L'Art invisible

démarche relativiste et critique (théories ni justes, ni fausses) -développer des capacités d’analyse, tirer le meilleur parti de l’observation des faits. CHAPITRE 1 : Deux grands apports de l’analyse classique. Section 1 : La métaphore de la main invisible (A. Smith, 1776) A) Qu’est-ce que l’école classique ? Elle est constituée d’une série d’intellectuels principalement anglais et écossais : -Smith (1723-1790) : Il publie en 1759 « la théorie des sentiments moraux » puis en 1776 »l’enquête sur

La valeur d’échange des marchandises est déterminée par la quantité de travail nécessaire à leur production. - La société fonctionne comme un organisme naturel qui se règle automatiquement avec les lois du marché. - Théorie de la main invisible - Analyse macro économique en termes de classes sociales - Libéralisme économique et libre échange 2) Le courant néoclassique : (XIXème siècle) Léon Walras Alfred Marshall - Micro économie et « homo oeconomicus » -

matérielle. -il met en avant la division du travail : on travail mieux quand le travail est fractionné. -« la main invisible » du marché : nous sommes égoïste, l’homme travail pour lui mais sans le savoir il travail pour le reste de la société, de façon invisible il fait fonctionner le système. Il travail, fait des profits, consomme, fait profiter, fait consommer…. La quête invisible du profit fait fonctionner l’ensemble du système. -Que doit faire l’Etat dans l’activité économique ? Le domaine d’intervention

budget disponible et les producteurs minimisent leurs coûts de production pour accroître les profits, on dit que ce sont des acteurs utilitaristes. Exercée collectivement, cette même rationalité aboutit à l'intérêt général, à l'image de la main invisible de l'économiste écossais Adam Smith. De plus, le respect de la concurrence pure et parfaite favorise la flexibilité des prix et aboutit à un fonctionnement parfait de la production des entreprises et de la consommation. La régulation naturelle

côté, Keynes croit en la supériorité de l'économie de marché, la pensée socialiste ne l'a jamais séduit. De l'autre, il renie certains des fondements de la pensée économique traditionnelle: en particulier l'idée - héritage de la « main invisible » d'Adam Smith - que le marché est autorégulateur et optimisateur. Il n'est pas un penseur Page 1 sur 3 08/05/2006 libéral. Il pense que l'État doit avoir un rôle essentiel et actif dans l'économie. L'analyse de Keynes s'inscrit bien en rupture

thought he derives nothing from it except the pleasure of seeing it (…) The greatest ruffian, the most hardened violator of the laws of society, is not altogether without » (Smith, 1759, p.9). Smith pense qu’il y a un processus naturel, une « main invisible » qui vont harmoniser la recherche d’intérêt personnel et celui de la collectivité. Ainsi au niveau économique, le marché s’autorégule. On peut dire de Smith qu’il est le fondateur de l’économie libérale, où l’intervention du gouvernement n’est pas

néoclassiques, ces différences de productivité entre les individus justifient les inégalités de rémunération. Ceci est particulièrement mis en avant par Adam Smith dans La Richesse des Nations (1776), pour qui les inégalités sont justifiées par la main invisible qui attribue à chacun ce qui lui est dû. 2) Le philosophe américain John Rawls a, pour sa part, proposé le «principe de différence» qui admet des inégalités justes : pour lui, toutes les inégalités qui améliorent la situation des plus démunis

sur l'un des marchés se répercutent sur les autres. Cette interdépendance des marchés permet l'adaptation au changement de l'activité économique. Sur le marché, l'élément essentiel est le prix, qui oriente les décisions des agents comme une main invisible (Adam Smith), de telle façon que producteurs et consommateurs, par la poursuite de leurs intérêts, favorisent l'intérêt général. Léon Walras puis Arrow et Debreu ont montré que les mécanismes d'ajustement du marché permettent à l'ensemble des marchés

richesse. - le libéralisme économique est l’état idéal et naturellement favorable à l’augmentation de la richesse produite. L’état doit intervenir aussi peu que possible et faire aucun obstacle à la circulation des marchandises. Parabole de la « main invisible » apologie du marché et du laisser-faire. - Say avec sa « Loi des débouchés », les produits s’échangent contre des produits, « l’offre crée sa propre demande », la monnaie ne peut être thésaurisée pour elle-même. - K. Marx : met en avance le

L’Etat et les écoles françaises  Le Mercantilisme de Colbert  Les Physiocrates et Quesnay IV. Adam Smith et la pensée du marché Le sujet marchand. Ordre naturel et laisser-faire.  La passion pour l’échange et la division du travail  La main invisible : de l’égoïsme individuel à l’harmonie collective V. Thomas Malthus Pères des lois sur la population VI. L’économie politique de David Ricardo  La dynamique en économie fermée : la loi des rendements décroissants. Le mythe politique de l’état