John Rawls Et Peine De Mort

celle du sage légaliste) peut servir de viatique à cette interrogation. Dans le dialogue du Criton (50 a-c) de Platon  on voit comment Socrate, alors même qu’il a la possibilité de s’exiler pour échapper à la sentence de mort qui le frappe, refuse de se soustraire à sa peine. Il se soumet donc à sa sentence, en restant en Grèce, par pur respect pour la loi (à comparer ultérieurement avec Antigone) Extrait de texte : SOCRATE. « Et les lois que diront-elles? « Socrate, est-ce de cela que nous

( celle du sage légaliste) peut servir de viatique à cette interrogation. Dans le dialogue du Criton (50 a-c) de Platon  on voit comment Socrate, alors même qu’il a la possibilité de s’exiler pour échapper à la sentence de mort qui le frappe, refuse de se soustraire à sa peine. Il se soumet donc à sa sentence, en restant en Grèce, par pur respect pour la loi (à comparer ultérieurement avec Antigone) Extrait de texte : SOCRATE. « Et les lois que diront-elles? « Socrate, est-ce de cela que nous sommes

d'ignorance, qui peut nous faire croire que l'égalité nous prive de notre liberté, car elle réduit nos possibilités. L'homme ne peut qu'approuver et demander l'égalité en droits et la considérer comme nécessaire à sa propre liberté. Cependant, John Rawls insiste sur le fait que sous ce voile, les individus tolèrent certaines inégalités sociales ou économiques. Dans ce cas, si l'égalité paraît être une condition de l'existence de la liberté, faut-il exiger plus d'égalité au sein de la société ?

conflits, la gestion des institutions… tout cela se déroule « selon » le droit. Pourtant, quoique conscients de cette importance et omniprésence du droit, et quoique capables d’appliquer et parfois même de produire des règles, nous sommes souvent à peine de « définir » le droit. Cette méconnaissance du droit (des théories générales du droit) se double d’une ignorance d’une « philosophie du droit », càd d’une réflexion (au second degré) sur les théories du droit. Il y a donc la nécessité tout à la fois

régime, mais très vote, l’armée de CROMWELL chasse les parlementaires. Une Constitution écrite est établie, qui prévoit certes l’existence d’un Parlement, mais surtout celle d’un lord protecteur, et c’est CROMWELL qui est nommé. Il meurt en 1658, sa mort affaiblit le Commonwealth, ses anciens partisans deviennent rivaux, l’un deux va faire appel au fils de Charles Ier : Charles II fait son entrée à Londres en 1660 et restaure la monarchie traditionnelle. C’est la fin de la première Révolution anglaise

construction dont chacun de nous est quotidiennement partie prenante. Il n'y a dès lors aucune raison pour que les règles qui la formalisent soient imposées à tous sans discussion possible. Cette idée est explorée par la théorie de la justice de John Rawls et elle peut déboucher sur une vision concrète de ce que serait une économie ouverte au 16 INTRODUCTION débat: une économie dans laquelle les certitudes assenées par les experts feraient place à une discussion entre différents choix possibles

pouvoir aux gouverneurs, un pouvoir discrétionnaire qui ne pouvait être passé sous contrôle. C’est plus par ses décisions et par adaptation aux réalités qu’on établissait l’ordonnancement juridique. Par exemple, il disposait du droit de mettre à mort touts ceux qui s’opposaient à la paix coloniale quel qu’en soit la raison. Mais s’agissant plus de protéger un ordre dominant, une véritable justice dans les formes et dans les fonds n’était pas la priorité. Avec l’indépendance en 1960, la jeune république

philosophique sur les liens entre le courant utilitariste et le besoin d’éthique. Dans un deuxième moment, nous basculerons dans un cadre théologique pour nous intéresser sur les rapports entre « La mort de Dieu » et ledit besoin. C’est ensuite dans un cadre épistémologique que nous étudierons les corrélats entre la mort de l’art médical et de l’avènement de la biomédecine d’un côté et l’émergence du besoin de l’autre. Enfin, nous achèverons cette partie dans un cadre moral en liant la possibilité d’un mal

qui sont à l’œuvre, et non pas leur expression philosophique, pour expliquer des alternatives politiques de l’action. Deux grands schémas vont se confronter. Le premier est celui de la philosophie libérale et procédurale qu’exprime par exemple John Rawls (1987) qui met en avant la conception d’un individu autonome, responsable de ses choix et qui considère que la société ne doit corriger que les inégalités qui ne peuvent être imputées à la responsabilité individuelle. Le second, qui a déjà été évoqué

c'est l'antagonisme véritable. Or, l'antagonisme se manifeste sur un mode symbolique, c'est donc tout autre chose : il s'agit de la mise en jeu de la mort dans un système qui cherche à exclure, qui se veut « zéro mort », et dont la puissance repose sur cette exclusion. La mort disparaît du système et le pouvoir de l'Empire repose sur cette espèce de non-mort, de non-événement. Alors des singularités surgissent, mais différentes du discours qu'elles tiennent. Je ne peux pas juger de la rhétorique islamiste