Illusion Romanesque Divertissement

inconsciente à l’activité incessante. Puisque tout ce qui agit est réel, nous dirons que l’inconscient est une force agissante, un impératif, qui se manifestera par le biais de représentations, dans les imaginations, fantasmes de la création littéraire, romanesque ou poétique, révélatrice du monde d’en-bas, un lieu mythique d’où viennent des messages auxquels l’artiste ne peut rester sourd : « Un jour sortie de nulle part, me vint l’image très claire d’un jeune homme déversant de la monnaie dans la grille

détendre pour se reposer, et qu'au bout d'une ou deux minutes tout effet se sera dissipé. Vous préciserez que chacun se sentira alors absolument frais et dispos, -comme s'il émergeait d'une excellente nuit de sommeil-, et que tout cela n'était que divertissement et blagues amusantes, dont il ne restera rien d'autre qu'un souvenir futile et agréable, tout à fait analogue à celui d'un rêve. Vous laisserez alors chacun livré ainsi à lui-même dans une ambiance agréable et feutrée, pour clore finalement la

la morale universelle. Ce qui avait poussé les gens de l'époque vers le thème de Don Juan était sans doute le goût baroque du merveilleux, de la multiplicité et de l'imprécision des lieux ; le goût de la machinerie au théâtre ; le désir d'un divertissement assaisonné de «lazzi» et de bons mots. Molière a-t-il lu le “Burlador”? Autrefois, on croyait que non ; on est moins affirmatif aujourd'hui. Il a pu être influencé par le scénario de «commedia dell’arte». Il l’a été, sans aucun doute, par les

sociopolitiques et littéraires de l’émergence de cette œuvre. Le malheur des pays colonisés n’a pas disparu avec la proclamation de l’indépendance, car les lendemains ensoleillés auxquels aspiraient les peuples colonisés n’ont souvent été qu’une illusion. En fait le colonisateur a été remplacé par son substitut le dictateur ou par un gouvernement dont la politique adoptée ne répond guère aux aspirations et aux besoins de la masse. Ceci a donné lieu à une floraison importante d’ouvrages au niveau

la morale universelle. Ce qui avait poussé les gens de l'époque vers le thème de Don Juan était sans doute le goût baroque du merveilleux, de la multiplicité et de l'imprécision des lieux ; le goût de la machinerie au théâtre ; le désir d'un divertissement assaisonné de «lazzi» et de bons mots. Molière a-t-il lu le “Burlador”? Autrefois, on croyait que non ; on est moins affirmatif aujourd'hui. Il a pu être influencé par le scénario de «commedia dell’arte». Il l’a été, sans aucun doute, par les

etc. 6 On songe à la radicalité d’Adorno vitupérant contre la « désesthétisation » (Entkunstung) régressive et fétichiste de l’art et sa marchandisation, sa réification en objet de consommation culturelle, coupables de le faire chuter dans le divertissement ; la tradition est objet de soupçon, tant la modernité (la quête du Comparatismes -n° 1Février 2010 5 Audrey Giboux 12 Antoine Compagnon répond par cette formule : « Le bourgeois ne se laisse plus épater. Il a tout vu. La modernité

bien, ou bien ». Un objet, dans un roman, ne peut pas être en même temps à deux endroits différents, ni dans deux temps différents, ou alors il faut que le lecteur soit introduit à l'idée que la convention narrative habituelle dans les récits romanesques n'y est pas respectée. Enfin, la culture du livre valorise les habitudes et les automatismes, et encourage la recherche des analogies (reconnaître des styles, des écoles, des procédés littéraires). Savoir, c’est se souvenir de ce qu’on a appris

il y a une hybridité des genres. Lors de la capitaline, mariage entre mariano et micheline les embrassade, et dans la voiture la bouche de la femme se transforme en la bouche de son fils cela renvoie au fantastique. Ce qui ressort des œuvres romanesques de fuentes, c’est cette enquête minutieuse et prolongée que l’auteur livre sur l’histoire et l’identité mexicaine. 2 concepts qui ont intéressé la réflexion de fuentes. Sa vision du Mexique porte ses regards fin 20ème sur les conséquences sociales

faire le menu tous les matins et les comptes tous les soirs mais elle supportait mal qu'on les fît à sa place; elle se laissait décharger de ses obligations en s'irritant de perdre ses prérogatives. Cette femme vieillissante et cynique n'avait qu'une illusion; elle se croyait indispensable. L'illusion s'évanouit: Louise se mit à jalouser sa fille. Pauvre Anne-Marie: passive, on l'eût accusée d'être une charge; active, on la soupçonnait de vouloir régenter la maison. Pour éviter le premier écueil, elle

faire le menu tous les matins et les comptes tous les soirs mais elle supportait mal qu'on les fît à sa place; elle se laissait décharger de ses obligations en s'irritant de perdre ses prérogatives. Cette femme vieillissante et cynique n'avait qu'une illusion; elle se croyait indispensable. L'illusion s'évanouit: Louise se mit à jalouser sa fille. Pauvre Anne-Marie: passive, on l'eût accusée d'être une charge; active, on la soupçonnait de vouloir régenter la maison. Pour éviter le premier écueil, elle