Keynésiens Et Monétaristes

conjonction heureuse » ni sa disparition. Ils refusent de l'attribuer « à une sorte de hasard socio-économique sans que l'on comprenne ce qui l'a rendue possible et ce qui a permis de la maintenir ». B - Les monétaristes et les keynésiens ne sont pas plus convaincants • Les recettes des monétaristes sont inefficaces pour remédier à la fois à l'inflation et au chômage. Pour Milton Friedman, chef de file de ce courant libéral, la crise est due aux interventions de l'État sur le marché du travail. Il existe

néoclassique, carrière à l’université de Chicago. Conseiller de Nixon puis Reagan. C’est lui qui a eu le plus d’influence sur les politiques gouvernementales à partir de la fin des années 1970, il est une figure de prou de la contre révolution monétariste. Il a publié : - Une Théorie de la fonction de consommation, (1957) où il expose la théorie du revenu permanent. - Histoire monétaire des Etats-Unis, (1963), il y étudie la demande de monnaie aux EU sur le long terme. Il

(trappe à la liquidité) La théorie keynésienne a inspiré les politiques économiques des pays occidentaux au lendemain de la seconde guerre mondiale jusqu’à ce que la crise économique des années 70 (deux chocs pétroliers, 1973-1974, 1979), marquée par la conjonction de l’inflation et du chômage, entraîne un retour des thèses libérales, les pratiques monétaristes. _En réaction à la théorie keynésienne et à la montée de l’inflation dans les années 70, les monétaristes (M.Friedman), chercheront à réhabiliter

éco s’intéresse de plus en plus aux outils de la microéconomie. Les économistes contemporains sont prêts « à tous les mixages » avec les autres écoles de pensées et ils n’hésitent pas à emprunter dans la boite à outils de leurs voisins Keynesiens (ex) ou monétaristes (ex). L’essentiel étant que l’outil soit efficace. 2. L’orthodoxie : Désigne le fait d’être conforme aux idées admises et imposées par une majorité ou une collectivité. C’est une idéologie marquée par une vision tantôt politique tantôt

ROLE DE L’ETAT : EVOLUTION 1. Quelle est la conception libérale du rôle de l’Etat ? 2. Quelle est la conception keynésienne ? Mais la dépression des années 1930 (crise de 1929) montre les limites de cette conception libérale. Le rôle de l’Etat évolue pendant la période de l’après-guerre et pendant les « 30 glorieuses » (politique économique d’inspiration keynésienne). Aujourd’hui, l’Etat interventionniste gère et régule l’activité économique. B/ LES OBJECTIFS ET LES MOYENS D’ACTION

d’extension des activités du secteur public, au détriment du secteur privé. L’illustration la plus connu de l’effet d’éviction concerne la conséquence d’un déficit budgétaire financé par le recours à l’endettement de l’état. Multiplicateur : Mécanisme Keynésien par lequel une dépense nouvelle de l'État ( par exemple l'investissement) engendre une hausse de la production supérieur à la dépense initial. Le multiplicateur à pour formule générale [pic] ''c'' étant la propension marginal à consommer

club » a pour vocation de dénoncer les effets pervers des politiques interventionnistes tout en prônant un ultralibéralisme. Friedman va devenir la principale figure du courant monétariste et le chef de file de l'université de Chicago dont il fera un « bastion anti-keynésien ». Une première opposition à la pensée keynésienne portera sur l'interprétation de la crise de 1929. Là où Keynes voyait l'insuffisance de la demande effective et un capitalisme incapable de s'autoréguler, Friedman ne voyait qu'un

cadre que le SEBC, Système Européen de Banques Centrales, se fixe comme objectif principal de maintenir dans la zone euro une croissance de l’indice des prix à la consommation « au dessous mais proche de 2 %[1] ». Rappelons que dans une vision monétariste de l’économie, il s’en assure en surveillant les agrégats monétaires, en contrôlant la masse monétaire et en définissant des taux d’intérêt directeurs ; et le pacte de stabilité monétaire (déficit inférieur à 3% du PIB, 60% pour la dette) participe

ne réussissent pas à se sortir de leur détresse. Quelles sont les limites des politiques monétaires libérales mises en place à partir des années 80 ? Changement de politique économique au cours des années 80. On a un retour des politiques keynésiennes. Il y a un retour de l’intervention de l’Etat. Retour des politiques contracycliques. Ce sont des politiques qui interviennent lors de récessions. Les politiques libérales sont des politiques de rigueur. On joue sur la quantité de monnaie sur

est remboursé il y a destruction monétaire. C'est la banque centrale qui détient le monopole de l'émmission des billets Une devise est une monnaie étrangère. Elles constituents les flux monétaire et les marchandises le flux réel. Les monétaristes & les quantitativistes autrefois, défendent la thèse de la neutralité de la monnaie. Au contraire, dans la conception de Keynes, les variations du taux d'interêt peuvent influencer l'économie réelle. La demande de crédit vient des ménages &