Islamisation

des annees 80, il semble que la á Real Politik â ait repris de dessus. De plus en plus de voix sfelevent pour denoncer le multiculturalisme comme etant la source de nombreux maux dont nos societes souffrent aujourdfhui (montee de la violence, islamisation dans les quartiers populaires, insecurite, etc.c). Afin de poser le probleme nous avons choisi de diversifier nos sources afin que lfanalyse et le commentaire soit le plus complet possible. DEFIS ET ENJEUX DE LfEDUCATION INTERCULTURELLE 2

décennies soulève quelques questions quant à l’évolution de leur situation intérieure et de leur insertion intemationale. Ce nouveau phénomène économique (1) est, pour l’essentiel, souvent lié à l’émergence du courant islamiste et à l’entreprise de (ré)islamisation de la vie économique et sociale : soit parce que des groupes islamistes ont pris le pouvoir (cas de l’Iran et du Soudan), soit en raison des concessions accordées à ces groupes par le pouvoir (cas de l’Egypte, de la Jordanie, du Palustan). Certes

les islamistes, vue leur capacité de mobilisation et d’organisation. En plus, il fait remarquer que les islamistes jouissent du soutien massif des pays du Golfe, des pétrodollars, mais aussi du soutien de Washington (les États-Unis acceptent une islamisation modérée du monde arabe, comme en Turquie, où seule l’armée demeure un contre-pouvoir) Intervention internationale en libye * À l'initiative de la France et après le vote de la résolution 1973317 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le

sphère financière par la création d’offres bancaires spécialisées ciblant la communauté musulmane au sein de la banque islamique, des compagnies d’assurances et des sociétés de financement. Les femmes semblent néanmoins les plus touchés par cette islamisation de la société. Nous pouvons constater que les problématiques liées au genre, le sexe ou la race demeurent les plus marquantes. Le fait est que les siècles sont passés, et l’Islam juridiquement parlant, est resté statique vis-à-vis de la question

représentation statique du droit. Les États, les gouvernants ont fourni une réponse à la montée d’un islamisme contestataire, sur le double registre de la répression et de la récupération. La récupération s’est traduite sur le plan juridique par une islamisation du droit positif, dont Bernard Botiveau a fait une analyse exhaustive. Ainsi dans l’Égypte d’Anouar as Sadate, un amendement introduit en 1980 dans l’article 2 de la constitution la disposition suivante : « les principes de la loi islamique sont

problèmes liés à la pratique de l’islam en tant que religion dans la société et les institutions françaises (par opposition au problème connexe de l’intégration des personnes). Partiellement nourrie de la peur d'une « communautarisation » voire d'une « islamisation » de la société française, elle a elle-même alimenté dans certaines franges de la communauté musulmane la peur d'une « assimilation forcée » d'une spirale de « toujours plus » interdisant le voile ou d'autres expressions de la foi musulmane dans

avait signalé dans son traité de géographie (rédigé en 1150 ap JC) que les Almoravides et , en particulier, la jama’a ( l’assemblée) des Lamtouna se sont convertis à l’islam sous le règne du calife Hicham Ibnou Abdel Malik ( 724- 743 ap. JC). Cette islamisation s’est effectuée en même temps que celle des habitants de l’oasis Wargla. Les indications les plus anciennes qui se rapportent aux conquêtes islamiques et leurs conséquences au Sahara restent, néanmoins, celles qui découlent des récits relatifs

incarner le nouveau FN avec une diminution de la violence verbale maïs reste un parti nationaliste : préférence nationale qui considère que l’étranger est responsable de la décadence. L’ennemi semble être le musulman : « attention nous vivons une islamisation de notre société » La crainte utilisé est la perte de l’identité peur de l’altérité alors qu’ils sont venus durant les 30glorieuses appelés par la France. Il est bien évident que si l’on renvoi tous les immigrés de France, cela ne résoudrait

redéfinissant les institutions l’AKP permet une mise en retrait d’institution dont les empiètements sur le terrain de la démocratie étaient de plus en plus mal vécus. Mais dans le même temps une frange importante de la population craint, non pas une islamisation massive, tant l’argument de l’agenda cachée ne fait plus recette, mais des remises en cause de plus en plus net des principes laïc et une concentration de plus en plus totale du pouvoir. Cela signifie-t-il une victoire du sentiment religieux sur

dessinent : le combat idéologique, la revendication corporatiste et le sentiment d'impuissance. Le sentiment d'impuissance chez les policiers est un fait, mais il existe bien des facons de réagir. Celle du SCHPFN et de ses alliés (ethnicisation, islamisation, demande de durcissement de la répression...) appelle davantage d'explications . Le combat idéologique n'est pas généralisable. Pour expliquer les autres cas, reste l'hypothèse de la revendication corporatiste cherchant à profiter d'une situation