Jusqu'à mon dernier souffle

se trouve condamnée à brève échéance, de même que leur culture où subsistait encore un peu de ce rêve édénique des origines. Rétrospectifs par rapport au roman précédent, La Mère du printemps (1982) et Naissance à l’aube (1986), remontent le temps jusqu’à l’ époque, entre mythe et histoire, de ce paradis primitif où sur les bords de L’Oum-er-bia, les Aït Yafelman vivent les dernières heures de ce naturalisme païen qu’incarne le personnage principal, Azwaw. Les troupes du général arabe Oqba Ibn Nafi

parole lors des discussions de groupe. Ils vont construirent des huttes sur la plage pour s’abriter et cueillir des fruits pour se nourrir, comme Robinson Crusoé. Si, au début, la cohabitation se passe relativement bien entre Ralf et Jack (ce dernier passant son temps à chasser à la tête de son groupe de chasseurs d’où des frictions comme losque les chasseurs laissent mourrir le feu et qu’un avion les survole. La scission finira par avoir lieu suite à la découverte d’une soit disant “Bête”

sociale, considérées comme inférieures, donc dépourvues de tout pouvoir de prendre une décision. Cette catégorie de femmes doit seulement accepter, procréer et se taire! Najia BENNANI s’exprime : « J’ai voulu apporter à ces voix un souffle d’optimisme, d’espoir. J’ai voulu aussi dénoncer la discrimination raciale, l’injustice sociale, la violence, l’intolérance et l’irresponsabilité… » Le recueil est composé de 54 poèmes qui tournent autour des thèmes suivants : -l’exil

qu'est une goutte de pluie Dans les bassins de l'océan! Vous mourez pour renaître encore, Vous fourmillez dans vos sillons! Un souffle du soir à l'aurore Renouvelle vos tourbillons! Une existence évanouie Ne fait pas baisser d'une vie Le flot de l'être toujours plein; Il ne vous manque quand j'expire Pas plus qu'à l'homme qui respire Ne manque un souffle de son sein! Vous allez balayer ma cendre; L'homme ou l'insecte en renaîtra! Mon nom brûlant de se répandre Dans le nom commun

premiers pas de l’enfant est en quelque chose comme un veilleur, de même celui qui accompagne les derniers pas du vieillard peut être regardé comme un veilleur » S’occuper, accompagner une personne âgée dans la fin de sa vie c’est aussi important que de le faire avec un enfant pour l’aider dans ses premiers pas. Nous devons leur porter autant d’intérêt du fait qu’on les accompagne jusqu'à leur dernier souffle.  L’affection  Dieu  La dignité « certaines maladies, certains handicaps ôtent la

procure l’activité. Jusqu’à la dernière phrase, Michel est obligé de reconnaître qu’il se doit de se faire la preuve d’exister en agissant et ceci dès les premières lueurs du jour (« le lendemain, à l’aube, nous partîmes » l. 48). Le narrateur est bien vivant et va jusqu’à personnifier l’oxymore de la « fièvre heureuse » (l. 6) en expliquant qu’elle incarne un sentiment de vie. Il est alors heureux de vivre et souhaite profiter de chaque instant comme s’il s’agissait du dernier. La vie n’est pas seulement

insupportable bourreau, un mauvais génie qui me poursuit en tous lieux. Lorsque autrefois du haut du rocher je contemplais, par delà le fleuve, la fertile vallée jusqu'à la chaîne de ces collines ; que je voyais tout germer et sourdre autour de moi ; que je regardais ces montagnes couvertes de grands arbres touffus depuis leur pied jusqu'à leur cime, ces vallées ombragées dans tous leurs creux de petits bosquets riants, et comme la tranquille rivière coulait entre les roseaux agités, et réfléchissait

contre la douleur et les autres symptômes, ainsi que la prise en considération des problèmes psychologiques, sociaux et spirituels sont primordiaux. Ils ne hâtent ni ne retardent le décès. Leur but est de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu'à la mort". (Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs - 1996) : " soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi

souffrent de l’injustice sociale, considérées comme inférieures, donc dépourvues de tout pouvoir de prendre une décision. Cette catégorie de femmes doit seulement accepter, procréer et se taire ! Najia Bennani a voulu apporter à ces voix un souffle d’optimisme et d’espoir, elle a voulu aussi dénoncer la discrimination raciale, l’injustice sociale, la violence, l’intolérance et l’irresponsabilité… ». Le recueil est composé de 54 poèmes qui tournent autour des thèmes suivants :            -l’exil

Ce roman emprunte à la tradition marocaine une forme proche du conte, jouant sur tous les registres de l’oralité, jusqu’à inclure une saynète (pp. 115-123). L’usage de la métaphore et de la comparaison y confinent à la virtuosité ; le récit en grouille, et il arrive qu’une métaphore se substitue à l’objet représenté, par exemple à la p. 128, la voix du père est « comme la voix du caoutchouc », et à la page suivante, « Le caoutchouc s’était transformé en gomme arabique ». Comme le titre l’indique