De là ses tranquillités béates, ses audaces prudentes, ses attitudes désintéressées et goguenardes

qui n’existait pas pour lui. S’il ne l’embrassait pas devant tous, c’est qu’il craignait de ne pouvoir revenir. Cette seule conséquence l’arrêtait. Autrement, il se serait parfaitement moqué de la douleur de Camille et de sa mère. Il n’avait point conscience de ce que la découverte de sa liaison pourrait amener. Il croyait agir simplement, comme tout le monde aurait agi à sa place, en homme pauvre et affamé. De là ses tranquillités béates, ses audaces prudentes, ses attitudes désintéressées et goguenardes

Œdipe qui a moyen de savoir ce qu’il est, n’a pas la force de le découvrir. C’est une tragédie qui va à reculons. Tout est déjà accompli. Il a déjà tué son père et épousé sa mère. La tragédie ne raconte pas le meurtre ou l’inceste, mais la prise de conscience d’un homme aveugle, qui est aveuglé. Rien ne peut empêcher Œdipe d’être malheureux, car tout est déjà accompli. Il tombe de haut. Son mérité l’entraîne au malheur. C’est parce qu’il est bon roi qu’il va se perdre, parce qu’il veut savoir. Il y a

de caricature que pour Sibé : Depuis la décapitation de Fargnitéré, son ami, son seigneur et maître, il était resté nuit et jour sous la pluie. Il s’était mis du côté du déluge, lui avait prêté sa voix, avait mêlé aux trombes de pluie sa haine vengeresse, son mépris d’homme trahi, avait fustigé, vilipendé ce pays révulsé, ces hommes dévalorisés, hier encore fiables, aujourd’hui sans os, sans pantalon, sans consistance …. (p. 61-62). La haine de Wango apparaît disproportionnée par l’accumulation

toujours que ce qui arrive à tous les enfants n'est arrivé qu'à lui...". C'est donc une opposition qui se manifeste entre les écrivains et la réception dans la 2ème moitié du XVIIIème siècle et le XIXème siècle. L'An 1870: Forme d'une prise de conscience: (2) (1) Catherine Doroszczuk: "Le récit impudique: Réception du récit d'enfance à la fin du XVIIIème siècle", Cahiers de sémiotique textuelle, no. 12, Paris X, 1988, p. 12-13. L'année littéraire: (1782), Genève, Slatkine reprints, 1966

jeune, et Christ a souillé mes haleines. Il me bonda jusqu'à la gorge de dégoûts ! Tu baisais mes cheveux profonds comme les laines Et je me laissais faire... ah ! va, c'est bon pour vous, « Hommes ! qui songez peu que la plus amoureuse Est, sous sa conscience aux ignobles terreurs, La plus prostituée et la plus douloureuse, Et que tous nos élans vers vous sont des erreurs ! « Car ma Communion première est bien passée. Tes baisers, je ne puis jamais les avoir sus : Et mon coeur et ma chair par ta chair

jeune, et Christ a souillé mes haleines, Il me bonda jusqu’à la gorge de dégoûts ; Tu baisais mes cheveux profonds comme les laines, Et je me laissais faire !… Oh ! va… c’est bon pour vous, Hommes ! qui songez peu que la plus amoureuse Est, dans sa conscience, aux ignobles terreurs La plus prostituée et la plus douloureuse Et que tous nos élans vers vous sont des erreurs. Car ma communion première est bien passée ! Tes baisers, je ne puis jamais les avoir bus. Et mon cœur et ma chair par ta chair embrassée