Ijmâ'

nécessitait l’existence d’autres sources. 2) La Sunna: constituée des enseignements, des paroles et des actes du prophète Muhammad rapportée par ses compagnons, explique les versets coraniques. Le coran est interprété à la lumière de la sunna. 3) Les Ijma : c’est la volonté d’unifier les traditions locales 4) Le Qiyâs : raisonnement par analogie, c’est surtout une méthode d’application des 3 premières sources aux cas humain. - Le Coran est la source principale du droit islamique mais elle a peu

difficultés entravant leur intégration, ils font appel à d'autres moyens et dispositions en vue de concréter leur coexistence avec la société québécoise. À partir des sources du droit musulman, le Coran, la tradition prophétique (Sunna), le consensus (Al-Ijma) , le raisonnement par analogie (Al-Kiyas) et l'effort de réflexion et d'interprétation personnelle et collective (l'Ijtihad), nos interviewés avaient résolu cette situation en demandant conseil, en cas de besoin, à des leaders musulmans, Imams, spécialistes

référence à des hadiths qui sont dans la lignée de Ali. B- les sources dérivées Quand la loi formelle tirée du Coran ou de la Sunna ne fournit pas de solution à un problème, on utilise les sources dérivées. 1- l’assentiment de la communauté (Ijma) C’est en fait l’assentiment des docteurs de l’Islam. L’Ijma prolonge l’islam tel qu’il a été établi par le Coran et la Sunna. C’est le dogme de l’infaillibilité de la communauté musulmane. « La communauté ne tombera jamais sur une erreur ». Sans

et dans l’Espagne musulmane. Ils se caractérisent par l’observance de l’interprétation de la Sunna préconisée par l’Imam Malik puis s’il en est besoin, des droits coutumiers de Médine et enfin la constatation personnelle sous forme de consensus (Ijma) des docteurs de Médine. - des Hanéfites : école de l’Islam sunnite qui se caractérise par l’importance qu’elle donne au jugement personnel, au jugement du savant en matière d’interprétation de la loi. Le Hanafisme école dominante de l’Islam turc

conformistes en foi adab=la bienséance dans le comportement avec Allâhu taâlâ et avec autrui. adhan=l’appel à la prière. adilla-i char’iyyâ=Les quatres sources où se basent les règles de l’Islâm: Le Livre (Qur’an alkarîm) la Sunna, qyâs al-fuqahâ et ijmâ al-umma. ahl=peuple, membre, Ahl-i Bayt=Les proches parents de Raçoûlullah. Ahl-i sunna (wâ jamâ’at)=Les bons musulmans qui suivent sahâbatalkirâm (Compagnons de Muhammad aleihissalâm). Ils sont appelés aussi les Musulmans Sunnites. Un musulman d’ahl-i

s’en référaient aux paroles du Prophète Mohammed contenues dans les Hadiths. Par conséquent, les fondements de la charia, dans leurs restrictions et commandements clairs et sans équivoques, devaient donc être trouvés dans ces deux sources sacrées. Ijma, le consensus informel de la communauté des universitaires religieux, a donc été établi non pas pour régler des questions de foi ou d’observation fondamentale des pratiques religieuses – sur lesquelles ils étaient tous d’accord – mais pour l’application

- Apport coutumier qui va venir renforcer ce droit musulman. – sources dérivées: - L'Ijma qui sert à approfondir l'interprétation légale des sources écrites. C'est une interprétation donnée à l'unanimité par les docteurs de la loi. Cette Ijma est rejetée par certains Chiites qui ne la considère pas comme une source du doit (La différence entre les Chiites et les Sunnites est à la base un pb de succession. Mahomet a mit en place un droit musulman, à la fin de sa vie il a dit que deux choses

musulmans se réfère à des transmissions de paroles, actes et approbations de Mahomet, récits appelés hadiths. Le Coran et les hadiths dits « recevables » sont deux des quatre sources de la loi islamique, la charia, les deux autres étant l'unanimité (ijma’) et l'analogie (qiyas). En 2009, on estime que l'islam comprend 1,57 milliard de fidèles avec 138 millions de fidèles en Inde et 172 millions au Pakistan. L’islam se répartit en plusieurs courants, notamment le sunnisme, qui représente entre 80 et

(istihsan), l’intérêt général (istislah) et les coutumes et traditions (urf). « Lorsque l’ensemble de la communauté de spécialistes reconnaît la validité de l’une des opinions dégagées grâce à ces techniques, celle-ci prend force de loi. Ce procédé appelé ijma’ est d’une importance vitale. En effet, l’opinion qui accède à ce statut devient à son tour une source de loi à partir de laquelle les règles pourront être dérivées12 ». Quand une interprétation sur un point précis fait consensus, celle-ci prend force

définit ce qui est permis pour le musulman. • Haram : définit ce qui est un péché et ce qui sacré, donc illégal. • Ijara : contrat aux termes duquel la banque achète un bien pour un client puis le loue en crédit-bail pour une période déterminée. • Ijma : unanimité, consensus. Il est généralement compris comme celui des Oulémas (savants) spécialistes domaine dont il est question. • Mouchâraka : partenariat d’investissement dans lequel les conditions de partage des pertes et des profits sont proportionnelles