L Institution Du Prince Chrétien

l’auteur 1° Pour l'intelligence des quatre premiers livres de cet ouvrage, il faut observer que ce que j'appelle la vertu dans la république est l'amour de la patrie, c'est-à-dire l'amour de l'égalité. Ce n'est point une vertu morale, ni une vertu chrétienne; c'est la vertu politique; et celle-ci est le ressort qui fait mouvoir le gouvernement républicain, comme l'honneur est le ressort qui fait mouvoir la monarchie. J'ai donc appelé vertu politique l'amour de la patrie et de l'égalité. J'ai eu des

Le Clerc, 1710) Retour à la table des matières John LOCKE (1686), Lettre sur la tolérance et autres textes. 6 Monsieur, Puisque vous jugez à propos de me demander quelle est mon opinion sur la tolérance que les différentes sectes des chrétiens doivent avoir les unes pour les autres, je vous répondrai franchement qu'elle est, à mon avis, le principal caractère de la véritable Église. Les uns ont beau se vanter de l'antiquité de leurs charges et de leurs titres, ou de la pompe de leur culte

pour découvrir différentes civilisations et cultures ainsi que pour développer sa conception humaniste de la chrétienté. En 1503 il publie ainsi une première édition des Adages qui est un recueil de plus de 800 proverbes et qui définit une réforme chrétienne  fondée la charité ainsi que sur la foi intérieure, personnelle et profonde, autrement dit sur la volonté d'un contact direct à Dieu, sans intermédiaire. Pour faciliter cet accès à la religion il va d'ailleurs travailler sur des traductions de la

GASPARINI, E. GOJOSSO, Introduction historique au droit et aux institutions, Paris, Gualino J. GAUDEMET, Les naissances du droit, Paris, Montchrestien. J. GILISSEN, Introduction historique au droit, Bruxelles, Bruylant. LECA, La genèse du droit, Essai d’introduction historique au droit, PU d'Aix-Marseille. LOVISI Introduction historique au droit, Paris, Cours Dalloz RIGAUDIÈRE, Introduction historique à l’étude du droit et des institutions, Paris, Economica. N. ROULAND, Introduction historique au droit

Chapitre 1 : La France de l’Ancien Régime entre archaïsme et « novelletés » Les structures, les institutions, et les attitudes s’inscrivaient dans la longue durée. C’est pourquoi toute nouveauté, étrangeté, danger, menace sont autant de changements difficilement acceptés. Les réactions de rejet peuvent conduire jusqu’à la révolte. Souvent, les lois anciennes et les coutumes (usages écrits ou non) étaient plus légitimement établies que les édits du roi dans sa lointaine capitale. Pour comprendre l’importance

INTRODUCTION AUX INSTITUTIONS DE L'EUROPE MEDIEVALE   Introduction :   Crise à Rome au 2° av JC → naissance de l'empire. Triomphe d'Octave qui reçoit le titre d'Auguste. Volonté de restaurer les institutions de la république. L'empereur devient la première source du droit.  Instabilité car absence de règles de transmission du pouvoir. Fin de l'empire occidental en 476 et de l'oriental en 1453 (prise de Constantinople). Installation des peuples germaniques dans l'empire romain qui sont des peuples

fonde et se conçoit lui-même (les penseurs de l’absolutisme sont assez proche du roi comme Loyseau et non philosophe) aucun critique possible - L’état exprime le bien on suppose que l’état étatique & bonne - Le prince connait la vérité On ne peut s’opposer ni a l’état ni le prince car on ne peut rien faire contre le bien & la vérité pouvoir moral c’est immorale de limité le morale. On va ainsi dans un pouvoir de plus en plus stable. Cette définition justifie le pouvoir du roi vis-à-vis du

Anne d’Autriche, c’est donc son principal ministre, Mazarin, qui dirige les affaires du royaume. Il s’agit donc d’un édit proclamé par le roi Louis XIV à Paris, pendant la période de la fronde d’abord Parlementaire de 1648 à 1649 puis la Fronde des Princes de 1650 à 1653. C’est une révolte de la noblesse contre la montée de l’autorité royale. De plus la France entre dans la guerre de 30 ans en 1635 sous le règne de Louis XIII. Le traité de Westphalie en 1648 est signé pour mettre un terme à la guerre

Ils n’eurent donc d’abord qu’une vue générale, qui était d’inspirer à un peuple, qui ne craignait rien, la crainte des dieux, et de se servir de cette crainte pour le conduire à leur fantaisie. Les successeurs de Numa n’osèrent point faire ce que ce prince n’avait point fait : le peuple, qui avait beaucoup perdu de sa férocité et de sa rudesse, était devenu capable d’une plus grande discipline. Il eût été facile d’ajouter aux cérémonies de la re- ligion des principes et des règles de morale dont

malheureux encore : malades, infirmes, vieillards impotents, enfants abandonnés… dont beaucoup étaient recueillis dans les hôpitaux, les hospices et les crèches de l’Assistance publique. Le Second Empire a eu à cœur de développer ou de créer de telles institutions. Les malades, par exemple, n’étaient plus abandonnés à leur sortie de l’hôpital : deux maisons de convalescence furent créées en 1855 près de Paris, l’une à Vincennes pour les hommes, l’autre au Vésinet pour les femmes. Les indigents bénéficiaient