Jean-Louis Barrault

groupement de textes proposé part de l’Appel du 18 juin, document exemplaire du lien indissociable entre la force du verbe et la grandeur de l’action historique : « Le destin du monde est là. » L’art du portrait fait l’objet de l’étude suivante, à travers Jean Moulin (« [Il] mourrait pour la France, comme tant de bons soldats qui, sous le soleil ou dans l’ombre, sacrifièrent un long soir vide pour mieux “remplir leur matin” » et Mussolini (« Ayant voulu trop embrasser, il ne lui restait rien à étreindre

là encore dans un espace nu. En 1977, Vitez fait suite à Vilar et renouvelle la mise en scène. Il y eut également un Hernani remarqué grâce à un décor étonnant et considéré comme un chef-d’œuvre d’interprétation. En 1972 Angelo est monté par Jean Louis Barrault. A l’époque de Hugo les metteurs en scène se concentraient davantage sur le Théâtre en Liberté. En 2002, l’année qui célèbre la naissance de Hugo s’ouvre sur une très brillante mise en scène de Ruy Blas par Brigitte Jaques, à la Comédie-Française

en plein hiver à seize ans, dans les bras d'une imposante matrone, que tout cela s'est joué2. Dans cet immédiat après-guerre, Desnos devient secrétaire de Jean de Bonnefon et gérant de sa maison d'édition. Il fréquente des gens infréquentables, des anticonformistes clopinant du côté de l'hôtel de ville. Vers 1920, grâce à l'étonnant poète Louis de Gonzague-Frick, il est introduit dans les milieux littéraires modernistes. Chez Georges-Elzéar-Xavier Aubaut, homosexuel notoire et fort singulier personnage

et mon sentir. Elle les accompagne dans leur essor instantané. Jamais elle ne s’en détache : « Je me reprocherais d’écarter la situation d’esprit où je me trouve ; je me livre aux sentiments qu’elle me donne. »4 4. La comédie des amoureux de Jean Rousset, Forme et signification, José Corti, 1966 Les Fausses Confidences font de Dubois, meneur de jeu virtuose, un équivalent masculin de Flaminia et le type accompli de l’acteur témoin ; il est l’œil, omniprésent et omniscient, prévoyant tout

petite ville, les habitants se transforment peu à peu en rhinocéros, métaphore de la barbarie. Bérenger, venu rendre visite à son ami Jean, assiste à cette transformation.] Jean, l’interrompant, et allant et venant - Il faut reconstituer les fondements de notre vie. Il faut retourner à l’intégrité primordiale. BÉRENGER : Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Jean, soufflant bruyamment. - Je veux respirer. BÉRENGER : Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte que nous avons une philosophie

ballet de cour (1581-1670) 1°) Les premiers théoriciens 2°) Le ballet instrument politique 3°) Le roi danseur II – La danse et le théâtre (1570-1789) 1°) La comédie-ballet 2°) L’opéra-ballet 3°) Le ballet d’action III – Le romantisme en France 1°) Jean Dauberval 2°) Les jolies mortes : « La Sylphide », « Giselle » IV – Le ballet classique et l’influence russe 1°) L’école italienne et danoise 2°) Les grandes figures venues de Russie a°) Marius Petipa b°) Diaghilev et les Ballets russes c°) Un classicisme

2009/2010 Compagnons Création Les Fausses Confidences de Marivaux mise en scène Didier Bezace avec Pierre Arditi, Alexandre Aubry, Christian Bouillette, Jean-Yves Chatelais, Anouk Grinberg, Robert Plagnol, Isabelle Sadoyan et Marie Vialle collaboration artistique Laurent Caillon assistante à la mise en scène Dyssia Loubatière scénographie Jean Haas costumes Cidalia Da Costa lumières Dominique Fortin perruques et maquillages Cécile Kretschmar construction décor Atelier François Devineau production

Dans les jours qui suivirent, une pétition d'artistes et intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau,Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, etc.4, demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna

même s'il est méprisé par l'Église et une part de l'opinion, fascine de plus en plus. Les femmes peuvent enfin monter sur scène. Enfin, en 1630, le théâtre est reconnu comme un art officiel par Richelieu. Plus tard, dans la dernière partie du siècle, Louis XIV agira en mécène : de nombreuses pièces seront créées à la Cour du Roi. Cependant, le clergé est dans sa majorité hostile au théâtre, et considère que les comédiens doivent être excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction

chauve n’est pas tant une pièce absurde qu’une pièce sur l’absurdité et, là encore, il faut faire attention. L’absurde de la pièce n’est pas tant, en effet, de nature humoristique, mais bien de l’ordre du concept philosophique tel que l’entendaient Jean-Paul Sartre et Albert Camus. Qu’est-ce que cet absurde philosophique ? Tout simplement le constat que la vie, l’existence, n’ont pas de sens en soi. Dans un monde où la présence de Dieu ne fait plus l’unanimité, il ne saurait y avoir un ordre naturel